SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 12 « Quels réseaux pour mon réseau ? »

Les réseaux sont au coeur de la communication numérique, mais lesquels choisir ?

Depuis le début de cette série je vous parle de cohérence, pourtant les multiples opportunités que donnent les réseaux sociaux; rapides, pratiques et simples d’utilisation, nous donnent souvent l’impression que nous pouvons passer au dessus. Je vous propose aujourd’hui de faire le point de l’existant dans un premier temps, entre réseaux professionnels et réseaux sociaux ludiques, pour ensuite les analyser;
Quels réseaux sociaux peuvent correspondrent à votre projet, pour déveloper votre réseau ?

Pour vous transmettre une vision globale, je vous propose de commencer par un panel des réseaux sociaux avec leurs historiques et leurs origines d’utilisations, professionnels puis ludiques, avant de vous partager spécifiquement pour quelles utilisations et quels projets ils peuvent correspondre.

Mieux vaut peu de réseaux cohérents avec votre projet, que trop mal utilisés

Panel des réseaux sociaux

Se faire un réseau, par les réseaux

Nous sommes maintenant loin de l’époque où les réseaux sociaux n’étaient que des plateformes ludiques et de communication interpersonnelles. Aujourd’hui, chacun d’entre eux à son propre objectif, ses spécificités d’utilisations. Entant que professionnel.le.s vous devez donc réfléchir à leur utilisation avec cohérence, professionnalisme et logique.

Réseaux professionnels

LINKEDLIN

LinkedIn est un réseau social professionnel originellement en anglais. Il est l’un des leaders sur ce créneau, avec 17 millions d’inscrits début 2008.

Une des clés pour une utilisation efficace de ce réseau professionnel consiste à renseigner de manière aussi complète que possible votre profil (en anglais pour un objectif international), véritable CV en ligne. Vous devez donc remplir un assez long formulaire, en y détaillant notamment vos études et votre expérience professionnelle.

L’objectif consiste à avoir un maximum de contacts (appelés « connexions »), dont via vos amis (d’où les notions de connexions au second degré, au troisième degré…).

Une des finalités de LinkledIn est de rechercher un emploi, des contacts ou des opportunités de business, et d’être recommandé par quelqu’un de votre réseau de contacts.

VIADEO

Premier réseau social professionnel français, Viadeo (ex-Viaduc) a été co-fondé en 2004 par Dan Serfaty. Il revendique en tout 2 millions de membres. C’est en fait le prolongement d’un club d’entrepreneurs (Agregator), créé en 2000.

Il est maintenant disponible en français, en anglais, en italien, en allemand, en espagnol et en portugais.

Viadeo propose un service de base gratuit mais, en fait, il faut souscrire au service payant premium (5 et 8 euros par mois) pour accéder à la plupart des fonctionnalités (consulter le profil et contacter sans limites les autres membres, partager et échanger sur les hubs, publier ses événements, discuter en temps réel avec les autres membres…). Par ailleurs, Viadeo vous offre la possibilité de vous abonner à des flux d’informations provenant du site (offres d’emploi, messages hubs, etc.).

Lors de l’inscription, plus encore si vous êtes à la recherche d’opportunités (collaborateur.trice, partenaires…), veillez à soigner votre « profil » et surtout votre « miniprofil », qui s’affiche en haut de la page, et par une recherche par mots-clés. Vous devez vous y présenter en quelques lignes, en allant à l’essentiel. Choisissez bien vos mots-clés, essentiels pour être répertorié dans le moteur de recherche.

WORK NET WORLD

Entant qu’étudiant.e entrepreneur.neuse.s on doit s’entraider c’est pourquoi je suis heureuse de vous présenter le tout nouveau réseaux professionnel spécialement dédié aux entrepreneur.neuse.s et créé par des étudiant.e.s entrepreneur.neuse.s :

WORK NET WORK

En ligne depuis seulement la semaine dernière et c’est entant que béta testeuse que j’ai pu le découvrir. La plateforme est simple mais son objectif est ambitieux : mettre en réseau les entrepreneur.neuse.s avec simplicité grâce à une plateforme type site de rencontre. Chacun à ainsi un profil simple à compléter : nom, prénom, photo, lieu géo, présentation rapide du projet et peux par la suite entrer en contact via des MP avec les entrepreneur.neuse.s autour de iel. Pratique !

