Post Master Episode 2: Les autres et soi

Attentes sociales

Je te peux pas compter le nombre de fois ou j’ai entendu: « Tu as les capacités, fais des études ! » et honnêtement cela m’allait bien. Mais cette injonction à faire des études, parce que « Tu en as les moyens » ou partie que « C’est le mieux à faire pour réussir sa vie », m’a empêché tout regard critique sur cette démarche. 

Soyons clair, je ne regrette aucunement d’avoir fait des études « longues », bien au contraire … Si cela dépendait de moi j’aurais même continué longtemps, avec un second Master et la thèse reste dans un coin de mon esprit. Néanmoins, avec un peu de recul, je ne peux m’empêcher de penser à toutes ces injonctions extérieures qui ont guidé mon parcours universitaire: 

  • Les études courtes sont pour ceux et celles qui n’ont pas le niveau scolaire 
  • Les domaines scientifiques sont plus porteurs 
  • La sélectivité des universités rend plus attractifs vos diplômes 
  • Les activités parallèle à vos études sont un atout clés pour un potentiel recrutement 
  • L’internationalisation des parcours est accessible à tous et toutes 

Je vais m’arrêter là car la liste est longue. 

Quoi qu’il en soit ces injonctions, souvent mensongères, nous guident vers un parcours plus raisonnable que raisonné, qui freine nos rêves, ambitions et désirs au profit d’une vision « réaliste ». 

Cette vision est souvent guidée par les peurs. De nos ainé.e.s, de nos enseignant.e.s, des économistes et conseiller.e.s d’orientation. Tous et toutes auront tendance à nous amené vers la sécurité commune plutôt que vers l’accomplissement personnel, souvent au péril de nos envies premières. 

Alors les études sont-elle faites que pour nous faire rentrer dans le moule ? 

J’espère que non et plus encore, j’ose croire qu’elles peuvent nous amené à développer un certain regard critique (le fameux « Je pense donc je suis »), plutôt que de nous brider. Néanmoins, elle nous entraînent là ou on a besoin de nous et pas forcément là ou on veut aller …

Et après ? 

Parce que si nous réussissons coûte que coûte à suivre notre quête personnel tout au long de nos études, il y a quand même des grandes chances que l’entrée dans « la vie active », nous fasse doucement revenir sur le droit chemin.

Quel est le prix de notre indépendance ? 

C’est vraiment la question clé de mon année Post Master. Comment allier travail épanouissant et rémunérateur, sans perdre le sens ? Parce que maintenant mes études terminées, je me dois de voler de mes propres ailes. Une indépendance qui va d’ailleurs me permettre de prendre mes propres décision en conscience, loin des injonctions parentales. 

Mais l’indépendance financière est-elle réellement accumulante avec désir de sens en Post Master ? 

Il suffit de voir les grilles de salaire et de participer à quelques entretiens pour voir que c’est loin d’être évident. Parce que les expériences bénévoles et de stage sont loin d’être valorisées à traitement égal avec des contrats salariés, les jeunes diplômé.e.s sont considéré.e.s comme « sans expérience » et sans expérience, la rémunération est tout de suite plus faible … 

En faisant des études, en France aujourd’hui, nous avançons avec cette certitude que ce graal nous donnera un pass VIP vers notre vie professionnelle rêvée, qu’elle soit salariée, entrepreneuse ou fonctionnaire. Pourtant ces attentes sont difficiles à atteindre et nous pouvons même arriver à nous demander si elles sont vraiment atteignables aujourd’hui. Bac + Master = vie professionnelle épanouis, un mirage aujourd’hui ? 

Et toi, as-tu ressenti des injonctions sociales au moment de faire tes études ou te rentrer dans la vie actives ? Lesquelles ? 

Projections parentales

Je ne pouvais pas parler du Post Master sans m’arrêter sur les projections parentales. 

Parce qu’après avoir validé mon Master je pensais sincèrement avoir coché toutes les cases: parcours scolaire irréprochable, études supérieures réussies avec brio, engagement associatifs à foison en parallèle et expériences internationales dans mon sac à dos, comme cerises sur le gâteau. 

Pourtant, lorsque j’ai compris que je pourrais pas vivre de mes activités en freelance et que le lancement de mon entreprise nécessitait des fonds financiers que je n’avais pas, j’ai du me rendre  à l’évidence: indépendance et épanouissement professionnel n’allaient pas rimer tout de suite. 

Alors j’ai commencé à chercher du travail. En Background mes parents étaient plus excité.e.s que moi et y aller chacun.e avec leurs petits critères: dans la région, salaire à 1600 net minimum, sans déplacements fréquents, plutôt dans la fonction publique … 

J’ai essayé un nombre incalculable de refus, enchainé les interviews, puis trouver le graal (en tout cas en apparence): j’avais un premier CDD ! 

La fierté de mes parents étaient égale à la hauteur de mes doutes mais j’ai foncé: à moi l’indépendance financière ! 

Sommes nous un génération de sens ? 

C’est vraiment une question qui me taraude lorsque j’échange avec ceux et celles de ma génération. Parce que ce modèle: études Bac+5, CDD, CDI (ou titularisation) ne nous fais plus rêver. J’irais même au delà, pour beaucoup il nous débecte. 

