SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 21 «Première année entrepreneuriale: Bilan»

Le Grand Saut, une fois réalisé, donne un immense sentiment de liberté

Il y a un an, à quelques jours près, je postulais pour obtenir le statut Etudiant.e entrepreneur.se auprès du Pépite 3EF. Alors, en stage de Master 1 au sein de l’Institution France Education International, j’étais très loin de me douter de l’expérience que je m’apprêtais à vivre. Un an plus tard, alors que la pandémie mondiale s’est éternisée, j’ai réalisé mon année de Master 2, entre l’Espagne et la France, j’ai créé mon auto entreprise, donné des cours en tant qu’intervenante communication, j’ai développé mon blog en postant un article par semaine et réalisé 7 podcasts, malgré la distance. Cette année m’a apprise plus sur moi que les trois dernières années, mais surtout elle m’a montré que Le Grand Saut est le fruit de notre seule volonté.

Nous y sommes ! Le dernier mercredi de juin est arrivé, il est donc temps pour moi de faire le bilan de cette première année entrepreneuriale. Pour cela et afin de coller avec mes deux séries dédiées, je vais tout d’abord vous proposer les Trois leçons que j’ai apprise de mon expérience en tant qu’étudiante entrepreneuse, avant de vous partager ce que les rencontres que j’ai faite pour ma série Le Grand Saut m’ont permis de comprendre.

SERIAL ENTREPRENEUSE

L’entrepreneuriat est un sport d’équipe

Savoir demander de l’aide

Lorsque vient l’idée d’un projet, nous sommes souvent face à nous même. Pourtant, la création d’une entrepris,e ou même d’une association, est quelque chose de tellement complexe, que rapidement, nous ne pouvons gérer seul.e.

Comprendre cela, accepter d’être aidé.e, de demander de l’aide, c’est gagner beaucoup de temps. Parce que souvent il ne nous manque pas grand chose:

  • Des informations / Un support
  • Des contacts
  • Une compétence / un savoir-faire
  • Une formation / un atelier
  • Un financement / un coup de pouce financier

En fonction de la situation, prendre de la distance pour trouver le/a meilleur.e interlocuteur.trice pouvant être en mesure de nous soutenir peut vraiment faire la différence.

De même, au fur et à mesure que le projet se créer, il faut avoir conscience que de nouveaux besoins vont également apparaitre, des besoins matériels, financiers, humains qu’il faut combler, pour ne pas prendre le risque de se retrouver dépasser. Dans ce cas, n’hésitez pas à aller frapper à la bonne porte …

Les organismes publics / programmes de référence

Pour trouver le programme ou l’organisme qui correspond à vos besoins, je vous renvois au STEP2 de la série Serial entrepreneuse, dans lequel je développe les différentes possibilités par secteurs d’activité.

Le réseau Pépite France, ce sont, depuis 2014, 33 Pôles Étudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat (PÉPITE), partout en France. Divisés autour de deux systèmes intrinsèquement liés:

  • Le Statut National Etudiant(e)-Entrepreneur(se)s pour les étudiant.e.s et jeunes diplômé.e.s [une première mondiale]; vous permettant de construire et de développer votre projet en bénéficiant d’un accompagnement quelle que soit la démarche entrepreneuriale (individuelle, collective, à finalité économique et/ou sociale, innovante ou non, technologique ou non, avec création d’activités ou reprise d’entreprise ou autre structure juridique).
  • Le Diplôme National Etudiant(e)-Entrepreneur(se)s pour étudiant(e) et jeunes diplômé(e)s ayant obtenu le Statut National Etudiant(e)-Entrepreneur(neuse)s; permettant de valider votre projet entrepreneurial à la place d’un stage, de conserver vos droits de bourses même en ayant terminé vos études et également d’obtenir un diplôme reconnaissant vos acquis à la suite de votre projet entrepreneurial.

Dans les deux cas, Pépite France, vous propose un double accompagnement grâce à un système de tutorat: interne à votre université référente, avec un représentant du cadre professorale et externe avec un.e professionnel.le (entrepreneur.se ou pas), tout deux vous accompagnant tout au long de votre projet. A cela s’ajoute un large réseau de soutien sur toute la France, des aides au financement affiliées et même des espaces de coworking spécialement dédiés, en fonction des Pépites.

  • Les CCI | CHAMBRES DES COMMERCES ET DE L’INDUSTRIE

L’Etablissement Nationale CCI France, ce n’est pas moins de 126 établissements publics nationaux, régionaux et locaux, divisés sur le territoire français.

Concrètement, il s’agit là du réseau français dédié aux entreprise, de leur création (démarche, statuts, reconnaissance…), à leur fermeture, en passant par leur gestion (aide au financement, accompagnement à l’embauche…). CCI France concerne toutes les formes d’entreprise et d’entreprenariat (indépendant, société, freelance…) et la majorité des domaines d’intervention (Commerce, Industrie, Service, Environnement, Formation, Emploi, Innovation, Communication…).

Les porteur(se)s de projet y sont accueilli.e.s en fonction de leur spécificité (employé.e, chômeur.se, étudiant.e…), formé.e.s, accompagné.e.s… L’encrage régional des CCI leur permet une très bonne connaissance des bassins d’emploi, des besoins spécifiques régionaux et de grands réseaux professionnels en fonction de votre territoire d’implantation. Je note néanmoins, que comme tout organisme public ouvert au plus grand nombre, les places sont chers et l’accompagnement plutôt global, contrairement à un organisme spécifiquement dédié aux étudiant.e.s entrepreneur.se.s et jeunes diplômé.e.s comme vu avec Pépite France.

Pour les étudiant.e.s entrepreneur.se.s, BGE ADIL est affilié depuis cette année au programme Entrepreneurs #Leaders de la Région Ile de France. Un opportunité incroyable qui propose aux moins de 26 ans, aux bénéficiaires des minimas sociaux (RSA, ASS…) et habitants des quartiers politiques de la ville, trois formats d’accompagnements super complets, GRATUITS:

1- Bâtir mon projet: jusqu’à 12h de conseil dédiées à la création d’entreprise, du Business Plan au modèle de choix de statut juridique, en passant par la recherche de partenaire.

2- Financer mon projet: jusqu’à 50 000 Euros pour structurer financièrement son projet et un accompagnement à la mobilisation de fonds adaptés avec des partenaires de BGE ADIL.

3- Piloter mon entreprise: un accompagnement tout au long des 3 premières années de vie de votre entreprise, pour vous aider à développer votre réseau, construire un pilotage effectif, effectuer des recrutements pertinents…

Assurer une veille s’est être au bon endroit, au bon moment

Etre connecté, à son réseau, à son secteur d’activité

La veille c’est un peu comme la communication, dans notre démarche entrepreneuriale on a toujours tendance à la passer au seconde plan. Pourtant, c’est en étant connecté aux nouveauté que l’on peut en permanence répondre aux attentes et besoins de nos Personas, tout en observant les réactions de la concurrence.

Assurer une veille, cela fonctionne de plusieurs façons:

  • Sur les réseaux sociaux | Personnels et professionnels
  • Via les newsletter | Des entreprises, des organismes, des médias; partenaires et concurrents
  • Via les alertes des outils spécialisés | Définis dans le prochain paragraphes
  • Via les évènements | En ligne et en physique
  • Via les relations interpersonnelles | C’est autour d’un café (ou thé) que les meilleurs projets et partenariats son créés …

Attention, être en veille ne veut pas dire arrêter de vivre pour être à 100% dans son projet, dans son secteur et dans les nouveautés de la concurrence, mais ce la veut dire, se donner du temps pour garder un oeil sur tout ça. Et pour rendre cette démarche la plus simple possible il y a des outils à connaitre …

Les outils de veille pour faire la différence

Pour découvrir les outils et les techniques de veille dans leur globalité et en détails, je vous renvois à mon Instagram @Regardsleblog, j’ai créé une IGTV qui vous donne un apperçu complet des existants dans le domaine.

Tendances évolutives

  • Google Alerts

Tous les jours un rapport des dernier.e.s articles/vidéos/ podcast à partir d’un MOT CLE

  • Newsletter

L’ACTU en bref des journaux, entreprises, bloggeur.se.s,

  • Réseaux sociaux

Lien avec votre secteur d’activité et votre réseau par POSTS

Contenus de curations

Regrouper les flux RSS que vous suivez en une interface graphique

Interface de flux RSS à partager avec votre groupe de travail / vos collègues / vos ami.e.s

Un projet évolue, tout comme son.a porteur.se de projet

La dernière leçon que ces 12 mois d’entrepreneuriat est que l’on ne peut pas tout diriger et que donc, un projet évolue (au moins autant que nous…).