ATTENTION AUX BASIQUES: Comme vous avez pu le constater, les réseaux professionnels tournent principalement autour des profils, ce sont donc eux que vous devez soigner en premier. Contrairement aux réseaux ludiques, pas question ici de pseudo, votre nom et prénom sont en vigueur, ainsi qu’une photo de profil, non négociable ! Dans votre description, il s’agit de vous pitcher entant que profesionnel.le, comme vous l’auriez fait à l’oral pour votre projet. L’autre élément central de ce type d’outil, les SKILLS, je développe leur utilisation en partie 2 …

Réseaux ludiques

FACEBOOK

Créé par Mark Elliot Zuckerberg, Facebook est à l’origine destiné aux étudiants de l’université d’Harvard (USA). Devant son succès, le site s’est ouvert en septembre 2006 à tous les internautes.

Le nom « Facebook » qui signifie « trombinoscope », vient des photos de classe distribuées en fin d’année scolaire aux étudiants. Le site était donc conçu au départ comme un immense trombinoscope virtuel présentant chaque élève. Facebook est un réseau social très populaire qui vous permet d’être en lien avec des amis, partager des centres d’intérêts et rejoindre des groupes. Facebook est le plus grand site de réseautage social au monde avec plus de 600 millions d’utilisateurs, dont 22 millions résident en France. L’utilisateur interagit avec en moyenne environ 130 amis sur leur page.

TWITTER

Twitter est créé par la startup Odeo, elle-même fondée, par Noah Glass et Evan Williams. Ce dernier est d’ailleurs à l’origine de la plateforme Blogger. Le but de Twitter était de permettre aux utilisateurs de partager des petits moments de vie avec leurs proches, le tout très facilement.

INSTAGRAM

Instagram, permet de partager des photos et des vidéos avec son réseau d’amis et de laisser des commentaires sur les clichés déposés par les autres utilisateurs.

Le réseau social Instagram appartient à Facebook depuis 2012, il a été lancé en 2010 par l’Américain Kevin Systrom et le Brésilien Michel Mike Krieger, tous deux entrepreneurs et développeurs en informatique. D’après des chiffres officiels datés de septembre 2015, Instagram compte 400 millions d’utilisateurs dans le monde surnommés les « Igers ».

Mon but en vous (re) présentant ces réseaux que vous connaissez certainement, c’est de vous rappeler que ce sont des réseaux LUDIQUES. Contrairement aux trois réseaux profesionnels vus plus haut, ceux-ci n’ont donc pas été imaginé pour des professionnel.le.s. Leur utilisation à but professionnelle doit donc être d’autant plus réfléchie et encadrée comme nous allons le voir.

Quels réseaux sociaux pour mon projet ?

Pensez cohérence et qualité, plutôt qu’omniprésence et quantité

Les réseaux professionnels

Ce sont des réseaux avec pour objectif principal de créer des ponts entre les professionnel.le.s et étudiant.e.s d’un même secteur professionnel ou par type de projet.

  • Un réseau pro part d’abord de vous entant que professionnel.le par un profil infividuel MAIS là ou ils sont intéressants c’est parce qu’ils vous proposent également de créer de pages service/produit pour votre entreprise ou vos projets (blog, podcast…). Comme les sites web, ils deviennent alors des liens entre vos différentes interfaces et projets.

Quelques clés :

  • Vaut mieux un réseau pro complet que deux inaboutis

Compléter et nourrir un profil de réseaux professionnel prend du temps, parce que le nourrir c’est également le faire vivre grâce à des likes, des partages, des commentaires des projets et posts de votre réseau. Ces actions vous permettent par la suite de récupérer vous-même ces likes, commentaires et partages. Bref, une fois de plus, il s’agit de temps supplémentaire, plus que ce que l’on pense au première abord, c’est pourquoi je vous conseille de favoriser la qualité à la quantité.

  • Les SKILLS donnent le ton

Les SKILLS ou ce que vous savez faire. Ces profils profesionnels sont votre vitrine entant que professionnel.le et /ou entreprise, les gens – collaborateur.trice.s en devenir, public cible, réseaux – doivent pouvoir y trouver facilement ce que concrètement vous pouvez leur apporter.

[EX : utilisation du PACK OFFICE, pratique de 5 langues, création de site web, suivi des qualités produits…].

  • Chaque expérience doit-être porteuse de sens

Vos expériences ont également ici leur place, avant même vos diplômes ; nous sommes dans une politique et une culture d’Amérique du Nord, le FAIRE avant le SAVOIR !

Oui mais attention TOUJOURS AVEC COHERENCE !

[EX : j’ai fait du castrage de mais en premier job, ce n’est pas sur mon profil LinkedIn parce que c’est incohérent]

Maintenant, si vous avez peu d’expériences, sachez mettre en avant en les SKILLS de ce que ces expériences vous ont apporté entant que professionnel ; parce que bien communiquer sur vous entant que professionnel.le c’est bien communiquer sur votre projet !

[EX : BAFA=direction d’équipe / adaptation ; SERVICE= prise de décision / sens du travail…].

