SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 8 « Identité de marque »

Une entreprise qui se démarque dans sa communication perdure dans le temps

Après cette semaine de pause COVID (joie), je vous reviens aujourd’hui avec un sujet au cœur de mes compétence: la communication de marque. Parce que si travailler le fond d’un projet est une évidence pour la plupart des entrepreneur.neuse.s, une majorité passent à la trappe la forme de celui-ci. Or, travailler la forme, l’identité, de son projet c’est donner envie aux personnes extérieurs de s’y intéresser.
Pour les personnes ayant participé à mon premier Webinar Communication avec le Pépite 94 hier midi, je reprend dans cet article les points essentiels de l'atelier, en les développant. Pour retrouver les autres points déjà développés sur le blog (Organisation, bases du projet, BUSINESS PLAN, DESIGN THINKING...) je vous invite à découvrir les autres articles de la série Serial Entrepreneuse ! 

Du projet à la marque

Passer du projet à la création d’une marque c’est commencer par poser son idée pour réussir à la définir à d’autres. Que ce soient de futurs investisseurs, le grand public, vos proches, créer une identité de marque va vous permettre de construire un univers complet autour de votre projet d’entreprise. Cet univers, qu’on appelle concrètement identité de marque, se compose d’abord de trois éléments essentiels à votre projet :

  • Son nom : symbolique – logique – pratique

Le nom va être la première chose que l’on va connaitre de votre projet/ entreprise. Qu’il soit symbolique, inspiré du secteur, de votre pratique, un jeu de mot ou au contraire un choix en décalage, c’est lui qui va définir votre ligne de conduite au niveau de la création de votre identité de marque et donc de votre charte graphique. De fait, il n’est obligé d’être défini en premier, au contraire, il est souvent logiquement choisi une fois les bases du projet posées (activités, objectifs, secteur, public…).

  • Son slogan : percutant – essentiel – dynamique

Le slogan c’est en une phrase ce que vous voulez que l’on retienne de votre projet. Qu’il soit drôle, en rime, pratique, logique ou une fois de plus symbolique, celui-ci doit-être simple et marquer les esprits. Le nom et le slogan vont de pair, ils vont être la première idée qui va ensuite automatiquement s’affilier dans l’esprit des gens avec votre activité, vos particularités, vos points forts (ou faibles).

Pour la création de ces deux éléments de bases je vous conseille tout d’abord de vous inspirer de votre concurrence, direct ou indirect dans votre secteur / marché. Voir ce qui est fait ailleurs va vous permettre de définir le mieux et le pire, ce qui est fait, ce qui ne l’ai pas, un autre moyen de vous démarquer comme on va le voir plus tard.

  • Son activité (produit / service) : secteur, forme, objectif

Si vous créez un projet entrepreneurial c’est bien pour vendre un produit ou proposer un service. Savoir présenter rapidement, ou comme disent les anglo-saxons « pitcher » votre activité c’est vous assurer d’être bien compris et de ne pas vous tromper d’interlocuteur.trice.s Un gain de temps et un exercice que vous serez certainement amené.e.s à répéter au fur et à mesure de l’avancé de votre projet.

Ces trois éléments rédactionnels vont vous permettre en peu de mots de présenter votre projet, à l’oral, de façon synthétique, sans supports. Poser des mots c’est rendre concret un projet en sachant l’expliquer. Le plus important c’est d’être clair et concis sans rentrer dans les détails. Ce sont ces éléments là qui vont ensuite vous permettre d’imaginer l’identité visuelle, en cohérence avec cette identité rédactionnelle, pour créer l’identité de marque. Mettre des couleurs, une typographique, des visuels, des symboles, pour marquer visuellement les esprits.

La charte graphique

Le premier élément visuel que l’on imagine quand on pense à une marque c’est le logo. Mais au-delà de celui-ci, une marque construit son identité visuelle sur un panel d’éléments graphiques qui la définisse en un Regard (!). Ces trois éléments sont ceux qui vont composer votre planche graphique d’inspiration :

  • Couleur.s

En moyenne je vous conseille de sélectionner trois couleurs en partant de leurs définitions symboliques (couleurs chaudes, dynamiques ou au contraires froides, statiques…) et en les alliant à votre imaginaire de marque. Parce que votre projet vient avant tout de vous, partez toujours de votre impression. Définir des couleurs pour votre identité visuelle, c’est donné un ton, une énergie et une température à votre charte graphique, une charte graphique au coeur de vos outils de communication.

  • Typographie.s

Il en va de même pour la typographie. J’ai conscience que cela peut vous sembler anecdotique, mais une typographie c’est une façon d’écrire un message et donc une façon de transmettre en message. Or, en communication, comme nous allons le voir juste après, tout est bon pour vous démarquer. Se démarquer en restant cohérent c’est ce que vous permet l’exercice de la planche graphique d’inspiration.