On en revient donc à mes deux mots préférés de cette série, Serial entrepreneuse: Organisation & Improvisation. Parce que oui, les deux vont de pair. L’organisation nous permet ainsi de tout mettre en oeuvre pour nous simplifier la vie; les bons collaborateur.trice.s, les bons outils, les bons financements … [Dans « bons », j’entends, ceux qui nous correspondent le mieux]. L’improvisation, elle, nous met dans un état d’esprit essentiel, celui qui dit, « ça va aller ». Parce que oui, il y a toujours une solution et si cette solution n’est pas en vous, alors c’est que vous devez vous tourner vers quelqu’un d’autre [Retour au premier point].

S’il y a bien quelque chose que cette année (ces années…) de pandémie mondiale nous ont appris, c’est que nous sommes des êtres capable d’adaptation (même lorsque la situation nous oblige à rester enfermé !). Cette capacité est essentielle en entrepreneuriat, parce qu’elle donne les clés face aux aléas d’une vie sans horaires, missions et rémunérations fixes !

LE GRAND SAUT

Avec 14 portraits à son actif, la série Le Grand Saut est devenue le deuxième poumon de Regardsleblog.fr. Au cours de ses rencontres, j’ai pu échanger avec des étudiant.e.s entrepreneur.se.s aux multiples projets, aux multiples parcours. Je vous parle aujourd’hui de ces trois observations que je tire de ces interviews…

A chaque secteur d’activité, ses projets

Tout d’abord, l’entrepreneuriat est possible dans tous les secteurs d’activité.

En santé: Marie-Anne a développé une solutions pour proposer des formations à distance sous la forme de Serious Games.

En Education: Danisha créais une plateforme pour lutter contre le harcèlement scolaire.

Dans la restauration: Thomas a créé une application pour proposer les meilleurs plans de soirée, pour les clients et les professionnel.le.s.

Des exemples, j’en ai 14 différents, tant aucun projets ne se ressemble. C’est ce qu’offre l’entrepreneuriat, une liberté de créer, d’imaginer, de développer des projets là ou on veut, avec qui on veut, quand on veut. Avec des compétences dans le domaine, des contacts, mais surtout de la détermination et de l’organisation l’entrepreneuriat est accessible à tous.tes.

Il n’y a pas de parcours type en entrepreneuriat

C’est la seconde observation que j’ai pu faire de ces 14 interview; il n’y a pas de parcours type en entrepreneuriat.

Ces dernières années, nous avons vu énormément de formations spécialisées se créer; en écoles de commerce, en IAE, en DUT. De l’extérieur, cela donne l’impression que l’entrepreneuriat requiert des compétences spécifiques qui necéssitent une formation particulière, mais ce n’est pas toujours le cas !

Oui ces formations donnent certainement de très bonnes clées, mais elles ne sont pas LA clée pour qu’un projet entrepreneurial fonctionne. Je suis la preuve de cette affirmation. Je n’ai aucune formation spécifique en entrepreneuriat et pourtant… En un an et grâce à l’accompagnement du Pépite et du programme Entrepreneur #LEADER [BGE Adil / Région Ile de France], j’ai créé une auto-entreprise, tout en développant un projet de société en Ingénierie pédagogique inclusive qui a gagné un prix au Concours de pitch du Pépite 3EF !

Les différent.e.s étudiant.e.s entrepreneur.se.s que j’ai pu rencontrer ont également confirmé cette idée:

Pauline & Alicia: étudiantes en école d’ingénieure; sans formation entrepreneuriale.

Stelio: étudiant en préparation mentale, sans formation entrepreneuriale.

Chahrazad: étudiante en Sciences de l’éducation, sans formation entrepreneuriale.

Une fois de plus, je pourrais continuer la liste, l’idée est toujours la même: le meilleur parcours pour vous lancer dans votre projet c’est le votre ! Parce que vous êtes le.a seul.e a avoir ces bagages, ces expériences, vous êtes la meilleure personne pour faire votre Grand Saut !

La plus difficile, c’est de sauter !

Ce n’est pas moi qui l’ai dit, c’est Nastasia dans le Portrait n°10 de la série Le Grand Saut

 Qui ne tente rien n’a rien. Tu ne prends pas de risque à ne pas essayer. De même, il faut essayer pour ne pas avoir de regrets. Et surtout, il ne faut pas oublier que l’un n’empêche pas l’autre. Il est ainsi possible de faire un master en imaginant, créant, son projet. D’autant plus que la seule chose que l’on risque de perdre c’est du temps et notre temps n’est-il pas notre plus belle richesse ?

En général, lorsque l’on a un projet en tête on a tendance à le repousser, attendant le bon moment, la bonne idée, les bon.ne.s collaborateur.trice.s … Mais dans cette attente, on ne fait rien.

C’est pourquoi j’ai appelé cette série Le Grand Saut, parce que c’est là que tout se jour. Quand on décide finalement de prendre le risque, d’essayer. Ce sera peut-être le premier essai d’une longue liste, mais au moins, on n’aura pas de regrets !


Nous voilà à la fin de ce STEP21 de la série Serial entrepreneuse, un beau bilan après une année riche en émotions. Je suis heureuse et fière d’avoir réussi à tenir le rythme, d’avoir réussi à vous offrir un article par semaine, entre conseils et portraits, malgré le Master, l’Erasmus, mes projets entrepreneuriaux et mon podcast en parallèle.

Je remercie une nouvelle fois Michaël Randrianifahanana, pour sa bienveillance et ses conseils pendant ces après-midi de correction et de relecture qui ont offert à ce blog, un nouveau Regard. Je vous remercie également pour vos commentaires, encouragements et partages qui ont offert à ce média de nouveaux.lles lecteur.trice.s et une certaine visibilité.

Je vous retrouve en septembre, après un été bien mérité, pleine de nouveaux projets et d’une flopée d’idées, en attendant prenez soin de vous et de vos rêves …

Ella

Le grand saut – Marie-Anne Le Ray

PORTRAIT N°14


Pour la quatorzième fois, je vous propose un portrait d’étudiant.e entrepreneur.se sur Regardsleblog.fr. Aujourd’hui, c’est à la rencontre de Marie-Anne que je suis partie, dans le monde très sélectif des Ecoles d’ingénieur.e.s et celui encore plus fermé de l’entrepreneuriat scientifique. Un échange passionnant en parfaite adéquation avec l’actualité de ces derniers mois, qui nous rappelle que des solutions sont créées chaque jour, pour nous simplifier la vie 

Portrait d’une entrepreneuse engagée, qui s’est lancée en entrepreneuriat en souhaitant d’abord répondre aux besoins des professionnel.le.s de son secteur …

Marie-Anne

Je vous laisse apprécier ce 14ème portrait aujourd’hui, le dernier de la saison … La semaine prochaine sera celle des bilans et des projets à venir, avant un été bien mérité !

Qui est-tu ?

Marie-Anne est passionnée par la littérature et la lecture, elle fait également de la natation et de l’équitation. Côté engagement, Marie-Anne s’est investie auprès de plusieurs associations lors de ses études, notamment pour accompagner des enfants avec la Trisomie 21 et pour favoriser l’éducation des femmes au Maroc.

En parallèle de ses études Marie-Anne a également fait du soutien scolaire auprès de publics décrocheurs. La question du sens est donc au cœur de sa démarche personnelle comme professionnelle. 

Quel est ton parcours ?

Après le bac Marie-Anne a fait une Prépa PCSI – Physique, chimie, sciences de l’ingénieur – pour préparer son entrée en Ecole d’ingénieur.e.s En suivant, Marie-Anne a intégré l’ISBS, école d’ingénieur en bio technologie à Créteil. En parallèle de sa dernière année en Ecole d’ingénieur, Marie-Anne a eu l’opportunité de doubler son parcours en faisant en parallèle un Master 2, Pharmacologie préclinique et clinique au sein de l’Université Paris Descartes.

Pour valider son Master 2, Marie-Anne fait actuellement un stage dans un laboratoire qui travaille notamment sur les conséquences des traitements donnés contre la COVID. Spécifiquement, ses missions concernent le séquençage d’échantillon pour vérifier s’il y a des mutations pendant et après les traitements. 