Les réseaux ludiques

Ces réseaux n’ont pas été créé pour être professionnels MAIS peuvent être vecteurs de lien avec vos client.e.s & collaborateur.trice.s

Attention à ne pas se tromper de plateforme, il faut partit de vos objectifs de communication, de vos valeurs et de votre ton (voir STEP8 Identité de marque) :

  • TWITTER : messages & informations

Twitter c’est un transfert court et rapide de message, intéressant donc pour les médias par exemple ou pour les parties politiques et associations engagées, moins d’après moi pour des entreprises. Une fois de plus cela dépend de vos engagements et valeurs, même si attention Twitter est un outil qui divise plus qu’il ne fédère !

  • FACEBOOK : groupes & actualités

Facebook est le réseau personnel de base. Par les groupes et pages il créé des communautés autour d’engagements, valeurs et problématiques commun.e.s et par les profils il permet de partager des bouts de vies privés avec ses proches (plus ou moins réellement proches). En étant bien utilisé (par la création d’une page entreprise liée avec vos autres réseaux et votre site), il peut permettre de toucher un certain public, plus éloigné d’autres réseaux comme Instagram ou les réseaux profesionnels.

  • INSTAGRAM : visuels & communautés

Ici ce sont les images (de qualité) et les communautés qui priment. Instagram demande du temps et de la présence pour qu’être mis en avant au niveau du serveur mais cela vaut le coût (EX : MEUF, Je ne sais quoi…). Pour moi c’est le réseau « ludique » qui peut-être très cohérent dans le développement de l’image de marque d’une entreprise, néanmoins, un compte Instagram de qualité demande des codes spécifiques et du temps dédié !

Comme vous le voyez, je ne vous parle pas ici des autres réseaux ludiques SNAP CHAT, TICk TOCk et ce n’est pas (seulement) par fossé générationnel. Une fois de plus, voyez la qualité avant la quantité, vous être des professionnel.le.s portant des projets professionnel.le.s, pas des influenceurs (qui on également des projets professionnels MAIS basés sur LEUR image) ; ne tentez pas de vous démultiplier pour toucher un maximum de cible mais plutôt de fédérer dans le temps autour de votre projet !


Comme pour le STEP8, ce nouvel article est un condenser de mon Atelier Communication (n°2 donc), auprès des Pépites 3EF.

Les réseaux sociaux sont devenus une telle évidence dans notre quotidien, personnel comme professionnel, qu’il me semblait nécessaire de mettre un coup de frein pour vous permettre de la distance sur ces supports qui sont avant tout des outils de communication comme les autres, avec leurs règles d’utilisation et objectifs de fonctionnement.

En attendant de vous retrouver la semaine prochaine pour un nouvel article sur la vie d’étudiant.e-entrepreneur.se, je vous souhaite un bon début de second déconfinement et de prendre soin de vous, personnellement comme professionnellement !

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 11 « ATTENTION: Numérique Polluant »

Une activité numérique est AUSSI une activité polluante

Je reviens aujourd’hui vers vous avec un STEP 11 un peu spécial et nécessaire. Alors que la crise sanitaire due à la COVID-19 pousse les entreprises à se digitaliser pour continuer à produire à la même échelle qu’avant , je me questionne entant que jeune entrepreneuse; Voulons nous vraiment du même modèle mais en digitale ? Quelles conséquences environnementales ? Comment s’inscrire dans un nouveau modèle aussi écologique que social ? Il est temps de faire un point.

Dans cet article un peu particulier, je vais d’abord poser différents constats que j’ai pu faire ces dernières semaines dans différents webinars, à travers différentes Newsletter ou encore sites officiels dédié à l’entreprenariat et aux entreprise en général.

Dans un second temps, il est temps d’analyser le réel impact des outils numériques sur l’environnement, parce qu’une fois au courant, nous ne pouvons ignorer ces conséquences.

Finalement, je veux partager avec vous différentes solutions et outils pour intégrer l’impact environnemental du numérique dans votre démarche entrepreneurial, à base de différents indicateurs d’éco conception qui peuvent faire la différence dans votre projet.

Parce que se positionner comme startup/ entreprise à impact c’est aussi calculer son propre impact sur la planète !

Pour vous partager avec le plus de transparence les sources de cet article, je vous complète chaque partie par des barres d'informations comme celle-ci avec les liens vers les articles, webinars et Newsletters en question, bonne prise de conscience !

Constat

Transformation numérique: à quel prix?