Pourquoi cette quête assoiffée ? 

Cette fois encore je crois que nous la devons à nos parents. Parce que nous les avait vu trimer, essayer les licenciement, les fermetures économiques, les managers sadiques et les heures supplémentaires non rémunérées. Nous les voyons aujourd’hui se battre pour des retraites, comme un fin en soi après des années de labeur. Parce que le travail, au sens de torture, pour beaucoup ils.elles l’ont connu. 

Et si nous étions surtout censé.e.s ? 

En refusants ce modèle, je crois que nous cherchons surtout à vivre ici et maintenant. À nous épanouir dans des jobs passions, plutôt que dans des jobs prisons, quitte à revoir nos modes de vie à la baisse. 

Génération crises donc génération essentialiste ? 

Avouons le, nous avons déjà vécu beaucoup trop de crises à 20 ans, sociales, économiques et sanitaire:

  • Génération attentats 
  • Génération gilets jaunes
  • Génération sacrifiée (COVID)
  • Génération récession 
  • Génération fin du monde (crise écologique) 

Et si au milieu de toutes ces angoisses, nous avions trouver une besoin urgent de vivre ici et maintenant ? Voilà peut-être d’ou vient cette quête de sens, si éloignée des projections de nos parents. 

Le sens pour faire face à la fatalité, une belle parade finalement, non ? 

Ça te parles quand je te dis projections parentales ? Es-tu plutôt team sécurité de l’emploi ou quête de sens acharnée ? 

Nos propres limites

Enfin, nous arrivons au face à face avec nous même. 

C’est la difficulté principale avec les sauts dans le vide, ils nous renvoient souvent devant nos plus grandes peurs; celles que l’on garde bien au chaud au fond de notre inconscient et qui viennent rappeler leur existence lors des soirs d’angoisse. 

C’est ainsi qu’il est facile de répondre finalement à l’appel de la sécurité, du CDD, surtout lorsqu’il s’agit de pouvoir manger. Il est facile de se complaire dans une routine finement orchestrée, même quand celle-ci pompe notre énergie, nos rêves et nos envies. Enfin, il est facile de suivre le chemin tracé, par la société ou nos cher.e.s parents, quitte à y perdre notre âme d’enfant. 

Je suis la première à mettre résigné à un moment donné. Parce que finalement c’était peut être ça la « vie d’adulte »: de la résignation. Peut-être qu’avoir des enfants un jour suffira pour combler le vide de mes rêves de petite fille abandonnés, gentiment rangés derrière l’appartement mal isolé et le CDD bancal que j’avais réussi à obtenir. 

Puis je me suis rappelée de mes cours de philosophie au lycée qui m’ont apprise le Je et le Ici et maintenant. Je me suis rappelée de mes cours de Littérature classique à la Fac qui m’ont appris la beauté des mots et la force de l’art. Je me suis rappelé de mes cours de Pédagogie inclusive en Master qui m’ont guidé vers la professionnelle que je voulais être. 

Je me suis rappelé que mes études m’avais donné la théorie et qu’il était grand temps que je la mettre en pratique. 

Vous comme moi, nous mettrons peut être des années à réussir à allier indépendance financière et épanouissement professionnel, mais nous devons tendre vers cela. Pas seulement pour la société ou pour les autres, mais parce que nous le devons à nos rêves d’enfants. 

Je crois que c’est la richesse de notre génération, qui vit aujourd’hui le Post Master; nous allons devoir nous réinventer perpétuellement pour trouver notre place dans un monde qui vit à deux cent à l’heure. 

Cela ne sera pas facile, mais cela nous permettra de repousser nos propres limites et d’éviter de nous laisser emporter par le flot continu de peurs, de doutes et de colères qui plane dans l’air. Un flot créé et dirigé par les générations qui nous ont précédé et qui ont vécu tourné vers le futur, en oubliant de prendre soin d’eux.elles et de notre planète, ici et maintenant. 

Je crois que c’est ce que nous ne devons pas oublier pour poursuivre notre chemin, pendant nos études, notre vie active et même après: l’avenir s’écrit dans le jour qui se cueille (Carpe Diem). Vivre aujourd’hui c’est préparer son avenir et si celui-ci doit être amené à changer alors ainsi soit-il mais que cela vienne de nous d’abord. 

De toute façon: ta vie, tes choix. 

Et toi, c’est quoi les limites que tu te met aujourd’hui dans tes choix professionnels et personnels ? 

Nous arrivons à la fin de ce second épisode de ma nouvelle série d’article Post Master. J’espère que celui-ci vous a plus. Je suis curieuse de savoir quelle est votre expérience sur ces freins, de vous-même et des autres, n’hésitez pas à me partager votre vécu et vos réactions sur les pages LinkedIn et Instagram de @regardsleblog. 

En attendant, je vous souhaite une belle fin de semaine et vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article.

Ella

Post-Master Episode 1: Dans la cage aux lions

Voilà, c’est fini

Pendant mes cinq ans d’étude, comme la majorité des étudiant.e.s, j’ai foncé tête baissée. Entre dossiers, oraux, mémoires, il faut dire que je n’avais pas vraiment de temps pour penser. Sans parler de la vie quotidienne, entre jobs étudiant, colocations animées et sorties entre ami.e.s. 

