Valparaiso, la ville aux milles couleurs
Elle est l’un des trésors inestimable du Chili, ancien port de pêche rustique, elle est devenue aux fils des années le repaire des artistes. A Valparaiso, l’art est une façon de vivre, de voir le monde. Ce n’est pas pour rien si le grand Pablo Neruda en a fait son domaine. Départ pour une terre, ou ciel et mer ne forment qu’un, en un tableau aux milles couleurs…
A deux heures depuis le capitale chilienne, la démarche est la même que pour la plupart des autres périples en un jour. C’est à la gare autoroutière que l’on vous donne rendez-vous pour le départ en bus (un toute les heure en haute saison), comptez en moyenne 7 000 pesos l’allée/retour.
Valparaiso, c’est l’œil chilien sur le pacifique, ou que vous soyez dans la ville celui-ci capte votre regard. Pour découvrir le bijoux, je vous conseil de ne pas vous attarder sur la ville basse, très urbanisée. Seul le musée (gratuit) de l’histoire naturel vaut le coup d’œil, très bien agencé, il vous emmène à la découverte de la faune chilienne et de ses secrets.
Mais le cœur de « Valpo » cela reste bien sa vieille ville. Perchée sur les hauteurs, celle-ci entame depuis quelques années une renaissance incroyable. Partout, sur les murs, les lampadaires, les pavés, l’art à envahie le paysage. Il ne s’agit plus d’une vieille ville à l’abandon, mais bien d’un musée à ciel ouvert dans lequel continuent d’évoluer des habitants aussi sympathiques que photogéniques.
Les cerros Concepcion et Alegre (classés par l’UNESCO), sont aujourd’hui les quartiers branchés de cette ville au sommet du monde. Pour y arriver, il vous suffit de suivre les escaliers, eux même customisés, qui vous amènent vers un labyrinthe hors du temps, place à la flânerie.
La visite se poursuit au détour d’une ruelle colorée. Pour trouver la maison de Pablo Neruda, l’enfant du pays, suivez les touristes et votre âme d’artiste. Au sommet de la colline avec une vue à 360° sur la mer, on comprend en entrant dans ce lieu fabuleux, d’où viennent les versets et mélodie de ce poète, si cher à la ville. La Sebastiana est bien plus qu’une maison, elle est le cœur de la « perle du pacifique », surnom donné à la ville par Juan de Saavedra, l’un des deux conquistador Espagnol l’ayant découverte en 1536.
Ainsi, si l’art permet de sauver les hommes, il permet aussi de faire renaitre les villes.
Je vous laisse emprunt de poésie et de couleurs et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article !
Ella