Des Webinar et Newsletters pour « Comment survire en temps de crise? », on en a vu des centaines ces dernières semaines, il faut dire que le constat est sans appel; pour les TPE et PME françaises la baisse de chiffre d’affaire est de 84% à cause du COVID-19 et ses conséquences économiques. Le numérique est alors apparu comme la meilleure solution, pérenne, peu chère et facile à mettre en place. 32% des TPE et PME ont ainsi eu recourt aux visiosconférences et 25% ont mis en place une page Facebook pendant la crise, des initiatives que ces mêmes entreprises pensent pérenniser; 80% des entreprises considèrent ainsi que la relance économique passera par une accélérations de leur digitalisation.

https://www.chefdentreprise.com/Thematique/actualites-1056/Infographies/transformation-numerique-face-crise-economique-353285.htm#

Du côté du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance à Bercy, même constat. La révolution numérique est en marche. Ainsi, selon Michael Aim, responsable de la transformation digitale des entreprises à CCI France, « la DATA [doit être considérée] comme la nouvelle richesse à exploiter, c’est le pétrole du XXI ème Siècle ». Les flux sont ainsi considérés comme des « leviers de croissance majeur de compétitivité », il faut que les entreprises s’équipent pour aborder ce nouvel air numérique et que les salariés soient formé.e.s pour être prêt à suivre la nouvelle vague.

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/transformation-numerique-TPE-PME

Bien sur, entant que jeune entrepreneuse je ne peux nier ce qui est: nous sommes au cœur d’une révolution numérique. La digitalisation de notre économie est en cours, certainement, maintenant, nous sommes en mesure de choisir de quelle manière nous voulons utiliser ces outils et ces nouvelle opportunités.

De la même manière que je ne peux m’insérer dans un secteur économique entant qu’entrepreneuse sans réfléchir à m’inscrire dans une dynamique engagée, inclusive et cohérente avec les réalités sociales de notre époque, je refuse de nier l’impact écologique de mon activité.

Avant toute chose, il est donc temps de regarder la vérité en face et de poser un certain nombre de faits.

Faits

DATA centers, réseaux et matériaux POLLUANTS

Commençons par une petite définition, dans un article du Huffington post datant du 12 novembre 2020, Julien Marcaut, VP Digital Communication chez ENGIE défini la pollution numérique numérique comme tel; « L’ensemble de l’impact numérique – en termes d’émissions de gaz à effet de serre notamment – généré par les activités du monde digital. Elle intègre les sujets d’infrastructure, autour des data centers ou des réseaux. Elle prend également en compte la fabrication d’un ordinateur ou d’un smartphone. Enfin, elle intègre une dimension usages: passer du temps sur internet, consomme des vidéos ou envoyer des emails consomme de l’énergie« .

https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-numerique-genere-autant-de-gaz-a-effet-de-serre-que-le-secteur-aerien_fr_5facfd2dc5b6ed84597e5945

Pour parler chiffres, ceux-ci sont parlants, très parlants, bien trop pour que nous puissions les nier; ainsi, en 2016, l’émission de gaz à effet de serre de notre activité numérique était aussi importante que celle de l’aviation civile ! Cela représente 2% des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, oui rien que ça …

Selon Greenpeace, le secteur informatique consomme ainsi 10% de la production électrique mondiale et une seule recherche Google équivaut à 7 grammes de CO2, soit l’équivalent de ce qu’un arbre peut absorber en une seule journée.

Concrètement entant qu’entreprise, trois sources de consommation d’énergie liées au numérique nous concernent principalement:

  • Les équipements [ordinateurs, tablettes, téléphones]: Leur fabrication nécessite l’extraction de ressources minérales très coûteuses en énergie, jetés en fin de vie … ou pas, ils continuent de polluer car très peu d’entre eux sont recyclés (30% seulement).
  • Les données: Le stockage dans les data centers et le traitement des données est également énergivore, c’est d’ailleurs l’alimentation et le refroidissement par climatisation en continu de ces mêmes serveurs qui nécessite une grande partie de l’énergie due au numérique.
  • Le stockage et l’envoi de mails spécifiquement: C’est le passage dans différents centres de données et le conservation de ces messages qui augmente l’utilisation des serveurs; Selon l’ADEME, l’envoi d’un e-mail de 1 Mo équivaut à l’utilisation d’une ampoule de 25 Wh pendant une heure
https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/

Maintenant que nous sommes tous et toutes au fait de la situation, il est temps de dresser la liste de ce que nous pouvons faire, à notre échelle, entant qu’acteur.trice de l’économie mondiale (en devenir) pour faire de la révolution numérique, une vague de développement, durable !

Solutions & outils

Electricité verte, hébergeurs adaptés, recyclage et prise de conscience

Pour que la révolution numérique ne soit pas aussi inégalitaire et polluante que celle qui l’a précédé, il est temps de s’inscrire dans des actions concrète, maintenant, à notre échelle, mais surtout dans une volonté d’avenir, vert.