L’avenir ? Il semblait tracé. 

Depuis la fin mon Master 1 et à la suite d’une dizaine de stages réalisés entre ma seconde et mon Master, j’avais choisi l’entrepreneuriat. Pour la liberté d’action, pour pouvoir explorer mon plein potentiel entrepreneurial et enfin pour pouvoir vraiment faire bouger les choses dans mon secteur passion: l’éducation. Mais au delà de ce projet, mon avenir était assuré: 

Mon Master offrait de nombreux débouchés. 

Dans les ONG, les institutions d’état, les associations, partout nous étions attendu pour manager des projets en éducation, accompagner les enseignant.e.s dans la mise en place de pédagogies adaptées, développer des solutions numériques éducatives cohérentes et adaptées. 

Avec de la volonté et de l’énergie, le monde était à nous. 

Alors quand la crise sanitaire a freiné mon projet entrepreneurial, quand j’ai compris que le Ministère de l’éducation nationale était une forteresse presque infranchissable pour les jeunes innovant.e.s et que j’ai du chercher un poste pour survivre financièrement: 

Je suis tombée de haut.

Non seulement nous n’étions pas attendu.e.s, mais en plus nous n’étions pas ceux/celles qu’ils.elles attendaient. Pas suffisamment expérimenté.e.s, trop jeunes, très mal renseigné.e.s et préparé.e.s. Mes premiers mois de quête ont été lunaires. Je ne comprenait rien; ce n’était rien de ce que l’on m’avait dit. 

Pourquoi un tel Gappe ?

En lançant cette nouvelle série d’articles, je souhaite questionner un fonctionnement en péril et tenter de comprendre: Pourquoi l’entrée dans la vie active est-elle aujourd’hui si difficile pour les jeunes diplômé.e.s Bac+5 ? Pourquoi les entreprise, les institutions, les pépinières entrepreneuriales et nous semblons être sur un créneau horaire si différent ? Pourquoi les universités ne nous préparent-elles pas vraiment à la cage au lions ? 

J’ai ma petite idée sur cette dernière question mais vous, qu’en pensez vous ? 

Comment avec-vous vécu votre Post Master ? 

Et après ? Attente VS Réalité

  • Entrepreneuriat: vous n’êtes pas suffisamment stable financièrement 

L’entrepreneuriat c’est le nouveau Everything Is Possible. Depuis l’essor de la Startup nation sous la première air Jupiter, l’entrepreneuriat est devenu un voie à part entière dans une carrière professionnelle. Pour les trentenaires en quête de sens, les cinquantenaires en reconversion et les jeunes diplômés avides d’innovation et d’indépendance. 

Pour moi aussi l’entrepreneuriat est devenue un Goal. Pace que je suis de nature entreprenante. Parce que depuis toujours je mène en permanence trois projets de front. Parce que j’ai cru très fort au crédo: je l’ai fait donc tu peux le faire aussi. 

Je n’ai pas abandonné mes rêves d’entrepreneuriat, parce que crois toujours que c’est un modèle qui me correspond. Ceci étant dit, il est tant de dire la réalité: l’entrepreneuriat n’est pas pour tout le monde, à tous moments. Pour se lancer il faut des fonds. Pour se lancer il faut une connaissance de son secteur d’activité, une certaine expérience et un réseau. Pour se lancer il faut se sentir légitime de le faire et donc être bien entouré.e. 

Sans cela, la grand saut vers l’entrepreneuriat risque surtout de rimer avec une belle chute, épique et douloureuse. Parce que si l’on apprend bel et bien de ses échecs, cela ne les empêche pas de faire mal, voir très mal. 

Pour quel résultat ? Surtout, ces blessures là n’étaient-elles pas évitables ? 

  • Entreprises: vous n’avez pas suffisamment d’expérience 

Au bout d’une cinquantaine de CV déposés au grès de mes recherches acharnées, j’ai commencé à me poser des questions. Moi qui était si fière de mon parcours universitaire singulier et internationale, moi qui mettait tant d’énergie dans mes investissements associatifs, mon blog et mon podcast, moi qui venais d’être reconnue comme major de promo, je ne comprenais pas. 

Fière de mon identité professionnelle finement travaillée, je ne comprenais pas pourquoi ces dizaine et dizaine de mails sans réponses, ces entretiens décrochés au prix d’une rage acharnée soldés par des échecs enchaînés. La raison était simple: je n’étais pas l’employée qu’ils.elles recherchaient. 

Trop jeune, ils.elles ne faisaient pas confiance à ma fougue jeunesse. Pas suffisamment expérimentée, ils.elles refusaient de prendre en considérations mes 11 stages en 7 ans, mes 52 articles en 5 ans et mes 2 expériences de responsable d’antennes associatives. Dans tous les cas cela ne fonctionnait pas, pire les points présentés pour justifier leur rejet ne dépendaient pas de moi. 