  • Symboles / illustrations

En posant sur votre planche graphique d’inspiration, les images vous inspirant dans votre projet (dans mon cas : une cour d’école, une salle de classe, un tableau numérique…), puis en les alliant à des couleurs, des typos, vont ressortir des symboles simples. Ces éléments qui peut-être des objets, dessinés, en trois D ou encore un mot, une lettre, sont des symboles qui vont ensuite vous permette de mettre en place vos pièce pour créer votre puzzle : votre logo.

La planche graphique d’inspiration : cet exercice peut être fait sur n’importe quel support (numérique ou papier) mais doit avant tout être ludique et créatif, la partie réellement marketing vient au moment de la création du logo. En plus du logo, celle-ci est également le support vers lequel vous allez revenir au moment d’imaginer vos cartes de visites, brochures, affiches ou encore bannières de réseaux sociaux. C’est un véritable fil rouge graphique pour votre entreprise.

Le logo

Le logo doit reprendre tous les éléments de votre charte graphique présenté plus haut puisqu’il est la forme la plus aboutit de votre planche graphique d’inspiration. Mais surtout votre logo doit allier simplicité et créativité

Comme il n’existe pas de recette miracle pour faire le meilleur logo, je vais avant tout prendre le temps de vous dire ce qui NE FAUT ABSOLUEMENT PAS FAIRE :

  • Surcharger

Que ce soit en écriture, en symbole ou en couleur un logo surchargé est un logo invisible et donc inutile. Parce qu’un logo doit-être avant tout vue quelque soit, la forme, la taille, la matière du support, il doit être simple graphiquement et symboliquement.

  •  Copier

Cela semble évident mais s’inspirer n’est pas copier. Créer un logo c’est imaginer la première image que les gens, que ce soit votre public cible, de futurs partenaires ou le grand public, vont avoir de votre entreprise. Autrement dit, c’est dans votre logo que toute l’unicité de votre projet doit ressortir !

  • Être incohérent.e

Une agence de communication qui s’appelle Melon, ou une entreprise de mobile et PC qui s’appelle Pomme ou Apple, on en connait, mais ce choix de nom correspond non seulement à leur logo, mais également à leur histoire – storytelling- , à leur charte graphique, autrement dit, à leur identité de marque dans son ensemble. C’est cette cohérence qui leur permet de faire la différence en se démarquant de leurs concurrents.e.s et de s’inscrire sur la durée dans l’esprit de leur public cible.

La communication est donc avant tout un ensemble. Une image de marque doit être pensée dans sa globalité pour être cohérente, unique et efficace.

Se démaquer pour mieux communiquer

Une entreprise unique, qui a su se démarquer, imposer sa marque, perdure dans le temps, mais pour cela encore faut-il faire la différence.

  • Le ton

C’est avec l’essor des réseaux sociaux en particulier que la question du ton a pris de l’importance. Aujourd’hui une marque existe à travers l’image qu’elle renvoie à 50% voire 70% et cette image dépend beaucoup du ton qu’elle choisit. Ce ton dépend de votre public cible (vous ne parlerez pas de la même manière avec des clients de produits de luxe, qu’avec des partenaires de service de loisir), mais également de l’énergie que vous souhaitez insufflez. Au niveau d’une équipe, le ton que vous choisissez de prendre est une ligne de conduite centrale, validée d’un commun accord par l’ensemble des coordonnateur.trice.s.

  • Les valeurs / impact

Avec toutes les questions de green bashing, de diversité et d’engagement qui ont surgi sur les réseaux ces dernières années, les valeurs des entreprises n’ont jamais été aussi importantes. Une entreprise, doit aujourd’hui se positionner socialement et politiquement, surtout sur les réseaux sociaux pour être en cohérence avec les nouvelles habitudes de consommation mais également pour s’inscrire dans une démarche individuelle d’impact. Ou du moins, si elle ne le fait pas, son positionnement doit être justifié et cohérent, une fois de plus, avec son identité de marque.

  • La communauté

Pour allier le tout, lorsque l’on parle de réseau sociaux, mais également lorsque l’on parle de consommateur.trice.s, aujourd’hui on parle de communauté. Mais pour construire une communauté il ne suffit pas de trouver le ton adapté ou d’être en cohérence avec les valeurs de ces personnes, il faut avant tout intégrer votre public cible au processus de l’entreprise.

Le meilleur exemple qui me vient est la marque française, féministe et écoresponsable de prêt à porté MEUF. En plus d’être engagée, fédératrice sur les réseaux sociaux grâce à ces valeurs, MEUF intègre sa communauté à ses processus de création ; en lui proposant de choisir les prochaines, couleurs, matières, formes des collections à venir ou simplement en l’invitant à des évènements privés. Et en vue de leurs résultats, ça fonctionne ! Au point où, pendant la crise du COVID, alors que les ateliers étaient à l’arrêt, la communauté est allée jusqu’à précommander des produits pour aider la marque à perdurer, un bel exemple d’une communauté, membre intégrante d’une marque !

