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Miss France ou Miss quart de France ?

Une semaine jour pour jour après l’élection de Miss France 2018, j’ouvre avec vous un sujet qui, je le sais, serra polémique mais qui se doit d’être abordé.

Pourquoi, alors que nos miss sont censées être les plus belles femmes de France, elles ne représentent qu’un quart des femmes de notre pays?

A l’heure de notre société de l’image, chaque année se tient sur notre territoire, l’élection de la plus belle d’entre nous. Comme dans la plupart des pays du globe me direz-vous, mais tout de même, depuis quand la beauté est-elle définie?

Une femme Française pèse en moyenne 64kg pour 1.65m, d’après le site ClicknDress qui a réalisé en 2016 cette étude auprès d’un panel de 52 550 femmes âgées de 17 à 65 ans.

Les critères de Miss France quant à eux se sont alignés sur ceux des agences de mannequina depuis la fin des année 80, soit, une taille minimum requise de  1.70m (Iris Mittenaere du haut de ses 1.72m était considéré comme une « petite miss ») et un poids moyen de 55kg (aucun poids n’est exigé officiellement).

Pourquoi ce décalage? 

Comment devons nous le prendre, nous femmes françaises lambdas ? Vous êtes jolie mais ni assez mince, ni assez grande pour être considérée comme la plus belle femme de France… Voilà ce qui semble nous être dit.

De plus, la plupart des miss parlent de leur élection comme d’un rêve de petite fille et je les comprend, mais alors pourquoi toute les petites filles devenues grandes ne pourraient pas elles aussi tenter leur chance?

Je ne remet pas en question ce concours, même si je ne suis pas une très grande fan, il participe à notre folklore national et permet énormément de rencontres et de moments de partage. De plus, ces jeunes femmes ne sont plus jugées uniquement sur leur physique, mais aussi sur leurs capacités à réfléchir, à se renseigner, à vivre en société et ce sont des bonnes choses. Néanmoins, je trouve réellement dommage que ce concours soit si éloigné de nous, de nous toutes. 

Et vous qu’en pensez-vous? 

J’attend avec impatience vos réactions, Ella.

 

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Le monde du travail en déroute

Parce qu’il est le sujet qui me fait carburer depuis septembre, parce qu’il est la raison de mon absence sur ce blog qui me tient temps à cœur, parce qu’il est une préoccupation qui se doit de rester au centre de notre attention, aujourd’hui je vais vous parler du travail.

Lors de mon retour de Madrid, je vous avais fait part de mon désarroi et de mes difficultés suite à mon stage en terre madrilène. En effet, c’est en grande partie à cause ou du moins grâce, à cette expérience que de multiples questionnements sont venus à moi sur ce sujet.

Parce que voilà, pour nous, étudiants avides d’expériences et de découvertes, le monde du travail est un graal. Après tant d’années passées devant un tableau, (qu’il soit noir ou numérique) nous rêvons de ces journées remplies à accomplir des taches concrètes aux buts bien utils et définis.

Dans une société en perte de vitesse, que ce soit au niveau économique mais aussi humain, nous doutons en permanence de ce que l’avenir nous réserve, au point d’aller jusqu’à douter de nous même et de nos capacités. Pourtant, c’est bien dans l’espoir d’un poste futur que nous accomplissons nos trois, cinq, sept années d’étude supérieurs. C’est donc motivés et plein d’entrain que nous poussons les portes des entreprises et autres organisations pour nos premiers stages en milieu professionnel.

Très vite, c’est la désillusion. La plupart du temps nous ne sommes par retenus pour nos capacités, mais surtout pour compléter à bas cout, voir en toute gratuité, des équipes overbookées et sous tension permanente. Ce monde de l’entreprise qui s’ouvre à nous pour la première fois est loin des de l’organisation parfaitement rodée et des afterwork déhanchés que l’ont nous vend sur les sites et magazines spécialisés. Là ou nous rêvions de trouver le meilleur job du monde, il semble que l’ont va devoir finalement se contenter du moins pire.

Comment en est t’on arrivé là? 

Alors voilà l’épine plantée en plein milieux de mon pied. Je suis jeune, dynamique et motivée, comme beaucoup, je rêve d’un travail plein de sens et je suis méticuleusement mes études pour attendre ce but, comme beaucoup et pourtant, rien de semble aller dans ce sens, comme souvent.

Je suis de nature optimiste mais face à ces différentes expériences plutôt désastreuses je ne peux m’empêcher de baisser les bras, confrontée à ce monde du travail que je vais devoir rejoindre et qui ne me correspond pas.

Mais si les choses ne vont pas dans le sens que vous souhaitez alors à vous de leurs donner la bonne direction! Ce serra mon crédo (purement inventé) pour ces mois de travaille penchée sur mon mémoire. Je vais tacher de percer au mieux les dessous de cette déroute et qui sait trouver peut-être des solutions qui je n’en doute pas, on déjà commencé à germer.

Comptez sur moi pour vous tenir au courant !

A très vite, Ella.

Image: Pixabay