Ton Regard sur l’entreprenariat

Quand elle était plus jeune, l’entrepreneuriat faisait un peu rêver Marie-Anne. De loin, elle trouvé ça super intéressant de pouvoir créer sa propre entreprise, son propre projet. En entamant ses études, elle était pourtant loin de se douter qu’elle se lancerait elle aussi sous peu …

Ton Grand Saut

Un jour, il y a eu un appel d’offre de l’Etat français pour créer un Serious Game au service des formations. Avec des ami.e.s, Marie-Anne s’est intéressée à cet outil des Serious Games. En analysant l’appel d’offre du gouvernement, elle se rend compte qu’il demande non seulement la mise en place du Serious Game, mais également un suivi de 3 ans, un engagement sur le long terme qui ne les intéresse pas.

En parlant de cet appel d’offre dans son milieu, médical, Marie-Anne et deux amis, futurs associés, rencontrent un vif succès, notamment dans les centres d’accueil spécialisés. Pendant la COVID, ce sont ensuite les centres de formation qui sont venus vers eux pour pouvoir continuer à proposer, à distance, leurs formations.

Pour répondre aux besoins de leurs clients intéressés, Marie-Anne et ses associés ont alors créé un mini scénario, rapidement validé sur le terrain et qui les a amenés à développer leur projet plus concrètement.

Evolution de ton projet

Marie-Anne et son associé avait déjà créé leur première formation en demandant leur statut EE, en octobre 2020. C’est en se rendant compte qu’il fallait créer un site internet pour vendre leur solution qu’iels décident de faire la démarche pour se faire accompagner. En effet, autant iels avaient les savoir-faire techniques mais le côté numérique était loin d’être leur tasse de thé.

Depuis octobre, ça a été assez compliqué pour le projet. Néanmoins, le serveur et la formation ont été terminé et de nouvelles propositions leur sont parvenues dans la formation notamment. Le Pépite leur a notamment permis de se réorganiser, de se cadrer pour faire avancer leur projet au mieux. Grâce à sa marraine professionnelle au sein du Pépite notamment, Marie-Anne a eu plusieurs contacts pour se faire accompagner dans la création du serveur, une démarche longue mais qui lui apprend beaucoup.

Marie-Anne s’est lancée dans le défi avec deux amis : Marie-Anne en programmation, un autre, interne en pharmacie, aux scénarios et bibliographies compétentes et un dernier associé en commerce, pour vendre les formations.

Le troisième associé en commerce n’étant pas suffisamment investi, il a finalement quitté le projet. Aujourd’hui, Marie-Anne et son associé passent donc par des centres de formation pour vendre leurs formations aux institutions spécialisées.

Au niveau des difficultés rencontrées, toute la partie informatique du site internet, et non la programmation en soi, a été très compliquée ; comment déposer le jeu sur un serveur ? comment mettre des codes d’accès ? C’est d’ailleurs toute la difficulté de l’entrepreneuriat, il faut souvent se confronter à des savoir-faire et des compétences inconnues ; une difficulté qui peut rapidement devenir un atout en vous faisant travailler de nouvelles Skills.

Ton accompagnement

Marie-Anne est relativement satisfaite de l’accompagnement Pépite même si elle note qu’elle n’a pas vraiment le temps de lire les mails, ce qui lui empêche d’être toujours informée, dans les temps …. Marie-Anne relève malgré tout que l’on est très peu au courant de l’existence du Pépite lorsque l’on est en dehors. Comme l’avaient relevé Pauline et Alicia, elle trouve qu’il est difficile de connaitre toutes nos opportunités en tant qu’étudiant.e.s entrepreneur.se.s lorsque l’on n’a pas de contacts directs.

Marie-Anne et son associé n’ont pas rejoint de programme en parallèle et ne pensent pas en rejoindre sur le court terme. Néanmoins, Marie-Anne réfléchit à entamer une démarche d’accompagnement sur le long terme l’année prochaine, lors de son année de césure.

Tes perspectives d’évolution

Pour l’instant, le premier objectif de Marie-Anne et de son associé est de finir le serveur pour pouvoir distribuer leur première formation et développer de nouvelles formations. Il faut également qu’iels obtiennent la certification qualité Qualiopi afin d’avoir la reconnaissance d’état en tant qu’organisme de formation officiel. Cela leur permettra notamment de ne plus passer par des centres de formation extérieurs pour vendre leurs formations.

Marie-Anne souhaite faire une année de césure l’année prochaine et se consacrer au projet, une belle opportunité pour élargir son champ d’action et penser développement.

Et toi, qu’attend-tu pour te lancer ?

Faire la démarche de rentrer au sein du Pépite avec le statut EE permet d’apporter des contacts, ce qui fait toute la différence. Seul.e, tu ne peux pas y arriver et le point fort des Pépites est justement qu’ils réunissent plein de gens qui ont des compétences différentes qui peuvent faire la différence dans ton projet et ta démarche entrepreneurial

Nous arrivons à la fin de cet article, Le Grand Saut n°14. J’espère que vous avez apprécié autant que moi de découvrir le parcours et le projet de Marie-Anne, une des quatre gagnantes du Concours de pitch organisé par le Pépite 3EF fin mai ! Je remercie chaleureusement Marie-Anne pour m’avoir accordé un peu de son précieux temps, entre son double cursus universitaire et son projet.

Marie-Anne et son associé ont dû se former pour créer leur propre serveur de distribution afin de vendre directement leurs formations ;

Et vous, quelles compétences avez-vous acquises depuis le début de votre parcours entrepreneurial ?

Je suis très curieuse de lire vos réponses et partages d’expériences en commentaires ou sur la page Instagram de Regardsleblog.fr ! En attendant, comme toujours, je compte sur vous pour réagir à cet article, le commenter et me donner votre avis …

Belle semaine et bon courage à tous.tes les M2 pour la fin de rédaction de votre Mémoire [On est ensemble !] …

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 14 « Premier bilan »

6 mois après le début de mon expérience entrepreneurial improvisée il est temps de faire un premier bilan !

En juin dernier, en plein milieu de la crise sanitaire due au COVID-19, alors que j’effectuais mon stage de Master 1 au sein du Laboratoire Numérique d’Education au sein de la très prestigieuse institution d’Etat, France Education Internationale, j’ai eu une révélation. Déjà à l’époque, on prenait doucement conscience de la crise économique qui arrivait, tout en assistant impuissant au développement des innégalités dans le cadre scolaire, creusées avec le système d’école à la maison. Les mots chômage, crise et discrimination s’enmêlaient alors dans mon esprit pour finalement former deux évidences: Avant de me retrouver sans travail, j’allais créer mon propre emploi ET Il était temps d’allier mes deux secteurs pour répondre à un besoin exacerbé par la crise; le manque de COMMUNICATION en EDUCATION; Echo’le était né.

6 mois après, je suis passée de l’idée au projet, puis du projet à l’entreprise. D’ici quelques semaines les statuts d’Echo’le seront déposés et je serai officielement Cheffe d’entreprise, avant même l’obtention de mon diplôme de Master. Mais cette double vie, d’étudiante-entrepreneuse à laquelle je me suis confrontée et qui a pu se réaliser grâce au statut Etudiant entrepreneur des Pépites, a avant tout était semée d’embûches et de remises en questions. Pour revenir point par point sur ce que c’est derniers mois m’ont appris, je vous propose donc un petit article bilan, avant un break, bien mérité …

Routine: de la projection à la réalité

En septembre, avant le début de mes cours de Master 2 au sein de l’Université de Burgos et du formidable Master Sociedas y Educacion inclusiva [Oui parce que j’ai décidé de faire un Erasmus à ce moment là, que voulez-vous, le goût du risque…], dans ma tête tout était clair: le matin je travaillais sur mon projet d’entreprise, tout en gérant mon blog (1 article par semaine) et mon podcast (1 épisode par mois), et l’après-midi j’était en cours.