https://www.meufparis.com/ également sur Instagram

Si je devais résumer, la création de votre identité de marque doit-être, UNIQUE, COHERENTE et ADAPTEE. Unique, comme votre projet, avec son origine, ses valeurs, ses objectif, son public cible et ses produits/services. Cohérente car globale, du nom en passant par la charte graphique et jusqu’au ton employé, votre identité doit-être vue comme un ensemble de pièces, prête à former un magnifique puzzle. Adaptée, à votre public cible bien sur, mais également à vos collaborateur.trice.s, partenaires, à votre secteur et ses évolutions, ainsi adaptée autant qu’adaptable …


Nous arrivons à la fin de ce nouvel article de la série Serial entrepreneuse. Vous le savez la communication me passionne, en particulier lorsqu’elle est au service de projets porteurs de valeurs et d’innovations, comme c’est certainement le cas du votre. N’hésitez pas à partager vos projets, doutes et découvertes en commentaires ou sur Instagram !

En attendant, je vous dis à la semaine prochaine, prenez soin de vous, des autres et soyez créatifs !

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 7 « Design thinking »

Partir de l’émotion des utilisateur.trice.s

Lorsque l’on imagine un produit et/ou un service c’est pour répondre à un ou plusieurs besoins. Ces besoins eux-mêmes viennent d’utilisateur.trices. C’est en poursuivant cette démarche, que le Design Thinking nous propose de placer l’utilisateur, ses émotions et ses pratiques, au cœur de votre démarche de création. Pour un cohérence totale de votre projet, entre les besoins, les envies et les rêves de vos client.e.s potentiel.le.s.

Le concept

Dans votre démarche de Design thinking, l’objectif est de vous placer au niveau de l’Idéal de vos client.e.s. L’objectif central est de les amener à se projeter, entre leurs besoins, leurs envies et leurs rêves.

Pour arriver à cet Idéal, entre ce qu’iels veulent (désirabilité), ce qui existe (visibilité) et ce qu’il est possible de réaliser (faisabilité), le Design thinking vous propose une démarche en trois étapes essentielles. Attention, ce processus n’est pas linéaire, à vous de suivre l’ordre de réalisation des taches qui vous semble le plus logique…

Empathie

Avec cette étape, vous devez vous mettre à la place de vos client.e.s.

Le but ? Identifier les opportunités pour partir des besoins avant tout.

Brainstorming

Cette fois, il s’agit de se réunir en équipe, ou avec des personnes de confiance, si comme moi vous débuter seul.e, pour mettre en perspective les informations récoltées.

Le but ? Avoir une idée claire des problématiques auxquelles vous voulez répondre.

Prototype

Finalement, le Design thinking, c’est tester pour améliorer.

Le but ? Anticiper des potentiels changements à effectuer et optimiser votre mise en route définitive sur le marché.

L’objectif global de cette démarche en trois temps est de créer une solution viable, cohérente.

La mise en pratique

En allant sur le terrain, votre objectif est d’intéoger vos potentiels utilisateur.trice.s sur:

  • Leur expérience / Motivation / Valeurs
  • Leurs contraintes [Horaires, budgets…]
  • Problématiques spécifiques [Partir de faits CONCRETS]
  • Attentes (Pratiques)
  • Rêves (Idéal)

Choisir ses cibles

Il s’agit là de trouver l’interlocuteur.trice cohérent au sein de votre marché, cela peut tout aussi bien être quelqu’un qui est en attente d’une solutions pour répondre à une problématique spécifique, ou au contraire, quelqu’un qu’il va falloir convaincre, car ne reconnaissant pas encore ce besoin.

Pour cela, le mieux est, au préalable, de définir vos différentes cibles en ces cinq groupes spécifiques:

  • Les parties prenantes [Administrations, associations, syndicats – concernés sans être impliqués]
  • Les utilisateur.trice.s [Client.e.s potentiels directs]
  • Les utilisateur.trice.s extrêmes [Avec un intérêt assidu pour une solution spécifique, pour l’innovation]
  • Les experts [Testeurs, scientifiques, spécialistes – peuvent être également utilisateur.trice.s.

Vous ne pourrez ainsi réaliser une enquête auprès de toutes les cibles en même temps, néanmoins étant toutes intrinsèquement reliées, vous vous donner d’avoir conscience de chacune d’entre elles et de leurs rôles dans le processus d’utilisation/ de consommation.

Préparer le terrain

Au préalable, vous devez vous poser les bonnes questions pour être le plus efficace possible sur le terrain:

Qui ? Quel.le.s utilisateur.trice.s allez vous favoriser ?

Pourquoi ? Que-ce-qui explique ce choix ?

Ou ? A partir de quel milieu d’étude, de quel secteur allez vous effectuer cette enquête ?

Quand ? Sur quelle durée allez-vous effectuer un entretien ? Allez-vous enchainer plusieurs entretiens, si oui sur combien de temps ?

ATTENTION : vous vous positionner tout au long de cette démarche comme personne NEUTRE, tel un.e chercheur.se vous récolter des informations (problèmes) sans pour autant VENDRE votre projet (solutions).