Je ne vais pas prendre en âge plus vite que le temps le permet et j’avais déjà tout fait pour démultiplier les expériences et ainsi étoffer mon CV, en plus de mes études et jobs étudiants. Un grand poète (pourtant aussi jeune) a écrit ainsi un jour J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie (Paul Nizan). Je ne peux qu’être d’accord. 20 ans c’est la fin des illusions d’enfants et l’entrée dans le monde des « grands », un monde qui visiblement à oublié de fair rimer ambition avec bienveillance … 

Qui y perd le plus ? La jeunesse engagée ou les ainées désillusionnés ?

  • Institutions: vous allez devoir revoir vos prétentions à la baisse 

Enfin, il y a les institutions. Dans le secteur de l’éducation elles sont très nombreuses, à tous les niveaux: étatique, régionaux, départementaux, locaux. Les institutions, notamment en éducation, ont une place particulière dans mon coeur. Parce que j’ai été une élève, puis une étudiante, du système éducatif public. Parce que c’est grâce à ce système que j’en suis ou j’en suis et que j’en ai bien conscience. Parce que la majorité des pays du monde et même des pays occidentaux sont loin, très loin, d’avoir un système éducatif public aussi qualitatif que celui de la France. 

Maintenant, c’est un système qui se détériore. Entant qu’étudiante je n’en ai eu que très peu conscience de cette chute libre. Ayant enchainé des établissements de secteurs, des formations sélectives, avec des petits groupes de travail, des échanges internationaux, je n’avait pas compris l’ampleur du phénomène. 

Lorsque j’ai commencé à chercher du travail, ce sont les universités qui semblaient être les premières opportunités pour mon profil d’ingénieure/ conseillère pédagogique. A l’époque, je ne connaissais pas grand chose au monde travail, à la question de la valorisation salariale, des conditions de travail, des perspectives d’évolutions. Aujourd’hui, je connais les CDD contractuels projets d’un an. Rémunérés au minimum et exclu des primes, des évolutions de carrière et très peu valorisés. 

Je reviendrai un autre jour sur la réalité du poste d’Ingénieur.e pédagogique à l’université parce que entre le manque de reconnaissance, le système universitaire élitiste et dirigé par et pour les enseignant.e.s chercheur.se.s, il y a des choses à dire. 

Comment peut-on croire que l’égalité des chances peut fonctionner quand les rouages de ce système sont rouillés par les inégalités ? 

Salariat, entrepreneuriat: l’heure des désillusions

Promis, la suite de cette série sera plus optimiste, mais il faut d’abord passer par là. Parce que sincèrement, Désillusion est le mot qui représente le plus mon Post Master et je sais que je suis loin d’être la seule. 

Comme je viens de le présenter, je nous trouve très mal préparé.e.s en Master à la vie professionnelle qui en découle et ce autant pour le salariat que pour l’entrepreneuriat. 

Voici une liste non exhaustive des cinq essentielles que nous devrions apprendre à mon sens pour pouvoir se lancer dans l’entrepreneuriat en Post Master:

  • Connaitre la valeur de son travail (symbolique et financière) 
  • Pouvoir fixer un prix sur ses prestations et produits 
  • Savoir négocier avec de potentiels fournisseurs 
  • Communiquer sur les réseaux sociaux et via des interfaces publicitaires 
  • Pitcher son projet, ses services, ses produits, en s’adaptant aux circonstances et publics 

En faisant un Master entant qu’étudiante entrepreneurs, accompagnée par le Pépite, j’ai pu apprendre certains de ces éléments, en tout cas bien plus facilement que la majorité des étudiant.e.s. Néanmoins, cela n’a pas été suffisant pour me permettre de pouvoir vivre de mes missions de freelance ou pourvoir créé ma société en toute sérénité. Manque d’accompagnement ou de compétence, l’avenir me le dira peut-être …

Et toi qu’en penses-tu ? Qu’aurait-tu voulu apprendre pour pouvoir te lancer en entrepreneuriat en Post Master ? 

Pour poursuivre dans ce sens, voici une liste non exhaustive des cinq essentielles que nous devrions savoir à mon sens au moment de se lancer dans le salariat en Post Master:

  • Valoriser ses expériences et diplômes 
  • Se positionner par rapport aux attentes de l’employeur et de l’entreprise/institution visée
  • Faire un CV et une Lettre de motivation adaptés et représentative de notre objectif salarial 
  • Se positionner sur ses prétentions salariales, par rapport à son expérience et au poste
  • Négocier ses conditions de travail (congés, complémentaire, transports, télétravail…)

Pendant les trois premiers mois de recherche, je n’avais aucun de ses éléments et je me suis sentie très seule … Heureusement j’ai croisé le chemin de l’APEC (Association pour l’emploi des cadres), une association formidable et adaptée qui accompagne les jeunes diplômé.e.s en recherche d’un premier emploi: gratuitement et à travail un accompagnement personnalisé. 

Et toi qu’en penses-tu ? Qu’aurait-tu voulu savoir au moment de te lancer dans le salariat en Post Master ? 

Nous arrivons à la fin de ce premier épisode de ma nouvelle série d’article Post Master. J’espère que celui-ci vous a plus. Je suis curieuse de savoir quelle est votre expérience de cette période si particulière, n’hésitez pas à me partager votre vécu et vos réaction sur les pages LinkedIn et Instagram de @regardsleblog. 