Dans les faits, et malgrè la mise en place d’une routine stricte (réveil, médidation, étirements, petit déjeuner, mails, tâches), la fatigue a vite pris le dessous, d’autant plus exacerbée par le rythme espagnol décallé qui me faisait finir les cours à 21h et donc coucher entre minuit et 1h…

Butée que je suis, j’ai voulu maintenir le cap, travaillant de plus en plus tard, me levant de plus en plus difficilement et rayant le concept de repos de mes week-ends. D’autant plus que le contexte ne m’a pas aidé … Longtemps protégé.e.s par les politiques décentralisées Espagnoles, nous avons évité un second confinement classique, MAIS rapidement nos possibilités de profiter et de se sortir le tête des cours se sont amoindries … Fermeture de la région, de la ville, des lieux culturels, des bars, des restaurants, impossibilités de se voir à plus de 3, finalement seules les facs sont restées ouvertes [Et oui c’est déjà beaucoup!] pendant la majorité du semestre. Après avoir attrapé moi-même la COVID, la mise à mal de ma vie sociale a fini de me renfermer sur mon travail et mes projets, au péril de mon équilibre et de ma santé mentale … Le froid et les courtes journées sont venues s’ajouter pour compléter ce merveilleux combo.

Il vaut-être clairs, mon Erasmus a été … particulier; mais comme toujours des points positifs existent;

  • L’organisation de mes journées en deux temps m’a permis de maintenir le cap en continuant à me donner des objectifs !
  • Mes cours, comme un phare dans la tempête, se sont maintenus et sont aussi incroyables que ce que j’attendais !
  • Les outils numériques m’ont permis de garder un contact permanant avec les Pépites et de suivre les ateliers & rencontres.
  • Mon entreprise se pose en solution face à la crise actuelle et chaque jour qui passsent me confirme sa nécessité …
  • Je peux cocher mille fois les cases: capacités d’adaptation, gestion des situations de crise et improvisation …

Malgrès tout une des principales raisons de la viabilité de ce paris fou aujourd’hui tient à un fil évident et souvent oublié:

JE N’AI JAMAIS ETE SEULE.

La nécessité de BIEN s’entourer

Une famille, une équipe

Des idées folles j’en ai régulièrement, mais ce qui fait que mes idées deviennent des projets c’est que je suis soutenue, toujours.

Et croyez-moi des idées folles j’en ai eu: candidature entant qu’élue académique, création du journal de mon lycée, mise en place de campagnes contre le harcèlement scolaire, un blog, un podcast, deux semestres à l’étranger (Chili & Espagne) et aujourd’hui la création d’une entreprise en parralèle de mon Master [et ce n’est que le début…]. A chaque fois, ma famille m’a soutenu, m’encourageant, suivant pas à pas les étapes, donnant leurs avis, m’acompagnant, de près ou de loin.

Pour beaucoup il s’agit d’évidence, mais j’ai bien conscience de la chance que j’ai. Pour être libre d’être et de faire, il faut d’abord avoir un socle solide sur lequel s’appuyer, c’est ce que m’apporte ma famille et mes proches, comme une équipe avec moi pour gagner les matchs.

Un équipe qui freine mes ardeurs régulièrement et qui me rappelle que travailler c’est bien mais se reposer c’est tout aussi important, ou encore que tout n’est pas l’ami du mieux, bref, l’équilibre vient de là et j’en est conscience, jour après jour …

Les Pépites, un cadre rassurant et motivant

Le statut d’étudiant entrepreneur je suis tombé dessus par hasard, même si le hasard j’y crois pas trop. Un post sur les réseaux sociaux de l’UPEC a attisé ma curiosité et fait remonter à la surface une idée mise de côté, celle de me lancer dans l’entreprenariat. Une fois de plus, alignement des planètes ou évidence, la crise saniatire avait repoussé les échéances de candidature, me donnant un laps de temps supplémentaire pour candidater. Il était précisé que le statut ne demandait aucune obligation de résultats, alors j’ai foncé.

Lors de l’oral j’ai surtout parlé des constats que j’avais pu tirer des conséquences de l’école à la maison en éducation et des solutions que je voulais apporter en cohérence avec mes compétences en communication et éducation. Le jury a été aussi réceptif que ma maitre de stage, Federica Minichiello, quelques semaines plus tôt. Les besoins étaient là, un statut pour m’accompagner aussi et même si tout rester à faire, je semblais sur le bonne voix.

Même pas un mois après être tombé sur le fameux post, me voilà donc étudiante-entrepreneuse, suivant ainsi le mot d’ordre de mon année 2020: IMPROVISATION.

Le fait de partir en Erasmus en parralèle aurait put être un frein, pourtant dès le début, Nicole Brzustowski, Responsable du pôle entrepreneuriat à la MIEE [Maison de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat Etudiant – UPEC] m’a soutenu, mettant en avant le maintien des évènements, à distance avec la crise. Effectivement, une fois de plus, la crise pourtant si négative, m’a apporté son lot de positif; la grande majorité des ateliers, conférences et rencontres se sont déroulées en ligne me permettant de les suivre au même titre que les autres porteur.se.s de projet, malgrès la crise et la distance.

Voilà donc ce que les Pépites [3EF et 94] m’ont apporté:

  • Des contacts : autant vers des porteur.se.s de projet que des professionnel.le.s passionants et passioné.e.s
  • Des outils et leurs notices pour rentrer dans l’entrepreunariat du bon pied : Business plan, Comptabilité, Numérique responsable …
  • Des conseils et retour d’expérience: partir de ce qui a été vécu c’est gagner du temps et des tips qui peuvent faire toute la difference
  • Des opportunités: en travailler comme intervenante communication pour le Pépite j’ai pu travailler ma posture de professionelle tout en mettant un peu d’argent de côté pour déveloper mon projet en toute sérénité
  • Un sécurité: en plus de nous permettre de travailler sur notre projet à la place de notre stage de fin d’étude, le statut peut être prolongé et ainsi nous permettre de conserver notre statut étudiant et tout ses avantages

Bref, pour moi, les Pépites sont une richesse incroyable de notre système français, pourtant peu reconnue et exploitée, alors partageons là pour qu’un maximum de personnes puissent en profiter et ainsi transformer leurs idées en projets !

Entrepreneur #LEADER, le programme qui fait la différence

Vous commencez à me connaitre et savez que saisir des opportunités est une de mes spécialités. Le programme Entrepreneur #LEADER est une preuve supplémentaire que la Veille et l’Improvisation sont des clés à la Réalisation.

Ainsi, j’ai découvert le programme grâce à une Newsletter du Pépite 3EF et sur le moment je n’y est pas vraiment cru … Un accompagnement d’une telle ampleur, complètement gratuit, il n’y avait que la Région Ile-de-France pour se le permettre … Quoi qu’il en soit, une fois de plus, je me suis retrouvée au bon endroit au bon moment et j’ai donc saisi cette opportunité.

Plusieurs mois plus tard je ne le regrette pas mon choix, bien au contraire. Grâce au programme je me suis vu attitrer un conseillé BGE ADIL qui me suit tout au long de mon projet, me donnant des objectifs et cochant avec moi les points essentiels de la création d’entreprise. Dès le début de mon accompagnement, il créé ainsi un dossier qu’il va compléter au fur et à mesure avec les documents que je vais créer ou que nous allons compléter ensemble pendant le suivi. De la Fiche projet initiale jusqu’au Plan Financier en passant par le Business plan et l’Analyse de la Concurrence tout est ainsi archivé, classé et mis à jour. Chaque entretien permet également de compléter un tableau de suivi avec les sujets abordés, les documents complétés et ce qui est à faire et à compléter pour la session prochaine.

Ces points réguliers me permettent 5 avantages non négligeables dans la mise en place de mon projet:

  • Me donner des objectifs, des STEPS réguliers à atteindre pour avancer
  • M’aider à prioriser mes actions tout en organisant mon emploi du temps global
  • M’offrir un référent professionnel pour répondre à mes questions liées à la création d’entreprise
  • M’accompagner spécifiquement dans la création de mon Plan Financier et dans ma recherche de fonds
  • Me guider dans mes démarches administratives notamment dans la création du Statut de l’entreprise

Créer une entreprise est un challenge, d’autant plus en étant en parallèle étudiant.e, c’est pourquoi ce programme est aussi formidable. En nous offrant un accompagnement PERSONNALISE et REGULIER, à travers des sessions d’1h en moyenne tous les 15 jours, la Région Ile-de-France et BGE ADIL nous donnent les premières clés pour créer notre entreprise et rentrer dans le grand bain, sans pressions ni obligations.