Réaliser l’enquête qualitative

Concrètement, une enquête qualitative – conseillée dans le modèle du Design thinking – se déroule à partir d’un panel de 5 à 10 personnes.

L’objectif est de privilégier l’ouverture et la curiosité, pour emmener la personne à se dévoiler. Pour cela, on propose un déroulé en sept étapes:

  1. Se présenter (Etudiant.e, chercheur.se…)
  2. Présenter la démarche (Sans parler du projet de solutions !)
  3. Créer du lien (Mettre en confiance)
  4. Se faire raconter (Récolter des éléments concrets)
  5. Explorer les émotions (Au cœur de la démarche*)
  6. Ouvrir au niveau du profil (Pour réaliser une fiche concrète des publics rencontrés)
  7. Remerciements

En suivant ce fil rouge, vous allez pouvoir réaliser une enquête qualitative basée sur des entretiens individuels intimes et ainsi baser votre projet sur une réelle réponse à un.des besoin.s.

Partir des expériences des utilisateur.trice.s c’est donner un sens profond à son projet…


Nous arrivons à la fin de ce STEP7, court mais 100% pratique, qui vous partage une nouvelle clé magique dans la réussite de votre projet: Le Design thinking.

Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouveau STEP à franchir, en attendant, travaillez bien et prenez soin de vous !

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 6 « Etude de marché »

Prendre le temps d’observer avant d’agir

Dans le STEP3 « Fondations », nous avions commencé à poser les bases du projet, en définissant son nom, son histoire, sa charte graphique, ses produits et services ainsi que son public cible, ses forces et faiblesses. J’avais alors commencé à vous parler de l’importance de l’analyse de la concurrence, qui vous donne une première idée sur ce qui fonctionne, ou au contraire ne fonctionne pas dans votre marché. Nous entrons aujourd’hui au cœur de ces problématique avec l’Etude du marché; entre définition, analyse et observation.

L’Etude de marché est une des parties les plus longues et complexes d’un projet de création d’entreprise. Il va s’agir de, non seulement définir son marché, mais également d’analyser la demande, l’offre et finalement d’observer l’environnement du projet. Un travaille de longue haleine donc mais qui va vous permettre une vision transversale, de votre projet, vos concurrents et du marché au sein duquel vous souhaitez entreprendre.

Pour réaliser ma propre Etude de marché, que je vous transmet aujourd'hui dans les grandes lignes, je me suis inspirée de plusieurs documents et articles des organismes Pépite France et BPI France.

Définition du marché

Identification et évolutions

Sur quel(s) marché(s) l’entreprise va-t-elle évoluer ? Qui seront mes client.e.s ou mes utilisateurs (le client, celui qui paye, n’est pas nécessairement l’utilisateur) ? Quelle est la dimension géographique du ou des marchés ciblé.s ? Quelles sont les évolutions du marché en valeur et en volume ?

L’objectif dans cette première sous-partie est de définir votre marché d’évolution, mais également très clairement vos client.e.s et utilisateur.trice.s. Ces élément vont vous permettrent de resserrer votre espace d’action et par la suite votre périphérie d’analyse de la demande et des offres.

Enfin, il s’agit ici pour vous de rechercher des données concrètes, chiffrées mais surtout justifiées pour démontrer votre connaissance de votre marché. En valeur, nous parlons de moyens bien entendu, nous parlons de budget. En terme de volume, nous parlons du nombre de personnes concernées (client.e.s, utilisateur.trice.s concurrent.e.s), mais également du nombre de solutions existantes sur le marché, produits ou/et services.

Les produits ou services

Rechercher quels sont les produits qui seront vos concurrents directs, mais également indirects, c’est-à-dire qui peuvent se substituer à votre produit. Secteur de l’éducation publique et privée.

En parlant de produits et de services. Il s’agit dans cette seconde sous-partie de les présenter et de les décortiquer:

  • Forme / couleurs [pour un produit]
  • Nombre de personnes employés / temps de mise en place [pour un service]
  • Prix
  • Objectifs
  • Retour des clients [positifs et négatifs]

Il est effectivement important de préciser les concurrents directs et indirects car; au delà des entreprises proposant exactement les mêmes services que vous dans le même secteur, il existe toujours également des entreprise plutôt générales proposant les mêmes services et pouvant intervenir dans votre secteur, ou encore des entreprises de votre secteurs susceptibles de diversifier leur offre de service.

De plus, si vous êtes comme moi entrain de créer un projet entreprenariat innovant, cela ne veut pas dire que vous n’avez pas de concurrents, au contraire ! Ayez une vision à 360°, vous trouverez forcément des entreprises proposant des services proches de votre projet ou un secteur affilié, si ce n’est pas le cas dans votre espace géographique rapproché, ayez une vision plus large (nationale, européenne, voire internationale). Gardez à l’idée qu’il vous faut, quoi qu’il en soit, partir de quelque chose, c’est pourquoi il est si important d’analyser la concurrence.

Les acteur.trice.s

Définir les parties prenantes, utilisateur.trice.s, utilisateur.trice.s extrêmes et les experts.