Pour débuter, je vous propose ici 7 clés, 7 solutions et outils pour vous amener à revoir votre projet en fonction de ces nouvelle limites et opportunités [plus que jamais voyons le verre à moitié plein]. C’est une liste non exhaustive, bien sur, qui sera sans doute complétée par vos propositions en commentaire ou sur Instagram :

1- Outils numérique: voyons sur le long terme, voire dans le recyclage mais surtout brisons la chaine de l’obsolescence

  • L’association HOP [Halte Obsolescence Programmée]

2- Electricité verte: pour aller toujours plus loin dans votre démarche il faut remonter à la source, l’électricité verte existe en France mais pour garantir son approvisionnement auprès de petites installations hydrauliques française, il faut y mettre le prix …

  • L’ADEME (Agence De l’Environnement de la Maitrise de l’Energie) a ainsi identifié 4 fournisseurs d’énergie proposant des offres d’électricité cohérentes: Enercoop, ilek, Energie d’Ici et ekWateur.
  • En parallèle, Greenpeace établit chaque année un classement des fournisseurs les plus verts en tenant compte de différents critères. Un des critères retenu par Greenpeace est le fait que l’énergie renouvelable constitue 100% de l’approvisionnement du fournisseur, et donc qu’il n’ait recours à aucune énergie fossile ou nucléaire.

3- Hébergeurs: des solutions existent sans climatisation artificielle et à faible impact carbone, bonus; en compensant l’intégralité de ses émissions carbones !

  • L’entreprise DRI et son principal datacenter au Mans, en partenariat avec la startup Bretonne Ecotree !

4- Indicateurs d’éco-conception: comme la révolution numérique, la transformation écoresponsable se doit d’être globale, au sein de votre entreprise vos client.e.s ont donc leurs cartes à jouer; les indicateurs d’éco-conception leur permettent ainsi à leur tour de mieux gérer leurs émissions de CO2.

  • La « Green Zone », l’espace d’agrégation d’éco-indicateurs, leur offre la possibilité de moins consommer et mieux éco-concevoir les sites et applications.

5- La Carte Numérique Responsable: pour inscrire votre entreprise dans une démarche éco-responsable avec des objectifs spécifiques et un accompagnement globale adapté, le mieux est de se tourner vers l’Institut Numérique Responsable [et oui il existe déjà!]; vous pourrez ainsi vous inscrire dans une dynamique sur le long terme et communiquer sur votre démarche qualité.

6- Outils d’optimisation et d’analyses technique: c’est une fois de plus l’Institut Numérique Responsable qui nous propose ce formidable annuaire d’outils, super complet et d’démontrant que des solutions EXISTENT pour s’intégrer dans la vague verte !

7- Référentiel: enfin, je souhaite terminer avec un référentiel, celui de l’INR (que voulez vous), très bonne base pour analyser ce qui est fait ailleurs et ce qui pourrait être fait pour vous [Tous les URL sont dans les titres].

Voilà pour ces premières clés, qui je l’espère vont vous donner des idées, remettre en cause votre plan global d’organisation et surtout vous faire prendre conscience du rôle essentiel de notre impact, entant qu’entrepreneur.neuse. Le début d’un projet c’est le moment ou jamais pour installer ces habitudes de consommations qui peuvent faire la différence !


Je suis très fière de cet article, un article qui vient après une prise de conscience récente lors d’une journée Webinar sur la thématique « Entreprendre responsable », organisé par les Pépite 3EF. Cette journée à donné lieu par la suite à un échange fructueux avec Mina Bernard, étudiante en Management de la RSS à l’IEA Gustave Effel, que je me devais de vous partager, c’est fait. Je compte maintenant sur vous pour passer le mot, aux étudiant.e.s entrepreneur.neuse.s de votre entourage, aux chef.e.s d’entreprise; le numérique pollue et on doit le savoir !

En attendant, je vous dis à la semaine prochaine, prenez soin de vous et de notre planète !

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 10 « Prototype(s) »

Anticiper les produits et services permet de professionnaliser le projet

Travailler en amont du lancement de votre (vos) produit(s)/ service(s), le prototype vous permet de visualiser votre démarche de projet, voire de la tester auprès d’un échantillon de public cible. Une démarche loin d’être anodine, qui réunie autant une dimension d’analyse de la concurrence, qu’une dimension de crash test financier et matériel.

Proto’quoi ?

« Premier exemplaire, d’un bien ou d’un service, avant la fabrication / mise en place, en série »

Globalement, le prototype matérialise une étape d’évolution d’un projet, souvent pour confirmer ou infirmer les éléments centraux de celui-ci.