Une fois de plus, il s’agit là de la preuve que des aides et soutiens existent gratuitement, il suffit de Veiller, au bon endroit …

Leçons d’une expérience et règle de trois

L’art de l’anticipation face à l’incertitude

S’il y a bien un mot qui représente cette année 2020 c’est ce mot: INCERTITUDE.

Les mois passent et pourtant nous n’avons toujours pas l’impression de voire le bout du tunnel. Les vaccins donnent de l’espoir, mais nous savons d’or et déjà que la crise économique va remplacer la crise sanitaire, continuant à obscursir l’avenir des entreprises et des entrepreneur.neuse.s. Pourtant, il faut bien continuer à avancer … En tout cas, aujourd’hui, au milieu de mon année entant qu’étudiante entrepreneuse je tente, comme tous.tes de continuer à avancer, sur ce qu’il est possible de réaliser à distance, pour rester dynamique et éviter à tout prix de mettre mon projet en StandBy.

L’avantage du Statut Etudiant Entrepreneur des Pépites nous offre justement une anticipation; en débutant notre projet entrepreunarial dès nos études ou directement à la fin de ceux-ci, tout en étant protégé.e par le statut étudiant. Cette marge de manoeuvre nous permet de réaliser les démarches administratives, en amont du dépôt de Statut de notre entreprise (nombreuses en France), sans être dans l’Urgence; Urgence financière (nous continuons à toucher nos bourses), Urgence sociale (nous continuer à toucher les APL), mais également Urgence universitaire (en nous permettant de remplacer notre stage par notre projet entrepreneurial).

Ainsi, en anticipant, il est plus facile de réagir dans l’urgence et d’être prêt.e à tout changement de plans. Par exemple, en réalisant dès le début de votre projet un dossier global de celui-ci(présentation, objectifs, public, concurrence, budget…), vous êtes prêt.e.s à tout moment à envoyer votre projet à de potentiels financeurs. De la même façon, en ayant un barême de tarifs (en cohérence avec vos charges et autres frais) et des fiches produits et/ou procédures par services, vous êtes déjà opérationnel.le.s pour présenter votre projet, vos objectifs et organisations à de potentiel.le.s collaborateur.trice.s.

Tout ces documents, dossiers, vous seront utiles quoi qu’il arrive; même dans l’urgence, dans la crise, face à des changements de contextes, de plans. Ils sont au coeur de la démarche entrepreneurial et lorsque dans quelques mois vous serez dans le rush entre réponses à vos premiers clients et communication de votre projet, vous serez très heureux.seuses de les avoir anticipé …

Faire au mieux puis lâcher prise

« Advienne que pourra« 

Une fois que vous avez coché la plupart des cases, que vous avez réalisé les différentes documents essentiels, mis en place votre communication, défini votre public cible et les contacts prioritaires, que votre Plan Financier est bouclé, il est temps de faire confiance. Faire confiance à sa bonne étoile, à l’élignement des planètes, mais surtout à son projet et à soi-même.

Le mieux est l’ennemi du bien. Après promis j’arrête avec mes citations bateaux, mais tout ça pour vous dire que pour réussir il faut se lancer. C’est aussi simple que ça. Se lancer. Ce n’est certainement en perfectionnant votre projet indéfiniment que vous allez arriver à vos fins. De même, l’échec n’est pas un drame, bien au contraire c’est une opportunité, une opportunité de sortir de votre zone de confort, de vous remettre en question et de vous relever plus fort.e et motivé.e que jamais.

Ainsi, s’il y a bien une chose à retenir c’est que votre première version de produit ne sera jamais la meilleure. votre premier client ne sera jamais pleinement satisfait et vous devrez travailler dure avant d’être vous-même pleinement épanoui.e avec votre produit/service.

Ceraines vont même jusqu’à dire que si une application est parfaite dès le début c’est qu’elle arrive trop tard … Parce que répondre à un besoin c’est travailler dans l’urgence pour satisfaire au plus vite, plus que travailler dans le temps, car alors, le besoin aura disparu. Ainsi, de la même même manière qu’une pièce de théâtre existe pleinement que face à un public, votre produit/service doit être confronté à ses client.e.s/ utilisateur.trice.s pour exister et s’épanouir pleinement.

Tout ne repose donc pas sur vous. Au contraire, vous faites de votre mieux, puis le projet s’épanoui et commence alors à dépendre d’autres. C’est un conseil souvent difficile à entendre car entant qu’entrepreneur.neuse.s nous avons tendance à vouloir être toujours dans l’action, quitte à braser du vent. Mais c’est ici une perfectionniste et une stressée de la vie qui vous parle aujourd’hui, croyez moi d’expérience;

Lâcher prise permet de laisser venir les opportunités et surtout d’apprendre à écouter ses intuitions !

Ma règle de trois – C.O.N

Honnêtement je n’ai pas fait exprés, pour le sigle, mais au moins cela va vous permettre de le retenir !

[Ah, l’art de la communication]

Je crois profondément que ce donner des lignes à suivre, tout comme la projection, cela permet de maintenir le cap et de revenir à l’essentiel quand on a tendance à se laisser emporter par les évènemenst. Voici donc mes trois mots d’ordre pour ne pas me perdre dans la tempête de l’entrepreneuriat:

Cohérence

Je le répète et le re-répète pour la communication et cela fonctionne avec tout votre projet dans son ensemble, être cohérent, en terme de ton, d’objectifs, de valeurs, de public cible, de services, de couleurs, c’est vous forger une Image de Marque professionnelle, qui va perdurer dans le temps !

Organisation

Les listes, emplois du temps, Post Its et classeurs sont vos meilleurs amis. Qu’ils soient papiers, numériques, mentaux ou physiques, ils vont vous permettrent de poser vos idées et de vous retrouver entre les multiples tâches que vous avez à réaliser. Parce que entrepreneuriat demande pleins de casquettes différentes, vous devez vous organiser pour ne pas vous perdre entre tous vos rôles et garder le cap, coûte que coûte.

Nuance

En général dans la vie, les choses sont plus grises que blanc ou noir, dans l’entrepreneuriat d’autant plus… Il va falloir passer du baume sur vos objectifs, prendre de la distance face à des refus et surtout apprendre à relativiser. Rien n’est définitif et certaines fois il faut juste passer à autre chose. De la nuance aussi parce que la fatigue, la pression et l’excitation ont tendance à brouiller notre vision [Vous avez remarqué ?], alors il faut savoir prendre de la distance et nuancer !


Voilà. Nous y sommes. La première partie de cette série Serial entrepreneuse arrive à sa fin. Je suis fière de mon bilan, fière de cette course de fond, loin d’être terminée, fière de cette folie douce qui devient doucement un grand et beau projet.

Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année et un magnifique passage vers une nouvelle ère. Il faut de nouveaux départs comme celui-ci pour faire la différence et comme toujours je suis des enthousiastes, des optimistes, cette nouvelle année sera belle. Alors, à l’année prochaine …

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 4 « (S’)Organiser »

(S’)Organiser pour mieux avancer

Lorsque l’on regarde de l’extérieur le nombre de choses à faire pour créer une entreprise, cela nous semble insurmontable. Entre les documents administratifs à n’en plus finir, la charte graphique aussi complexe qu’importante, les questions judiciaires et financières indéchiffrables et l’approche stratégique bien trop abstraite, c’est la panique ! Il est alors temps de sortir nos nouveaux meilleurs ami.e.s d’entrepreneur.se.s: les listes, rétroplannings, Business plans et autres outils d’organisation…

S’organiser c’est faire preuve de discipline mais c’est surtout, je pense, trouver les trucs et astuces qui nous aide à avancer au mieux. Moi qui suis maniaque et stressée de nature, il me faut des petits objectifs sur le court terme – par jour ou semaine – pour avancer au mieux, tout en allant vers des STEPS centraux sur le long terme. Pour d’autres, des gros objectifs – par mois – suffirons à les motiver et les pousseront à avancer. Quoi qu’il en soit, il y a des outils majeurs dans la vie entrepreneurial qui peuvent nous simplifier les choses en rendant notre projet plus fluide et concret.

Organisation globale

Fiche de synthèse du projet

Au tout début du projet, faire une fiche de synthèse peut vous permettre de poser à plat les informations que vous avez, et de faire ressortir celles que vous n’avez pas. Ainsi vous savez clairement ce qui vous reste à faire et ce qui est à améliorer.

