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Psychose Auditorium de Bordeaux

L’art a cet force indéfectible d’arrêter le temps, c’est pourquoi lorsque deux mondes artistiques s’entremêlent il est question d’un monde parallèle.

C’est cette impression que j’ai pu retrouver vendredi dernier à l’auditorium de Bordeaux Aquitaine face à Psychose et à l’orchestre national.

Les années passent mais Psychose et sa scène culte de la douche ne vieillissent pas. Par la musique en direct, en parfaite harmonie avec les images en noir et blanc, ce moment est devenu plus qu’un ciné-concert, une expérience à vivre, à ressentir.

A chaque concert je me fait la même remarque, d’où vient l’énergie du chef d’orchestre? Je ne sais pas si il la puise dans les instruments, dans la musique ou simplement dans son plaisir d’être là, mais je voulais commencer pas cela aujourd’hui. Cette énergie puissante devient contagieuse à chacune de mes expériences, merci à eux.

Peu de films peuvent se vanter de traverser le temps sans prendre une ride, Psychose fait partit de ceux là. Chaque moments, anecdotes, répliques restent justes et lourds de sens pour les spectateurs même après tant d’années.

La scène de la douche a évidemment participer de près à cette reconnaissance viscérale, dès ses premières secondes, la salle soupire en cœur. Le regard de la fantastique Janet Leigh comme signature de ce film d’horreur, pas si effrayant que cela.

Je voudrais souligner la justesse de l’orchestre National de Bordeaux Aquitaine, malgré la difficulté de l’exercice demandé. Chaque note complétait à la seconde près les dialogues et images d’Alfred Hitchcock dans un ensemble digne des plus beaux doublages.

Nous avons été transporté sans la moindre difficulté pendant ces deux heure de concert au rythmes des violons et des cris de terreur.

J’attend avec impatience ma prochaine expérience au cœur de ce bel auditorium.

Et vous, vous en pensez quoi de ce film légendaire ?

A très vite, Ella.