En attendant, je vous souhaite une belle fin de semaine et vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article.

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 21 «Première année entrepreneuriale: Bilan»

Le Grand Saut, une fois réalisé, donne un immense sentiment de liberté

Il y a un an, à quelques jours près, je postulais pour obtenir le statut Etudiant.e entrepreneur.se auprès du Pépite 3EF. Alors, en stage de Master 1 au sein de l’Institution France Education International, j’étais très loin de me douter de l’expérience que je m’apprêtais à vivre. Un an plus tard, alors que la pandémie mondiale s’est éternisée, j’ai réalisé mon année de Master 2, entre l’Espagne et la France, j’ai créé mon auto entreprise, donné des cours en tant qu’intervenante communication, j’ai développé mon blog en postant un article par semaine et réalisé 7 podcasts, malgré la distance. Cette année m’a apprise plus sur moi que les trois dernières années, mais surtout elle m’a montré que Le Grand Saut est le fruit de notre seule volonté.

Nous y sommes ! Le dernier mercredi de juin est arrivé, il est donc temps pour moi de faire le bilan de cette première année entrepreneuriale. Pour cela et afin de coller avec mes deux séries dédiées, je vais tout d’abord vous proposer les Trois leçons que j’ai apprise de mon expérience en tant qu’étudiante entrepreneuse, avant de vous partager ce que les rencontres que j’ai faite pour ma série Le Grand Saut m’ont permis de comprendre.

SERIAL ENTREPRENEUSE

L’entrepreneuriat est un sport d’équipe

Savoir demander de l’aide

Lorsque vient l’idée d’un projet, nous sommes souvent face à nous même. Pourtant, la création d’une entrepris,e ou même d’une association, est quelque chose de tellement complexe, que rapidement, nous ne pouvons gérer seul.e.

Comprendre cela, accepter d’être aidé.e, de demander de l’aide, c’est gagner beaucoup de temps. Parce que souvent il ne nous manque pas grand chose:

  • Des informations / Un support
  • Des contacts
  • Une compétence / un savoir-faire
  • Une formation / un atelier
  • Un financement / un coup de pouce financier

En fonction de la situation, prendre de la distance pour trouver le/a meilleur.e interlocuteur.trice pouvant être en mesure de nous soutenir peut vraiment faire la différence.

De même, au fur et à mesure que le projet se créer, il faut avoir conscience que de nouveaux besoins vont également apparaitre, des besoins matériels, financiers, humains qu’il faut combler, pour ne pas prendre le risque de se retrouver dépasser. Dans ce cas, n’hésitez pas à aller frapper à la bonne porte …

Les organismes publics / programmes de référence

Pour trouver le programme ou l’organisme qui correspond à vos besoins, je vous renvois au STEP2 de la série Serial entrepreneuse, dans lequel je développe les différentes possibilités par secteurs d’activité.

Le réseau Pépite France, ce sont, depuis 2014, 33 Pôles Étudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat (PÉPITE), partout en France. Divisés autour de deux systèmes intrinsèquement liés:

  • Le Statut National Etudiant(e)-Entrepreneur(se)s pour les étudiant.e.s et jeunes diplômé.e.s [une première mondiale]; vous permettant de construire et de développer votre projet en bénéficiant d’un accompagnement quelle que soit la démarche entrepreneuriale (individuelle, collective, à finalité économique et/ou sociale, innovante ou non, technologique ou non, avec création d’activités ou reprise d’entreprise ou autre structure juridique).
  • Le Diplôme National Etudiant(e)-Entrepreneur(se)s pour étudiant(e) et jeunes diplômé(e)s ayant obtenu le Statut National Etudiant(e)-Entrepreneur(neuse)s; permettant de valider votre projet entrepreneurial à la place d’un stage, de conserver vos droits de bourses même en ayant terminé vos études et également d’obtenir un diplôme reconnaissant vos acquis à la suite de votre projet entrepreneurial.

Dans les deux cas, Pépite France, vous propose un double accompagnement grâce à un système de tutorat: interne à votre université référente, avec un représentant du cadre professorale et externe avec un.e professionnel.le (entrepreneur.se ou pas), tout deux vous accompagnant tout au long de votre projet. A cela s’ajoute un large réseau de soutien sur toute la France, des aides au financement affiliées et même des espaces de coworking spécialement dédiés, en fonction des Pépites.

  • Les CCI | CHAMBRES DES COMMERCES ET DE L’INDUSTRIE

L’Etablissement Nationale CCI France, ce n’est pas moins de 126 établissements publics nationaux, régionaux et locaux, divisés sur le territoire français.

Concrètement, il s’agit là du réseau français dédié aux entreprise, de leur création (démarche, statuts, reconnaissance…), à leur fermeture, en passant par leur gestion (aide au financement, accompagnement à l’embauche…). CCI France concerne toutes les formes d’entreprise et d’entreprenariat (indépendant, société, freelance…) et la majorité des domaines d’intervention (Commerce, Industrie, Service, Environnement, Formation, Emploi, Innovation, Communication…).