Il permet de:

  • Valider des choix opérés de la conception d’ensemble (fonctionnalités, organisations des solutions mises en place, designs, prix…)
  • Recueillir des Insights auprès d’utilisateur.trice.s potentiel.le.s

Un premier jais [im]parfait

Tester pour avancer

« Si votre premier produit/ service est parfait c’est que vous avez perdu du temps« 

Je conçois que cette idée puisse paraitre folle et pourtant … De la même façon qu’une pièce de théâtre n’existe réellement que face aux réactions de son public, votre produit ou service prend réellement forme que face à ses utilisateur.trice.s.

C’est bien pour vos utilisateur.trice.s, pour répondre à leur(s) besoin(s), que vous montez ce projet, non ? Alors, il doit vous sembler logique de partir d’eux, de leurs ressenties et retours face à votre produit ou service, pour l’améliorer et le rendre le plus cohérent possible.

Des bases types comme supports de départ

Lorsque je parle de « bases types », celles-ci peuvent prendre plusieurs formes en fonction de votre projet.

Pour la création d’un produit design qui demande un certain nombre de matériaux et de coup de fabrication, vous n’avez pas forcément les moyens et la possibilité de lancer la production pour un seul prototype. La solution qui se présente à vous est plus abstraite:

  • LE CROQUIS: En format classique feuille blanche/crayons ou en format numérisé grâce à des logiciels graphiques [Photoshop, InDesign, Sketch, GIMP…], réaliser un croquis vous permet de projeter votre produit et de le présenter dans un second temps à de futur.e.s utilisateur.trice.s pour avoir un premier retour et le confronter à leurs besoins réels.

En complément pour le prototypage d’un produit aux besoins de fabrications multiples, au coût de production élevé, mais également pour la mise en place d’un service une autre solution globale se présente à vous:

  • LA MAQUETTE: Celle-ci vous permet spécifiquement de suivre le parcours de votre utilisateur.trice, de sa pratique quotidienne, à la prise de conscience d’un besoin, jusqu’à la recherche d’une solution (qui doit l’amener vers votre solution: produit ou service). Comme pour le croquis, la maquette peut être autant réaliser en format classique, à base de Post It, de grandes feuilles de couleurs, d’un tableau, qu’en format numérisé, à grâce à des logiciels spécialisés [Marvel App, Bubble, CANVA…].

Parmi les prototypes les plus célèbres, il y en a un que l’on ne peut pas éviter. Utilisé autant dans l’entreprenariat que dans le cinéma, dans la communication que dans l’animation, celui-ci permet une vision globale du déroulé de fabrication et de mise en vente d’un produit mais également dans l’organisation et la planification d’un service:

  • LE STORYBOARD: Graphiquement, sous forme d’une bande dessiné, d’une vidéo ou d’une infographie, le stotyboard permet de donner vie à votre projet, de l’incarner et ainsi d’en relever les failles et faiblesses.

Au delà de ces trois outils de projection, vous pouvez ensuite vous lancer dans la création d’outils types concrets:

  • PROJET TYPE: Ce prototype concerne surtout les entreprise de service et vous permet de ne pas arriver sans matière pour présenter votre projet à de premiers client.e.s, collaborateur.trice.s, investisseur.e.s. Le but est simple, inventer un client type, à partir de votre Persona, pour développer autour de celui-ci un panel de service types que vous proposez au sein de votre entreprise. [Par exemple: je propose des outils de communication à des écoles, j’ai donc créé une école type et décliner plusieurs outils de communication à partir de ce faux profil afin d’avoir de la matière à présenter; une bonne occasion de démontrer mes savoir-faire et mon professionnalisme].
  • MODELE PHYSIQUE: Ce prototype s’intègre parfaitement à la suite d’un croquis ou d’une maquette, sans avoir à créer votre produit ‘taille et matériaux réels’, vous utilisez des matériaux à porté de main (legos, carton, mousse, argile…) pour construire votre produit mais en mini !

Crash test

Faire rentrer votre public dans la boucle

Le but d’un ou de plusieurs prototype [vous pouvez complètement les accumuler] n’est pas de chercher l’exhaustivité, mais au contraire la simplicité et la rapidité.

Ainsi, celui-ci vous donne avant tout un support pour interagir avec vos futur.e.s utilisateur.trice.s, il doit « parler de lui-même ». En plaçant ainsi votre utilisateur.trice.s au cœur du processus, vous l’intégrer complètement à votre démarche, développant ainsi votre esprit de communauté (Voir Serial Entrepreneuse STEP 9), mais également en perfectionnant votre produit/ service.

Dans cette démarche, vous ne devez pas chercher la validation, mais bien des enseignements [Insights].