Une fois de plus, pour avoir une vision la plus complète possible vous devez entrer dans les détails et définir tout ceux et celles auxquels vous allez être confronté.e de près ou de loin.

Ces acteur.trice.s se divisent en quatre groupes que je vais prendre le temps de vous définir:

  • Les parties prenantes: acteur.trice.s extérieurs ayant en général un rôle de décisionnaire.s et/ou d’arbitre [ex: administration / institutions dirigeantes, associations, syndicats …]
  • Les utilisateur.trice.s: ce sont les plus simples à définir, ceux et celles pour lesquel.le.s vous créez votre produit ou service
  • Utilisateur.trice.s extrêmes: acteur.trice.s particuliers et privilégié.e.s qui vont être les premier.ère.s client.e.s de votre produit ou service par choix ou par nécessité [ex: les passionné.e.s de maquillage pour une marque de maquillage (choix) / les professeur.e.s pour une société d’ENT – Espace Numérique de Travail]
  • Les expert.e.s: une partie de votre public également essentielle puisque ce seront vos premiers critiques, ce sont ceux et celles, professionnel.le.s qui connaissent parfaitement votre secteur, vos produits / services et qui sont susceptible de donner un avis … qui compte [ex: pour une application de jeux, les influenceur.seuse.s gaming / gros fabricants de jeux vidéos …].

Tout au long de la vie de votre entreprise, vous allez être confronté.e à ces acteur.trice.s, donc autant anticiper et les définir dès le début du projet, plutôt que d’être pris au dépourvu au cours de celui-ci.

Analyse des demandes et offres

Evolutions globales

Quelle est la taille du marché ? Quel est le nombre de clients sur le marché ? Comment ce chiffre évolue-t-il ? Présenter les différents produits (et/ou services) et entreprises présentes sur le marché ainsi que les leaders.

Tout d’abord, il s’agit ici de définir les demandes du marché; le nombre de personnes à l’origine de cette demande hier, aujourd’hui, demain. Plus votre projection sera large, plus vous aurez une idée de vos perspectives d’évolution sur le long terme. Poser des hypothèses ne vous donne pas une ligne fixe, mais plutôt une tangente évolutive, à la base du projet.

Ensuite, il est question spécifiquement des produits et/ ou services présent au sein de votre marché cible, de leurs évolutions passées et à venir. Rattachés à une entreprise elle-même en perpétuelle évolution adaptation, ces produits et/ou services vont vous donner une idée des possibilités d’évolution sur le marché que vous visez. En effet, contrairement à votre produit ou service, ceux-ci ont déjà un vécut, même minime, en étant sur le marché, ils ont été confrontés aux fluctuations de celui-ci et se sont donc adaptés. Il est intéressant d’observer de quelle manière et avec quels moyens (financiers, humains, organisationnels).

Comportement des publics

A quelle occasion utilise-t-il (l’utilisateur) le produit et/ou le service que vous proposez ? Comment ? Où ? Pourquoi ? Sont-t-ils satisfaits ? Quelles sont leurs motivations ? Quels sont leurs freins ? Quelle est leur perception du produit et/ou du service ? Quelles sont les caractéristiques du produit et/ou du service qui pourraient favoriser l’acte d’achat ou d’utilisation ?

Une fois de plus, vous partez ici d’une analyse de votre concurrence mais pour observer cette fois leurs client.e.s. En partant sur un produit ou service plus proche de celui que vous souhaitez mettre sur le marché, vous allez observer et analyser les habitudes de consommation de vos publics cibles [> voir les quatre catégories d’acteur.trice.s dans la troisième sous partie de la premier partie « Acteur.trice.s »].

Cette analyse va vous permettre d’observer leur état d’esprit au moment de choisir leur prestataire / produit, les raisons de leur choix, mais également les éléments au contraire rédhibitoires, freinant un potentiel achat ou sélection d’une prestation de service.

Chaque élément va ainsi vous permettre de créer un produit ou une prestation de service le plus proche de possible de l’attente des consommateur.trice.s. Comme nous le verrons la semaine prochaine dans le STEP7, c’est également à ce moment là que peux intervenir le Design Thinking, à travers des enquêtes qualitatives. L’objectif est alors de se rendre au plus proche des acteur.trice.s cibles pour identifier les opportunités du marché à partir de cinq points:

  • Leurs expériences
  • Leurs contraintes
  • Leurs problèmes
  • Leurs attentes
  • Leurs rêves

Caractéristiques des offres concurrentes

Qui sont-ils ? Où sont-ils ? Que proposent-ils ? A quels prix ? Comment vendent-ils ? Quels sont leurs résultats financiers ? A qui vendent-ils ? Comment communiquent-ils ?  Quels sont leurs avantages concurrentiels ? Quelle est leur part de marché ? Les clients / utilisateurs sont-ils satisfaits ? 