Les porteur(se)s de projet y sont accueilli.e.s en fonction de leur spécificité (employé.e, chômeur.se, étudiant.e…), formé.e.s, accompagné.e.s… L’encrage régional des CCI leur permet une très bonne connaissance des bassins d’emploi, des besoins spécifiques régionaux et de grands réseaux professionnels en fonction de votre territoire d’implantation. Je note néanmoins, que comme tout organisme public ouvert au plus grand nombre, les places sont chers et l’accompagnement plutôt global, contrairement à un organisme spécifiquement dédié aux étudiant.e.s entrepreneur.se.s et jeunes diplômé.e.s comme vu avec Pépite France.

Pour les étudiant.e.s entrepreneur.se.s, BGE ADIL est affilié depuis cette année au programme Entrepreneurs #Leaders de la Région Ile de France. Un opportunité incroyable qui propose aux moins de 26 ans, aux bénéficiaires des minimas sociaux (RSA, ASS…) et habitants des quartiers politiques de la ville, trois formats d’accompagnements super complets, GRATUITS:

1- Bâtir mon projet: jusqu’à 12h de conseil dédiées à la création d’entreprise, du Business Plan au modèle de choix de statut juridique, en passant par la recherche de partenaire.

2- Financer mon projet: jusqu’à 50 000 Euros pour structurer financièrement son projet et un accompagnement à la mobilisation de fonds adaptés avec des partenaires de BGE ADIL.

3- Piloter mon entreprise: un accompagnement tout au long des 3 premières années de vie de votre entreprise, pour vous aider à développer votre réseau, construire un pilotage effectif, effectuer des recrutements pertinents…

Assurer une veille s’est être au bon endroit, au bon moment

Etre connecté, à son réseau, à son secteur d’activité

La veille c’est un peu comme la communication, dans notre démarche entrepreneuriale on a toujours tendance à la passer au seconde plan. Pourtant, c’est en étant connecté aux nouveauté que l’on peut en permanence répondre aux attentes et besoins de nos Personas, tout en observant les réactions de la concurrence.

Assurer une veille, cela fonctionne de plusieurs façons:

  • Sur les réseaux sociaux | Personnels et professionnels
  • Via les newsletter | Des entreprises, des organismes, des médias; partenaires et concurrents
  • Via les alertes des outils spécialisés | Définis dans le prochain paragraphes
  • Via les évènements | En ligne et en physique
  • Via les relations interpersonnelles | C’est autour d’un café (ou thé) que les meilleurs projets et partenariats son créés …

Attention, être en veille ne veut pas dire arrêter de vivre pour être à 100% dans son projet, dans son secteur et dans les nouveautés de la concurrence, mais ce la veut dire, se donner du temps pour garder un oeil sur tout ça. Et pour rendre cette démarche la plus simple possible il y a des outils à connaitre …

Les outils de veille pour faire la différence

Pour découvrir les outils et les techniques de veille dans leur globalité et en détails, je vous renvois à mon Instagram @Regardsleblog, j’ai créé une IGTV qui vous donne un apperçu complet des existants dans le domaine.

Tendances évolutives

  • Google Alerts

Tous les jours un rapport des dernier.e.s articles/vidéos/ podcast à partir d’un MOT CLE

  • Newsletter

L’ACTU en bref des journaux, entreprises, bloggeur.se.s,

  • Réseaux sociaux

Lien avec votre secteur d’activité et votre réseau par POSTS

Contenus de curations

Regrouper les flux RSS que vous suivez en une interface graphique

Interface de flux RSS à partager avec votre groupe de travail / vos collègues / vos ami.e.s

Un projet évolue, tout comme son.a porteur.se de projet

La dernière leçon que ces 12 mois d’entrepreneuriat est que l’on ne peut pas tout diriger et que donc, un projet évolue (au moins autant que nous…).

On en revient donc à mes deux mots préférés de cette série, Serial entrepreneuse: Organisation & Improvisation. Parce que oui, les deux vont de pair. L’organisation nous permet ainsi de tout mettre en oeuvre pour nous simplifier la vie; les bons collaborateur.trice.s, les bons outils, les bons financements … [Dans « bons », j’entends, ceux qui nous correspondent le mieux]. L’improvisation, elle, nous met dans un état d’esprit essentiel, celui qui dit, « ça va aller ». Parce que oui, il y a toujours une solution et si cette solution n’est pas en vous, alors c’est que vous devez vous tourner vers quelqu’un d’autre [Retour au premier point].

S’il y a bien quelque chose que cette année (ces années…) de pandémie mondiale nous ont appris, c’est que nous sommes des êtres capable d’adaptation (même lorsque la situation nous oblige à rester enfermé !). Cette capacité est essentielle en entrepreneuriat, parce qu’elle donne les clés face aux aléas d’une vie sans horaires, missions et rémunérations fixes !

LE GRAND SAUT

Avec 14 portraits à son actif, la série Le Grand Saut est devenue le deuxième poumon de Regardsleblog.fr. Au cours de ses rencontres, j’ai pu échanger avec des étudiant.e.s entrepreneur.se.s aux multiples projets, aux multiples parcours. Je vous parle aujourd’hui de ces trois observations que je tire de ces interviews…

A chaque secteur d’activité, ses projets

Tout d’abord, l’entrepreneuriat est possible dans tous les secteurs d’activité.