Méthodiquement, je vous conseille un document en 10 grandes parties:

1- Description du projet: constat, solutions proposées, objectifs globaux

2- Les services-produits proposés: en développant clairement toutes vos idées

3- Public: âge, catégorie socio-professionnelle, spécificités

4- La zone d’implantation: géographique, académique, si plusieurs lesquelles et pourquoi

5- Concurrence: il s’agit là d’une première analyse de la concurrence; rapide

6- Caractéristiques du marché: public ? privé ? ouvert ? fermé ? innovant ?

7- La réglementation: caractéristiques spécifiques à votre secteur / marché

8- Stratégies de commercialisation et de communication: par quels moyens et outils souhaitez vous vendre et communiquer sur votre produit/service ?

9- Opportunités: actualité spécifique, besoins cohérents …

10- Points forts / points de vigilance: par rapport à votre expérience, vos lacunes, votre projet, ses lacunes

L’idée, c’est vraiment de poser les choses, pour vous organiser (mot clé de cet article), mettre au clair votre projet, mais surtout à partir d’éléments qui vont vous être utiles par la suite. En effet, le fiche de synthèse est avant tout une introduction au Business plan, plus complet qui va venir ensuite.

Business plan

Même s’il ne s’agit pas là de l’ordre conseillé pour la réalisation de ces documents, je souhaitais vous parler du Business plan dans l’organisation globale, car; plus qu’un document majeur dans votre projet entrepreneurial, celui-ci va vous permettre d’étirer votre projet.

En allant dans les détails, au fur et à mesure, tout en restant sur le même document, vous avancez pas à pas sans vous mettre mettre directement la pression quant à un objectif de résultat. Le plus important n’est pas ici de faire directement un document parfaitement ficelé mais plutôt de vous en servir comme fil rouge dans l’organisation et la planification de votre projet.

Par la suite, une fois mis au propre et organisé votre Business plan va vous servir notamment comme plan de financement – pour des demandes de subventions ou de prêts – , mais également comme plan stratégique – pour des recherches de collaborateurs notamment.

Je vous conseille, une fois de plus, le site BPI France pour la création de votre Business Plan: https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/previsions-financieres-business-plan/business-plan/faire-son-business-plan

Sinon, les organismes de financement, couveuses et autres services d'aide à l'entreprenariat (Pépite France, BGE ADIL...) peuvent également vous fournir des modèles lors de séances d'accompagnements.

Organisation temporelle

Rétroplanning du projet

Le temps, c’est de l’argent. En tout cas c’est ce qu’on dit, moi je crois surtout qu’une perte de temps pas mauvaise organisation, c’est de la perte d’argent … mais surtout d’énergie !

Soyons clairs, votre projet ne va pas se réaliser en un jour. C’est notamment pour cette raison qu’il est important de réussir à prendre de la distance sur ce que nous sommes entrain de faire pour se projeter sur le long terme.

Le long terme ça veut quoi ? Tout dépend du temps que vous avez et du temps que vous vous donnez pour réaliser votre projet. 6 mois, 1 ans, 5 ans, cela dépend de chacun, des moyens engagés (humains, financiers…) et de la situation du marché. Tant de facteurs qui vont déterminer votre temporalité.

Une fois cette temporalité déterminée, vous devez réussir à séquencer dans le temps les taches clés afin d’avancer de façon stratégique. Le plus simple est de vous donner trois grandes phases pour votre rétroplanning:

1er: Construction du projet – nom, solution, concurence … [voir STEP3]- et création de la charte graphique

2ème: Création du statut administratif, recherche de financement et prospection de clients

3ème: Mise en fonctionnement, réalisation des premiers projets et réajustements

Ce n’est là qu’un plan parmi d’autres bien sur. Quoi qu’il en soit c’est de celui-ci que je suis partie pour réaliser mon propre rétroplanning, tout en gardant en tête que celui-ci reste avant tout un fil rouge modifiable au gréé des évènements, changements et réajustement.

Spécifiquement, il s’agit là de réaliser un tableau avec code couleurs (une couleur pour chaque phase), auxquelles vous associez les tâches dans une première colonne. Dans une seconde, vous précisez la séquence par jour, semaine ou mois (ex: SEM1-SEM3) et donc le nombre de jour, semaine pour la tache (ex: 3).

Au fur et à mesure que vous avancez dans le tableau vous avancez dans votre temporalité, ce qui vous permet de connaitre exactement à combien de temps va correspondre votre projet (pour moi, 49 semaines +).

Planning séquentiel

Pour rentrer dans les détails, il vous faut ensuite positionner votre projet dans une stratégie plus spécifique. Ainsi en reprenant les trois phases de votre rétroplanning (ou pas d’ailleurs), vous développez:

  • Par champs d’actions: charte graphique, stratégie, communication, financier, juridique…
  • Par tâche: quel besoins (humains et financier), quelles difficultés ou facilités
  • Par objectif: Business plan, rétroplanning, logo…
  • Par mois ou semaine: les essentiels à effectuer, les points à préciser, ce qui n’a pas été fait
  • Par personne: si vous êtes plusieurs dans l’équipe cela peut vous permettre de diviser le travail au mieux

Ce planning plus spécifique s’adapte à vos besoins, envies … et à votre temps ! Quoi qu’il en soit il doit être simple d’utilisation. Favorisez ainsi les graphiques et titres à la rédaction, tout en y ajoutant des codes couleurs. Je trouve personnellement que la forme du tableau est la mieux pour ce genre d’exercice mais tout dépend de votre fonction de travailler.

Organisation stratégique

Business Modèle CANVAS

Le Business Modèle CANVAS est l’un de ces outils spécifiques d’organisation que j’ai pu découvrir grâce à mon accompagnement avec BGE ADIL. Sous forme d’un tableau [que vous pouvez voir ci-dessous], celui-ci vous permet de mettre en perspective les différents éléments centraux de votre stratégie de marque en création:

  • Partenaires clés
  • Activités clés
  • Ressources clés
  • Offre
  • Relation client
  • Canaux de distribution
  • Segments de clientèle
  • Structures des coûts
  • Sources de revenus

Que ce soit par écrit ou via un outil numérique, ce tableau permet une visualisation claire des éléments stratégiques de votre projet. Il peut être également intéressant de se donner l’objectif de refaire le Business Modèle CANVAS tous les 6 mois ou 1 ans, pour voir les évolutions du projet, et au contraire, les éléments qui restent stables.

Benchmark

Enfin, en bonne communicante que je suis, je ne pouvait finir cet article sur l’organisation sans parler du Benchmark. Parce que partir de ce qui est permet de poser les bases d’un projet: ce que l’on veut, ce que l’on one veut pas, pourquoi…

Concrètement le benchmark c’est une analyse complète de la concurrence. Par une analyse approfondie des performance des produits et services des entreprises et institutions concurrentes, vous êtes ainsi en mesure d’optimiser votre propre service ou produit.

Pour réaliser un benchmark de base, il y a trois séquences clés:

1- La veille concurrentielle: Autrement dit, suivre de près les actualités de la concurrence [Sorties de produits/services, évolutions de direction, campagnes de communication, outils marketings…]

2- L’analyse des modes de gestion et d’organisation: Savoir comment sont organiser les entreprises concurrente en terme de politique de direction, de ressources humaines et de valeurs internes

3- Observation des outils en communication et marketing: Comprendre comment une entreprise communique et vend c’est accéder aux rouages du système [Choix du numérique, les valeurs mises en avant, la charte graphique et sa justification …]

En français, Benchmark signifie étalon ou repère; partir de ce qui est déjà fait va vous permettre de vous positionner en fonction de votre projet, des valeurs que vous souhaitez prôner mais également de votre positionnement entant que dirigeant.e.

La Benchmark, tout comme le Business plan, le Business Modèle CANVAS ou encore le rétroplanning, vous offre un outil d’organisation pratique et évolutif, vous suivant tout au long de votre projet.


Nous arrivons à la fin de ce STEP4, les choses prennent forme, on (s’)organise et se découvre des capacités insoupçonnées de patience, de rédaction ou encore de mise en perspective …

Sur ce, je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article, on garde le cap,

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 2 « Poco a poco »

De l’idée au projet

Passer d’une d’une idée, abstraite, incertaine, floue, à un projet, c’est avant tout statuer que cette idée là, on veut en faire quelque chose, quelque chose de concret. Or pour moi, il s’agit là de l’étape la plus importante d’un projet entrepreneurial. Une fois ce pas essentiel franchi, reste tout le reste: Par ou on commencer ? Avec quels moyens (humains et financiers) ? Quel cadre l’égal en étant encore étudiant.e ? Comment s’organiser ? Ou trouver de l’aide ? Aujourd’hui, on se penche donc sur l’ébauche d’un projet entrepreneurial.