Nous approchons de la fin de ce processus d’Etude de marché, il est donc temps de rentrer dans les détails. Que ce soit pour un produit ou un service, savoir précisément comment fonctionne les prestations ou produits concurrent.e.s – leur prix, leur champ géographique d’action, leur choix communicationnels et marketings, leurs résultats chiffrés et d’opinions – va vous offrir un tableau global, au sein duquel vous allez pouvoir vous ajouter et vous projeter.

Chaque offre à sa spécificité, que se soit en terme de gamme de prix, de qualité des matières-prestations, des attentions particulières ou une forte communauté, il va maintenant s’agir de trouver la forte. Votre marque de fabrique qui va faire la différence sur le marché face à la concurrence.

Analyse de l’environnement

Identifier les facteurs qui peuvent avoir une influence favorable ou non sur votre marché et sur votre activité.

Dans cette dernière partie, l’enjeu consiste à déterminer si la taille de votre marché pourrait réduire ou augmenter. Ce travail passe par l’analyse des 6 dimensions suivantes :

  • Politique [Quel positionnement sur le champ politique pour cet environnement, es une dimension intrinsèquement liée ou au contraire éloignée, quelles sont les conséquences de ses rapports, les dangers, au contraires, les points positifs, à valoriser]
  • Economique [Comment se porte le marché, quelles ont été ses grandes crises et ses perspectives d’évolutions globales et en bourse]
  • Sociale [S’agit-il d’un environnement neutre socialement, ou au contraire spécifique, comment est-il considéré par les différentes catégories sociales, quelles crises sociales à t-il traversé, risque t-il d’en traverser d’autres dans l’avenir]
  • Technologique [Es un environnement numérique, inscrit dans les mouvances technologiques, quelles sont les conséquences positives et négatives des technologies dans cet environnement]
  • Ecologique [La dimension écologique est-elle importante dans cette environnement, est-elle respectée, prise en compte, au contraire considérée comme une lacune]
  • Légale [Que disent les réglementations, lois actées et à l’étude par rapport à cet environnement spécifique]

Ces six dimensions vont vous permettre de terminer votre Etude de marché avec un Regard aiguisé sur votre marché, vos concurrents et vos possibilités d’innovations.


Nous arrivons à la fin de ce STEP6 qui vous a permis, je l’espère, de comprendre le fonctionnement d’une Etude de marché et son intérêt pour créer un projet solide, réfléchi et complet. Je vous retrouve la semaine prochaine pour un STEP7 passionnant dédié au « Design Thinking » pour vous permettre une nouvel approche, sur le terrain cette fois.

En attendant, je vous souhaite une excellente semaine, pleine de dynamisme et de bonnes nouvelles.

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 5 « Trouver sa routine »

Entre les cours, la création de son entreprise et les autres projets, on fait comment ?

Lorsque j’ai découvert la possibilité d’être étudiante entrepreneuse, j’ai d’abord vu un gain de temps énorme, grâce à une anticipation de mon projet professionnel. En m’occupent de la création de mon entreprise en amont de la fin de mes études, je me donnais ainsi la possibilité d’une sécurité (en gardant le statut étudiant), tout en évitant le choc du vide professionnel après l’obtention de mon diplôme. Mais s’il y a bien une chose que je n’avais pas anticipé, c’est la galère de gérer en parallèle deux vie, soit deux emplois du temps et deux responsabilités et tout cela dans des journées de 24h (qui ne ce sont pas agrandies…).

Pour s’en sortir entre toutes ces obligations il faut s’organiser, mais ça on la déjà vu dans l’article n°4 de la série SERIAL ENTREPRENEUSE. Grâce à un rétroplanning bien ficelé et à un Business plan au carré, le projet prend forme et vos idées s’assemblent en même temps. Mais dans la vie de tous les jours, trouver le temps pour chaque tache s’avère bien plus complexe, avec les devoirs pour l’université qui viennent s’ajouter, les séminaires en plus, sans parler des urgences administratives à régler …

Se projeter en amont

Un temps pour tout

En juin, lorsque j’ai fait ma demande de statut étudiant.e-entrepreneur.neuse auprès du Pépite 94 rattaché à ma fac (UPEC), j’étais en parallèle entrain de finaliser mon projet Erasmus. Un double projet qui semble faire beaucoup mais qui pourtant, vous allez le voir, est plus que cohérent.

A ce moment là, j’ai déjà essayé de me projeter sur la potentiel organisation de mes journées entre le Master 2 en Espagne et mon projet entrepreneurial. Finalement, c’est la crise sanitaire et l’Universidad de Burgos (au sein de laquelle j’effectue mon Erasmus), qui m’ont apporté des solutions:

  • Le monde virtuel

Avec la pandémie, tout le monde s’est retrouvé obligé d’apprendre à travailler à distance, que ce soit pour le travail ou pour les cours. Une nouvelle routine de travail que j’ai suivi également puisque j’étais justement en stage de mars à juillet, en télétravail donc. Les outils numériques n’ont donc plus aucun secrets pour moi; TEAMS, ZOOM, OUTLOOK, GOOGLEDOC… Sans le savoir, j’avais trouvé une première clé pour réussir mon double parie Erasmus – Entreprenariat. Puisque tout se développait à distance (webinaires, entretiens, webateliers…), j’allais pouvoir travailler de n’importe ou, avec n’importe qui !