En santé: Marie-Anne a développé une solutions pour proposer des formations à distance sous la forme de Serious Games.

En Education: Danisha créais une plateforme pour lutter contre le harcèlement scolaire.

Dans la restauration: Thomas a créé une application pour proposer les meilleurs plans de soirée, pour les clients et les professionnel.le.s.

Des exemples, j’en ai 14 différents, tant aucun projets ne se ressemble. C’est ce qu’offre l’entrepreneuriat, une liberté de créer, d’imaginer, de développer des projets là ou on veut, avec qui on veut, quand on veut. Avec des compétences dans le domaine, des contacts, mais surtout de la détermination et de l’organisation l’entrepreneuriat est accessible à tous.tes.

Il n’y a pas de parcours type en entrepreneuriat

C’est la seconde observation que j’ai pu faire de ces 14 interview; il n’y a pas de parcours type en entrepreneuriat.

Ces dernières années, nous avons vu énormément de formations spécialisées se créer; en écoles de commerce, en IAE, en DUT. De l’extérieur, cela donne l’impression que l’entrepreneuriat requiert des compétences spécifiques qui necéssitent une formation particulière, mais ce n’est pas toujours le cas !

Oui ces formations donnent certainement de très bonnes clées, mais elles ne sont pas LA clée pour qu’un projet entrepreneurial fonctionne. Je suis la preuve de cette affirmation. Je n’ai aucune formation spécifique en entrepreneuriat et pourtant… En un an et grâce à l’accompagnement du Pépite et du programme Entrepreneur #LEADER [BGE Adil / Région Ile de France], j’ai créé une auto-entreprise, tout en développant un projet de société en Ingénierie pédagogique inclusive qui a gagné un prix au Concours de pitch du Pépite 3EF !

Les différent.e.s étudiant.e.s entrepreneur.se.s que j’ai pu rencontrer ont également confirmé cette idée:

Pauline & Alicia: étudiantes en école d’ingénieure; sans formation entrepreneuriale.

Stelio: étudiant en préparation mentale, sans formation entrepreneuriale.

Chahrazad: étudiante en Sciences de l’éducation, sans formation entrepreneuriale.

Une fois de plus, je pourrais continuer la liste, l’idée est toujours la même: le meilleur parcours pour vous lancer dans votre projet c’est le votre ! Parce que vous êtes le.a seul.e a avoir ces bagages, ces expériences, vous êtes la meilleure personne pour faire votre Grand Saut !

La plus difficile, c’est de sauter !

Ce n’est pas moi qui l’ai dit, c’est Nastasia dans le Portrait n°10 de la série Le Grand Saut

 Qui ne tente rien n’a rien. Tu ne prends pas de risque à ne pas essayer. De même, il faut essayer pour ne pas avoir de regrets. Et surtout, il ne faut pas oublier que l’un n’empêche pas l’autre. Il est ainsi possible de faire un master en imaginant, créant, son projet. D’autant plus que la seule chose que l’on risque de perdre c’est du temps et notre temps n’est-il pas notre plus belle richesse ?

En général, lorsque l’on a un projet en tête on a tendance à le repousser, attendant le bon moment, la bonne idée, les bon.ne.s collaborateur.trice.s … Mais dans cette attente, on ne fait rien.

C’est pourquoi j’ai appelé cette série Le Grand Saut, parce que c’est là que tout se jour. Quand on décide finalement de prendre le risque, d’essayer. Ce sera peut-être le premier essai d’une longue liste, mais au moins, on n’aura pas de regrets !


Nous voilà à la fin de ce STEP21 de la série Serial entrepreneuse, un beau bilan après une année riche en émotions. Je suis heureuse et fière d’avoir réussi à tenir le rythme, d’avoir réussi à vous offrir un article par semaine, entre conseils et portraits, malgré le Master, l’Erasmus, mes projets entrepreneuriaux et mon podcast en parallèle.

Je remercie une nouvelle fois Michaël Randrianifahanana, pour sa bienveillance et ses conseils pendant ces après-midi de correction et de relecture qui ont offert à ce blog, un nouveau Regard. Je vous remercie également pour vos commentaires, encouragements et partages qui ont offert à ce média de nouveaux.lles lecteur.trice.s et une certaine visibilité.

Je vous retrouve en septembre, après un été bien mérité, pleine de nouveaux projets et d’une flopée d’idées, en attendant prenez soin de vous et de vos rêves …

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 14 « Premier bilan »

6 mois après le début de mon expérience entrepreneurial improvisée il est temps de faire un premier bilan !

En juin dernier, en plein milieu de la crise sanitaire due au COVID-19, alors que j’effectuais mon stage de Master 1 au sein du Laboratoire Numérique d’Education au sein de la très prestigieuse institution d’Etat, France Education Internationale, j’ai eu une révélation. Déjà à l’époque, on prenait doucement conscience de la crise économique qui arrivait, tout en assistant impuissant au développement des innégalités dans le cadre scolaire, creusées avec le système d’école à la maison. Les mots chômage, crise et discrimination s’enmêlaient alors dans mon esprit pour finalement former deux évidences: Avant de me retrouver sans travail, j’allais créer mon propre emploi ET Il était temps d’allier mes deux secteurs pour répondre à un besoin exacerbé par la crise; le manque de COMMUNICATION en EDUCATION; Echo’le était né.