Des chiffres [financiers et matériels] à la réalité

Pendant toute la première partie de la création d’entreprise vous vous appuyez sur des projections, des « considérons que », pas sur des informations stables, des chiffres réels. La démarche du prototypage vous permet justement de rendre toute cette démarche plus « réelle », encrée dans la réalité du marché.

Pensez qu’il vaut toujours mieux prendre du temps en amont du lancement officiel en faisant des erreurs rattrapables, que foncer tête baisser en souhaitant se lancer au plus vite et finalement louper ses débuts.

L’entreprenariat c’est prendre des risques, c’est certain, néanmoins, la carte de la prudence est de mise autant que vous le pouvez afin d’anticiper le maximum d’erreurs et de pertes (financières, matérielles, humaines…).

L’art de (se) remettre en question

Lorsque l’on travail un projet seul.e (ou à plusieurs), depuis des mois, cela nous place dans un entre-soi relativement confortable, c’est d’ailleurs pour cette raison que le prototypage effraie autant.

Tester c’est prendre le risque d’échouer, demander un avis c’est prendre le risque d’entendre ce que l’on a pas envi d’entendre. Pourtant, il faut bien avoir conscience que c’est justement en se remettant en question que l’on avance et que l’on porte notre projet vers le mieux, pas vers la perfection (qui n’existe pas…), mais vers le mieux.

En cohérence, toujours, avec ses valeurs, les besoins du marché et les envies de notre public cible.


Nous arrivons à la fin de ce STEP10 de la série Serial entrepreneuse (déjà!). En parlant prototype(s), on donne de la matière à notre projet qui prend forme et commence à se confronter aux réalités -économiques, matérielles, humains- de son marché. Un STEP de plus vers la réalisation de projet de folie.

En attendant une nouvelle étape, je vous dis à la semaine prochaine, prenez soin de vous, des autres, de vos rêves.

Ella.

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 9 « L’art du Webinar »

Un évènement c’est l’occasion de créer du lien, même en ligne

Après le STEP 8 dédié à l’Identité de marque de notre projet, on continu aujourd’hui avec un outil de communication en vogue, au cœur des nouvelles problématique des entreprise: le webinar. Evènement en ligne, gratuit, le webinar nous apprend l’art de donner pour attirer, l’art du lien pour vendre. Parce qu’avant d’être de potentiel.le.s client.e.s, votre public cible est avant tout un profil en quête d’une solutions; il est temps pour vous de partir à sa rencontre.

Public ? A apprendre par cœur

Série Serial entrepreneuse STEP9

En répondant aux problématiques de votre public cible lors de votre Webinar, vous lui montrez qu’il est au BON ENDROIT, que vous êtes la PERSONNE QU’IL LUI FAUT.

Ainsi, une relation de confiance s’établie et vous êtes par la suite en mesure de vous positionner comme une réponse professionnelle à ces problématiques.

Sujet ? Donner pour recevoir

Une fois que vous avez clairement défini la situation globale de votre public cible, vous êtes en mesure de faire ressortir la problématique centrale à traiter. C’est celle-ci que vous allez devoir développer dans votre Webinar.

Ainsi, votre public cible va plus facilement s’intéresser à votre évènement qui se positionne exactement là ou il a besoin.

L’autre grande question au coeur de la problématique du sujet est bien entendu; quelles informations, éléments, peuvent rester gratuits -dans le Webinar- et quels éléments doivent-être au contraire être mis de côté pour le format payant ?

Pour répondre à cette interrogation au cœur de notre démarche, vous avez deux possibilités:

  • Partager le quoi pas le comment: ainsi vous rester en surface, mettez en perspective les problématiques de votre public cible, les nourrissez avec des exemples mais sans y répondre concrètement.

ATTENTION

Logiquement, cette technique peut énerver, faire perdre patience et faire clairement comprendre à votre public cible que vous êtes avant tout là pour vendre vos produits ou services. En terme de relation de confiance, c’est risqué, voire très risqué.
  • Partager les premières étapes: ici au contraire, vous rentrez dans le vif du sujet, vous prenez votre temps et après avoir poser les problématiques que vous avez relevez chez votre public cible (pour que ceux-ci se reconnaissent et sachent qu’ils.elles sont au bon endroit), vous donner clairement des premières clés pour y répondre

ATTENTION

Il est question ici de faire le part des choses: vous démontrer vos compétences et votre professionnalisme sans dévoiler TOUS votre savoirs faire; vous répondez à la problématique sans la résoudre COMPLETEMENT.

Prospects ? Ouvrez yeux et oreilles

Vous connaissez votre public cible, avez défini votre sujet central pour un premier Webinar, maintenant ou trouver votre prospects ? Parce qu’on ne va pas se mentir, tant de travail pour 5 participants, c’est frustrant, très frustrant …

La quête gratuite

Si la semaine dernière dans le STEP8 je vous parlez de la notion de Communauté ce n’est pas pour rien … C’est justement au coeur de votre communauté et de vos relations, qu’elles soient universitaires, professionnelles ou personnelles que vont se trouver vos premiers prospects.