  • Les horaires espagnoles

Pour ceux.celles qui ne le savent pas, les espagnol.e.s vivent en décalé par rapport à nous, français.e.s. Les repas ont ainsi en moyennes deux heures de décalages (14h à la place de midi par exemple) et les écoliers ne travaillent que le matin, jusqu’à 14h, en continu. Grâce à ces horaires particulière, les facultés elles-mêmes se sont adaptées et ont divisé leurs horaires par niveau d’étude, afin de d’égorger les salles et de permettre aux étudiant.e.s de travailler et/ou avoir leurs propres activités à côté des cours. Ainsi, les Licences ne travaillent que le matin [de 9h à 14h en général] et les Master que l’après-midi [de 15h30 à 21h30 dans mon cas]. Autrement dit, grâce à ces horaires bien particulières, toutes mes matinées sont libérées de cours, en sachant que la grande majorités de nos rendus sont des travaux de groupe et un projet de recherche, avancé également en temps de cours !

Voilà comment, grâce à la situation sanitaire particulière et au hasard de ma destination j’ai pu diviser mes journées en deux, entre un projet entrepreneurial le matin et des cours de Master l’après-midi.

Une vision transversale

Bien évidement, le temps ne fait pas tout. Il aurait ainsi été extrêmement incohérent que je me contente de jongler entre deux emplois du temps, deux sujets, deux projets si ceux-ci n’avaient pas été cohérents. Or, dans mon cas précisément, ils le sont, cohérents, je dirais même plus, ils sont parfaitement emboités.

En effet, jusqu’à il y a encore 5 mois je n’avais pas le moins du monde pour projet de faire un second Erasmus [Comme vous pouvez le voir sur le blog Série Voyages, j’ai déjà effectué un premier échange en 2018 au Chili]. C’est un déclic très pragmatique qui m’a motivé à engager ces démarches: je n’avais pas assez de connaissances universitaires sur l’école inclusive, sujet au cœur de mes recherches et de mon projet entrepreneurial.

Aucun Master en Sciences de l’éducation spécialisé en inclusion n’existant en France, je me suis donc tournée vers l’étranger. C’est finalement mon amie Hanine (Muchas gracias!), avec qui je faisais mon Master 1 qui m’a trouvé le Master Ciencias de la Educacion Sociedad Inclusiva de la Universidad de Burgos, université en partenariat Erasmus avec l’UPEC.

Un choix universitaire cohérent donc. Je vous le confirme d’autant plus aujourd’hui alors que je viens de commencer les cours. Cela va ainsi me permettre une vision transversale permanente entre le projet concret que je suis entrain de créer grâce à mon statut d’étudiante – entrepreneuse et mes cours espagnoles, plus théoriques, spécialisés en inclusion scolaire.

Une opportunité d’autant plus intéressante qu’elle me permet d’ouvrir mon champ des possibles, de me sortir de ma zone de confort en m’offrant une vision différente de l’éducation. Des points non négligeables pour le futur de mon entreprise et son expansion, européenne et pourquoi pas, internationale …

S’atteler à une routine

Mise en route en douceur

Travailler seul.e et à distance c’est apprendre la rigueur, l’autonomie et l’organisation. Parce que quand la seule chose que tu sait c’est les choses que tu as à faire, sans avoir de manuel, de déroulé et de personnes pour te motiver, tu peut vite de retrouver dépassé.e.

Mon temps de travail sur mon projet entrepreneurial étant le matin et finissant les cours tard, les premiers jours ont été un enfer. Je me levé avec 5 réveils et en décalage, prenais 2 heures pour petit déjeuner et ne réalisais finalement que peu de taches sur mon temps imparti. Pour m’en sortir, je me suis finalement créer une routine de levé, me permettant d’émerger en douceur, de prendre le temps, tout en étant efficace au niveau de mes tâches à effectuer.

Dans cette routine, j’ai intégré non seulement des points évidents d’une routine matinale (levé, habillage, toilette, vaiselle …), mais également des points bien-être (10 min d’étirement, 5 min de méditation, lecture au petit déjeuner au lieu des écrans). Le but c’est de me lancer dans la journée sans me presser, tout en évitant de trainer.

Au niveau de mon organisation de travail, j’ai également intégré à cette routine un point des objectifs du jour (je le développe juste après) et un check de mes mails. Le but est de faire de chaque jour un nouveau départ, un nouveau STEP à franchir, tout en évitant de repousser au lendemain les taches basiques [On connait les mails auxquels on ne répond pas et qui restent en attente deux, cinq, dix semaines…].

Finalement, cette routine de mise en route se clôture par une heure à laquelle je dois me lancer dans mes tâches centrales sur jour. 9H30 dernier carra c’est lancement de la machine, simple, efficace et fonctionnel !