Entant qu’étudiant.e ou jeune diplômé.e on se sent souvent perdu entre les obligations que ces statuts comportent (réussir ces études, trouver un stage, gagner en indépendance, trouver un premier emploi à la hauteur de notre diplôme…) et nos envies. Alors quand finalement on franchit le pas de se lancer dans l’entreprenariat c’est une floppé d’émotions et de contradictions qui nous envahissent. Pourtant des organismes – publics et privés – des sites et des statuts pour nous aider, il en existe, encore faut-il les trouver…

Pépite France – Le réseau des étudiant(e)s-entrepreneur(se)s

Et oui quand je vous dit qu’il existe des choses; des organismes, des sites, des statuts pour nous accompagner dans notre création d’entreprise entant qu’étudiant.e ou jeune diplômé.e, c’est au point ou en France il existe un réseau dédié. Qui plus est, un réseau d’état, public donc et affilié avec les universités et écoles post-bac. Autrement dit, le réseau Pépite France, ce sont, depuis 2014, 33 Pôles Étudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat (PÉPITE), partout en France. Divisés autour de deux systèmes intrinsèquement liés:

  • Le Statut National Etudiant(e)-Entrepreneur(se)s pour les étudiant.e.s et jeunes diplômé.e.s [une première mondiale]; vous permettant de construire et de développer votre projet en bénéficiant d’un accompagnement quelle que soit la démarche entrepreneuriale (individuelle, collective, à finalité économique et/ou sociale, innovante ou non, technologique ou non, avec création d’activités ou reprise d’entreprise ou autre structure juridique).
  • Le Diplôme National Etudiant(e)-Entrepreneur(se)s pour étudiant(e) et jeunes diplômé(e)s ayant obtenu le Statut National Etudiant(e)-Entrepreneur(neuse)s; permettant de valider votre projet entrepreneurial à la place d’un stage, de conserver vos droits de bourses même en ayant terminé vos études et également d’obtenir un diplôme reconnaissant vos acquis à la suite de votre projet entrepreneurial.

Dans les deux cas, Pépite France, vous propose un double accompagnement grâce à un système de tutorat: interne à votre université référente, avec un représentant du cadre professorale et externe avec un.e professionnel.le (entrepreneur.se ou pas), tout deux vous accompagnant tout au long de votre projet. A cela s’ajoute un large réseau de soutien sur toute la France, des aides au financement affiliées et même des espaces de coworking spécialement dédiés, en fonction des Pépites.

N'hésitez pas à vous rendre sur le site officiel Pépite France, pour plus d'informations, des contacts dans votre région et les démarches à suivre pour demander le statut: https://www.pepite-france.fr/

Les CCI – Chambres des Commerces et de l’Industrie

D’autres auraient certainement commencé par là, mais dans notre cas précis, d’étudiant.e.s et jeunes diplômé.e.s, mieux vaut encore être accompagné.e avant de se plonger dans le monde complexe des CCI. Parce que l’Etablissement Nationale CCI France, ce n’est pas moins de 126 établissements publics nationaux, régionaux et locaux, divisés sur le territoire français.

Concrètement, il s’agit là du réseau français dédié aux entreprise, de leur création (démarche, statuts, reconnaissance…), à leur fermeture, en passant par leur gestion (aide au financement, accompagnement à l’embauche…). CCI France concerne toutes les formes d’entreprise et d’entreprenariat (indépendant, société, freelance…) et la majorité des domaines d’intervention (Commerce, Industrie, Service, Environnement, Formation, Emploi, Innovation, Communication…).

Les porteur(se)s de projet y sont accueilli.e.s en fonction de leur spécificité (employé.e, chômeur.se, étudiant.e…), formé.e.s, accompagné.e.s… L’encrage régional des CCI leur permet une très bonne connaissance des bassins d’emploi, des besoins spécifiques régionaux et de grands réseaux professionnels en fonction de votre territoire d’implantation. Je note néanmoins, que comme tout organisme public ouvert au plus grand nombre, les places sont chers et l’accompagnement plutôt global, contrairement à un organisme spécifiquement dédié aux étudiant.e.s entrepreneur.se.s et jeunes diplômé.e.s comme vu avec Pépite France.

De même, n'hésitez pas à vous rendre directement sur le site officiel de l'Etablissement National CCI France et sur les sites de vos CCI régionaux: https://www.cci.fr/web/portail-acfci/accueil

Les organismes privés spécialisés

BGE ADIL

Depuis 1980, BGE ADIL est un organisme privé accompagnant dans leur projet les créateurs et développeurs d’activités. Sur leur site vous pouvez en quelques clics vous créer un compte et avancer pas à pas dans votre création d’entreprise, grâce à des articles très complets, des modèles de financements et même un Business Plan interactif.

Pour aller plus loin, BGE ADIL vous propose un premier rendez vous gratuit pour faire le point sur votre projet et vous proposer ensuite un suivi cohérent en fonction de celui-ci.

Pour les étudiant.e.s entrepreneur.se.s, BGE ADIL est affilié depuis cette année au programme Entrepreneurs Leaders de la Région Ile de France. Un opportunité incroyable qui propose aux moins de 26 ans, aux bénéficiaires des minimas sociaux (RSA, ASS…) et habitants des quartiers politiques de la ville, trois formats d’accompagnements super complets, GRATUITS:

1- Bâtir mon projet: jusqu’à 12h de conseil dédiées à la création d’entreprise, du Business Plan au modèle de choix de statut juridique, en passant par la recherche de partenaire.

2- Financer mon projet: jusqu’à 50 000 Euros pour structurer financièrement son projet et un accompagnement à la mobilisation de fonds adaptés avec des partenaires de BGE ADIL.

3- Piloter mon entreprise: un accompagnement tout au long des 3 premières années de vie de votre entreprise, pour vous aider à développer votre réseau, construire un pilotage effectif, effectuer des recrutements pertinents…

Grâce à la Pépite 3F au sein de laquelle j’ai pu obtenir mon statut d’étudiante – entrepreneuse, tout en restant étudiante en Master Sciences de l’éducation au sein de l’UPEC (Université Paris Est Créteil), j’ai pu saisir l’opportunité du programme Entrepreneur Leader. Une expérience que je me ferai un plaisir de vous partager au cours des prochains mois sur mon Instagram, Regard le blog, Story Entreprenariat !

BPI FRANCE

Banque publique d’investissement à ses débuts, BPI FRANCE c’est au fur et à mesure spécialisé dans l’accompagnement des projets entrepreneuriaux, grâce notamment à trois accélérateurs PME et Startups lancés en 2015. Depuis 2019, BPI FRANCE c’est également BPI FRANCE Création avec un service spécialement dédié à ceux (et celles j’espère…) qui entreprennent sur tout le territoire français.

Grâce à un Pass en ligne il vous est possible de numériser votre création d’entreprise en la documentant, grâce à divers articles et Foires aux questions très complètes, tout en rédigeant au fur et à mesure votre projet via votre Pass en ligne.

La librairie et l’encyclopédie proposées sont également un très bon moyen de se renseigner par thématique, avant d’aller plus loin, notamment avec un accompagnement avec un.e conseiller.e spécialisé, en ligne ou en présentiel.

Pendant la période de confinement qui à également signé pour moi le début de mon aventure entrepreneuriale j’ai ainsi pu suivre plusieurs Webinaires gratuites, proposées par BPI FRANCE Création, très complètes et interactives (Quel statut pour mon entreprise ? notamment).

En vous partageant ces différents organismes, sites et entreprises spécialisé.e.s, j’espère vous avoir donné de premières clés intéressantes pour vous aider dans le début de votre grande aventure entrepreneuriale.

Avant de clôturer ce nouvel article, je voulez vous partager également deux entrepreneuses qui m’inspirent chaque jours sur les réseaux sociaux en partageant leurs propre expérience, entre petites galères et grandes joies:

My Better Self: Entre sa Chaine YouTube et sa série Etudiante Entrepreneuse, son podcast In Power et sa page Instagram, de son pseudo, Louise est une inspiration de la première heure, dynamique et engagée, à suivre d’urgence !