Tout simplement, il s’agit là de numériser l’idée de bouche à oreille.

Ainsi, vos ami.e.s Facebook, votre réseau LinkedIn, vos abonnés Instagram et vos contacts mailing sont les premiers prospects que vous allez pouvoir solliciter pour lancer votre premier évènement en ligne (ou pas d’ailleurs).

En les invitant à régir, commenter, partagez, vous faire remonter vos posts, évènements et donc la nouvelles dans les serveurs des réseaux sociaux et avez là une première technique de communication, efficace et gratuite.

L’investissement payant

Pour aller plus loin, il ne faut pas avoir peur d »investir au service des résultats.

Ainsi, les publicités Facebook et Instagram peuvent être un excellent moyen de toucher votre public cible de manière le plus large possible tout en partant de vos critères spécifiques de recherche.

Pour en savoir plus sur les techniques de vente Facebook et Instagram, je vous donne rendez-vous en fin d’article ou je vous dévoile des profesionnel.le.s et outils spécialisés dans ce domaine.

Technique ? Mettre les moyens

Une des premières erreurs qui est faite e communication en générale est de se considérer comme incompétent et mal équipé pour se lancer. Or, s’il y a bien une chose qui demande peu de technique et surtout beaucoup de pratique c’est bien la communication.

En partant du principe que vous êtes la personne qui connait le mieux votre projet, vous êtes donc la personne la plus apte à communiquer dessus !

Maintenant que ceci est dit, les outils techniques essentiels pour lancer un Webinar cohérent, meilleurs outils pour communiquer sur vos produits et services, se tiennent en trois points:

  • Tunnel de vente : On parle ici de la première vitrine numérique de votre projet, votre site web. C’est par son biais que vous allez pouvoir communiquer sur votre évènement, y partager le lien ou encore recueillir les retours des participant.e.s.
  • Sites de Webinar : Webinarjarm, ZOOM, Livestrorm … Tous sont proposés en version gratuite et en version payante avec des fonctions plus ou moins égales, pour voire celui qui vous correspond, un seul mot d’ordre: TESTER.
  • Autorépondeurs : Quoi que l’on en dise, les mails sont encore aujourd’hui au cœur de la communication des entreprise, c’est pourquoi investir dans un autorépondeur solide est un investissement cohérent et rentable. Une fois encore, plusieurs existent, à vous de voir celui qui vous correspond au mieux: Mailchimp, Sendinblue

Il existe également des outils globaux, plus onéreux mais pratiques

Learny box, Systome IO …

Résultats ? Analyser et améliorer

Analyser et modifier votre Webinar au fur et à mesure de votre évènements est la meilleure façon de progresser.

Ainsi, la perfection est ici un mauvais défaut, il est normal de commencer avec un outil imparfait, bancale, au rythme parfois inadapté, le plus important est d’être cohérent avec son public et ses valeurs quoi qu’il arrive et de ne pas avoir peur de se remettre en question.

Pour analyser au mieux vos résultats et les améliorer, il vous est conseillé de faire seimplement un tableau à la fin de chacun de vos Webinars à partir de ces 5 éléments:

  • Nombre d’inscrit.e.s
  • Nombre de participant.e.s
  • Nombre de prise de contact pour un service payant ou nombre de ventes
  • Dépenses en publicités
  • Retour sur investissement (en terme de reconnaissance de votre projet, de vente effectuées, de contacts pris…)

Ce tableau va vous permettre une vision claire, élément essentiel pour un réajustage permanant de votre offre de Webinar.

Se lancer c’est déjà réussir

La peur de l’échec, le perfestionnalisme et la comparaison sont les trois freins des entrepreneur.se.s à se lancer, pourtant,
c’est en faisant que l’on apprend
Pour réaliser ce STEP9 je me suis notamment appuyé sur le Webinar du " novembre 2020, de Claire Gracia, Experte en publicités Facebook et Instagram. Claire est une experte en la matière et je vous invite vivement à visiter son site si vous êtes en recherche d'un accompagnement professionnel et adaptés à ce genre de problématique:
 https://claire-garcia.systeme.io/destination-webinaire  

Nous arrivons à la fin de ce STEP9 de la série Serial entrepreneuse. Nous sommes maintenant dans le concret, le pratique et j’en suis plus que ravie, preuve que malgré le situation critique dans laquelle nous sommes, nous ne lâchons rien !

Je vous souhaite une superbe semaine malgré le confinement, prenez soin de vous de vos proches, de vos rêves …

Ella