Des objectifs journaliers réalisables

Je suis actuellement entrain de finir un article à 23h, autant vous dire que cette partie là reste ma bête noire. Quand les choses à faire s’accumulent, il est difficile de prioriser, de même qu’il est extrêmement difficile de jauger combien de temps va nous prendre chaque tâche.

J’avais noté, corriger mon Business plan en 1h, j’en est mis 3. Je m’étais fixée, 2h pour finir de monter mon podcast, ça m’a pris 5h. Rédiger mon rétroplanning ? 4h au lieu de 2. Bref, ma vie est remplie de ces fails. D’autant plus que je suis maniaque et perfectionniste, donc le temps « perdu » dans des détails, c’est l’histoire même de mon existence.

Entre nous, je pense vraiment que ce genre de choses s’apprend avec le temps et l’expérience, nous sommes tellement tous.tes différent.e.s dans notre façon de travailler, de s’organiser … Peut être le mieux est-il encore de s’auto-observer pour comprendre combien de temps on met par tâche effectuée et de prendre ces éléments en compte dans la rédaction de nos prochains objectifs journaliers.

Quoi qu’il en soit, il vaut mieux prendre son temps et faire les choses biens, que faire les choses vite et les faire mal ! Fixez vous donc des objectifs journaliers réalisables en voyant plus petit que grand (je me parle également à moi-même), sinon croyez moi vous allez vite finir par tomber dans le piège ultime:

Oh et puis merde, je finirai demain!

L’art de la pause

Ecrans: risque de surdose

Travailler de chez soi c’est être au milieu de toutes les tentations impossibles et inimaginables: le lit (plus confortable que le bureau), la nourriture (oui, je vous vois) et bien sur, les écrans.

On a tous.tes essayé de travailler avec la télé, ou une vidéo YouTube en fond et on peut dire ce qu’on veut ça nous rend vraiment moins efficaces ! Mais le pire ça reste les pauses. Comme je gère mon projet entrepreneurial à distance, mon ordinateur est mon interface pour tout: mail, Business plan, rétroplanning, entretiens, webinaires, analyse de la concurrence … Bref, je passe mes matinées (et soirée généralement) sur l’ordinateur. Pourtant dès que je m’accord un temps de pause, la première chose que je fait c’est … attraper mon téléphone !

Passer d’un écran à un autre ce n’est pas se rendre service et encore moins prendre une vrai pause. De la même manière, scroller au réveil ou petit déjeuner avec une vidéo, c’est déjà se prendre la tête, alors que le tête justement on va l’avoir dans les écrans la majeure partie de la journée …

C’est là que la routine de mise en route, que l’on vient de voir, nous aide grandement. S’étirer, méditer, lire, tout cela sans écrans, c’est se donner le temps de bien débuter la journée. De même, au cour de celle-ci, une pause peut servir à ne rien faire, à lire, à dessiner, à courir, faire du vélo, de la broderie, bref, à déconnecter !

La transformation de la société à laquelle nous sommes entrain d’assister avec la généralisation du télétravail, nous amène à revoir en profondeur de habitudes de travail. Des habitudes que l’on doit encadrer dès le début si on ne veut pas se créer de nouvelles problématiques qui pourraient être désastreuses; c’est pas moi qui le dis c’est la fantastique philosophe, Julia de Funès !

S’arrêter c’est se donner le temps de réfléchir

Quand on est lancé, il est souvent difficile de s’arrêter. Pourtant, c’est justement en s’arrêtant que l’on prend de la distance sur ce que l’on est entrain de faire et que l’on peut prendre le temps de réfléchir.

En hyper active qui se respecte, mes temps d’arrêt sont généralement en action. A vélo, en marchant, en nageant, je déconnecte et prend le temps de réfléchir; relativiser, remettre en question, changer, questionner … C’est finalement là que les meilleures idées me viennent, sur le chemin de la fac à vélo, sous ma douche ou à pied, sur le retour des courses.

S’arrêter c’est aussi (trop) souvent éviter les crises de nerfs, les pétages de plombs. C’est essayer de se rappeler que rien n’est définitif et que tout problème à une solution. S’offrir une pause, une vraie pause, fait parti intégrante du processus de création, de réflexion, parce que le « faire », seul, ne suffit pas !

Après, bien sur, il faut apprendre à ne plus réfléchir, au couché notamment mais là honnêtement, je ne vais pas être de bon conseil [Et soyons clairs, je HAIS l’ASMR !]. Il faudrait d’ailleurs avoir également une routine de couché, pour réussir à décrocher en douceur, mais étant un oiseau de nuit j’en suis encore bien loin …


Nous arrivons à la fin de ce STEP 5 que j’ai pris énormément de plaisir à planifier, écrire et partager. Je voulais par ailleurs souhaiter la bienvenu à tous les nouveaux, beaux et belles Regard(s) qui nous ont rejoint suite aux posts de l’UPEC sur leurs réseaux sociaux, au plaisir de vous lire en commentaires ou sur le page Instagram de Regard le blog !

A la semaine prochaine, prenez soin de vous, des autres et … accordez-vous des (vraies) pauses …

Ella