Marie Eloy: Présidente du réseau d’entrepreneuse Bouge ta boite & de Femmes et territoire, animatrice du podcast des Echos, Elles ont osé, Marie est un référence dans le monde de l’entreprenariat féminin, et il y a de quoi ! Son LinkedIn est la mise à jour dynamique qui me rappelle que nous sommes un peu plus chaque jour à entreprendre et que rien ne nous arrêtera !

Ce sera tout pour aujourd’hui. J’espère vous avoir encouragé, conseillé et intéressé, j’ai conscience du chantier que représente un tel projet, croyez-moi, je connais les doutes qui assaillent au pire moment, mais je sais surtout que si nous en sommes arrivé là ce n’est pas pour rien, alors Let’s do this !

Prenez soin de vous et des autres, à la semaine prochaine,

Ella.

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 1 « Projet fou »

Il y a des contextes qui donnent des ailes, d’autres qui au contraire, paralysent. Mais ce que cette période de crise sanitaire, dû au COVID-19, m’a apprise c’est bien qu’il est avant tout question de Regard(s), sans jeux de mot avec le nom de ce blog … La maladie fait peur, lien invisible entre les vivants et la mort mais c’est surtout sa lecture et les analysent incessantes qui ont été faite à son égard, qui m’ont personnellement paralysées.

Serial entrepreneuse - STEP1

Alors, comment suis-je arrivée à penser à un projet entrepreneuriale dans cette folle période ? Comment faire abstraction du/des contexte.s pour créer des projets ? Par quels moyens se faire confiance et prendre confiance en l’avenir quand les seules projections qui sont faites sur nous et notre avenir ont pour mots clés: chômage, crise économique et virus ?

Quête d’indépendance

Oui, je vais commencer par un sujet sensible, parce que c’est bien d’une peur angoissée que ce projet fou est né. Une peur immense de ne pas réussir à (enfin) être indépendante.

Indépendance financière tout d’abord; de mes parents, des aides, de petits boulots étudiants payés une misère. Plus mes années d’étude ont avancé, plus j’ai commencé à me questionner sur ce lien étroit entre connaissances théoriques, savoirs faire pratiques et indépendance financière. Pourquoi m’était-il impossible d’utiliser ces connaissances et savoirs faires appris sur les bancs de la fac ou dans mes salles de DUT, afin de gagner en indépendance ? Pourquoi devais-je me contenter de boulots sous-payés, trop souvent, éloignés de mes études, généralement, au lieu de lier les trois |CONNAISSANCES / SAVOIRS FAIRE / INDEPENDANCE | pour une meilleure cohérence personnelle et professionnelle ?

Indépendance de travail ensuite; en terme de fonctionnement, d’horaires, de tâches, d’éthique. Parce que le monde du travail, je le connais déjà. Avec un stage par an depuis ma seconde, je sais à quoi je tourne le dos en me jetant dans l’entreprenariat. Je tourne le dos à un monde de l’entreprise qui, au mieux me dérange, au pire, me répugne. Je sais, les arguments de confort, de sécurité et de simplicité. Je comprend ce choix bien volontier, mais j’ai la chance d’avoir appris à argumenter mes opinions, à « Penser par moi-même »  (Spinoza, dédicace), à me faire confiance, alors pourquoi me contenter d’une place qui ne me donne pas le droit à la reconnaissance, au respect et à la curiosité ? Tout est à relativiser, bien évidemment, il y a des entreprises / institutions qui m’ont montré qu’il été possible de faire rimer travail avec plaisir dans le respect de chacun et chacune; mais ces entreprises / institutions là, elles existeront toujours dans 10 ans, non ? Alors qu’ai-je à perdre à me lancer, aujourd’hui, étudiante, dans ce projet fou ? RIEN.

Improviser pour mieux avancer

Au plus fort de la crise sanitaire, alors que nous étions encore dans les thématiques médiatiques de virus, infection et mort, la thématique de crise économique, de chômage et de dette est venue s’ajouter. Celles-ci n’étaient pas les premières, il y à quelques mois nous étions déjà, sur la thématiques racisme, armes blanches et injustice et encore avant sur celle d’attentats, de peur des étrangers et de crise migratoire. Que des thématiques pas du tout anxiogène qui donne foi en l’avenir et en notre humanité (LOL).

Une fois ce constat posé: le monde va mal et nous sommes dans la merde, que fait-on ?

D’abord, je crois profondément qui faut prendre conscience que l’on a le choix. Le choix de laisser nos peurs, angoisses et doutes prendre le dessus. Le choix de douter des autres et de soi. Le choix de rester sur un chemin classique: lycée – université – vie salariale; ou d’en sortir. Prendre des risques et improviser n’a jamais tué personne. Maintenant, j’ai parfaitement conscience que cette façon de voir les choses n’est pas simple pour tout le monde. Plus encore, elle ne l’était pas pour moi. Hyper angoissée de nature, je suis maniaque, aime les choses rangées, les listes et l’organisation. Avant, ma vie était simple, claire, tracée et ce la me rassuré. Maintenant, depuis quelques années et grâce (à cause) des différentes thématiques socio-politiques que je vous est citées plus haut, j’ai pris conscience que les contextes extérieurs ne dépendaient pas de moi.

Nous arrivons ainsi à la seconde prise de conscience vers l’improvisation; lâcher prise c’est bon pour la santé. « C’est maintenant ou jamais », « Crois en toi avant de croire en les autres », ces mantras que l’on entend toute notre vie et que nous sommes pourtant incapables de mettre en place, si on les prenait au mot ? Soyons clair, ma panique intérieure, mon psoriasis et mon mal de dos se portent bien mieux depuis que j’ai sauté dans le vide. Alors que plus rien ne me sécurise, que je ne sais pas de quoi sera fait demain et si je vais réussir ? Oui, parce que je crois en ma capacité à être, faire et m’adapter.

Je suis légitime parce que je suis

Souffrant du syndrome de la bonne élève depuis le début de ma scolarité, j’ai longtemps cru que seuls mes diplômes, mes engagements, mes bonnes actions réussiraient à montrer au monde ma valeur et ma légitimité à réussir. Coup dure, ce n’est pas le cas. Parce que ce ne sera jamais suffisant. Il y aura toujours des gens pour être meilleur.e, plus engagé.e.s, plus intéressant.e. Alors comment se sentir légitime ? Je n’est pas encore entièrement répondu à cette question et c’est bien normal, mais je commence doucement à en comprendre les clés, voici trois d’entres elles:

Clé n°1 | Confiance en soi: La seule personne avec laquelle nous allons passer toute notre vie, c’est nous-même, alors n’est-ce pas là la première grande histoire que nous devrions vivre ? Le chemin vers la confiance en soi est semé d’embuches, mais commencer à vouloir tendre vers cela c’est déjà un grand pas vers l’acceptation de soi, avec nos défauts et nos qualités.

Clé n°2 | Passion: Je ne suis qu’une jeune entrepreneuse, je ne comprend pas encore tous les rouages juridiques et financier et me perd souvent entre mes projections et la réalité, mais une chose est certaine: j’aime ce que je fais. Mon projet est guidé par ma passion, par des sujets qui me font vibrer et par les valeurs qui guident ma vie. Je ne suis pas la meilleure mais je crois connaitre suffisamment mon sujet pour être légitime à mener un projet en lien.

Clé n°3 | Bienveillance: C’est un mot d’ordre que j’aimerais donner dans tous les sujets, les contextes et problématiques, parce qu’une chose est sûre; nos sociétés manquent cruellement de bienveillance. Alors dans notre quête de légitimité soyons bienveillant, envers nous-même et les autres, soyons pour les autres ce que nous voulons que les autres soient pour nous et en croyons en nos projets, parce que c’est là que tout commence.

Un STEP 1 un peu philosophique, positif avec un brin de folie, c’est ce que je voulais vous transmettre aujourd’hui. Je ne sais pas ou je vais, c’est aussi angoissant qu’excitant mais une chose est certaine, je suis très heureuse de partager ce gros coup de folie avec vous.

A la semaine prochaine pour un article plus pratique dans lequel nous allons parler de statut, d’administratif et de bons plans, histoire de se jeter dans l’aventure entrepreneuriale une bonne fois pour toute.

Bonne semaine, prenez soin de vous, des autres et … soyez bienveillant.e !