6 mois après, je suis passée de l’idée au projet, puis du projet à l’entreprise. D’ici quelques semaines les statuts d’Echo’le seront déposés et je serai officielement Cheffe d’entreprise, avant même l’obtention de mon diplôme de Master. Mais cette double vie, d’étudiante-entrepreneuse à laquelle je me suis confrontée et qui a pu se réaliser grâce au statut Etudiant entrepreneur des Pépites, a avant tout était semée d’embûches et de remises en questions. Pour revenir point par point sur ce que c’est derniers mois m’ont appris, je vous propose donc un petit article bilan, avant un break, bien mérité …

Routine: de la projection à la réalité

En septembre, avant le début de mes cours de Master 2 au sein de l’Université de Burgos et du formidable Master Sociedas y Educacion inclusiva [Oui parce que j’ai décidé de faire un Erasmus à ce moment là, que voulez-vous, le goût du risque…], dans ma tête tout était clair: le matin je travaillais sur mon projet d’entreprise, tout en gérant mon blog (1 article par semaine) et mon podcast (1 épisode par mois), et l’après-midi j’était en cours.

Dans les faits, et malgrè la mise en place d’une routine stricte (réveil, médidation, étirements, petit déjeuner, mails, tâches), la fatigue a vite pris le dessous, d’autant plus exacerbée par le rythme espagnol décallé qui me faisait finir les cours à 21h et donc coucher entre minuit et 1h…

Butée que je suis, j’ai voulu maintenir le cap, travaillant de plus en plus tard, me levant de plus en plus difficilement et rayant le concept de repos de mes week-ends. D’autant plus que le contexte ne m’a pas aidé … Longtemps protégé.e.s par les politiques décentralisées Espagnoles, nous avons évité un second confinement classique, MAIS rapidement nos possibilités de profiter et de se sortir le tête des cours se sont amoindries … Fermeture de la région, de la ville, des lieux culturels, des bars, des restaurants, impossibilités de se voir à plus de 3, finalement seules les facs sont restées ouvertes [Et oui c’est déjà beaucoup!] pendant la majorité du semestre. Après avoir attrapé moi-même la COVID, la mise à mal de ma vie sociale a fini de me renfermer sur mon travail et mes projets, au péril de mon équilibre et de ma santé mentale … Le froid et les courtes journées sont venues s’ajouter pour compléter ce merveilleux combo.

Il vaut-être clairs, mon Erasmus a été … particulier; mais comme toujours des points positifs existent;

  • L’organisation de mes journées en deux temps m’a permis de maintenir le cap en continuant à me donner des objectifs !
  • Mes cours, comme un phare dans la tempête, se sont maintenus et sont aussi incroyables que ce que j’attendais !
  • Les outils numériques m’ont permis de garder un contact permanant avec les Pépites et de suivre les ateliers & rencontres.
  • Mon entreprise se pose en solution face à la crise actuelle et chaque jour qui passsent me confirme sa nécessité …
  • Je peux cocher mille fois les cases: capacités d’adaptation, gestion des situations de crise et improvisation …

Malgrès tout une des principales raisons de la viabilité de ce paris fou aujourd’hui tient à un fil évident et souvent oublié:

JE N’AI JAMAIS ETE SEULE.

La nécessité de BIEN s’entourer

Une famille, une équipe

Des idées folles j’en ai régulièrement, mais ce qui fait que mes idées deviennent des projets c’est que je suis soutenue, toujours.

Et croyez-moi des idées folles j’en ai eu: candidature entant qu’élue académique, création du journal de mon lycée, mise en place de campagnes contre le harcèlement scolaire, un blog, un podcast, deux semestres à l’étranger (Chili & Espagne) et aujourd’hui la création d’une entreprise en parralèle de mon Master [et ce n’est que le début…]. A chaque fois, ma famille m’a soutenu, m’encourageant, suivant pas à pas les étapes, donnant leurs avis, m’acompagnant, de près ou de loin.

Pour beaucoup il s’agit d’évidence, mais j’ai bien conscience de la chance que j’ai. Pour être libre d’être et de faire, il faut d’abord avoir un socle solide sur lequel s’appuyer, c’est ce que m’apporte ma famille et mes proches, comme une équipe avec moi pour gagner les matchs.

Un équipe qui freine mes ardeurs régulièrement et qui me rappelle que travailler c’est bien mais se reposer c’est tout aussi important, ou encore que tout n’est pas l’ami du mieux, bref, l’équilibre vient de là et j’en est conscience, jour après jour …

Les Pépites, un cadre rassurant et motivant

Le statut d’étudiant entrepreneur je suis tombé dessus par hasard, même si le hasard j’y crois pas trop. Un post sur les réseaux sociaux de l’UPEC a attisé ma curiosité et fait remonter à la surface une idée mise de côté, celle de me lancer dans l’entreprenariat. Une fois de plus, alignement des planètes ou évidence, la crise saniatire avait repoussé les échéances de candidature, me donnant un laps de temps supplémentaire pour candidater. Il était précisé que le statut ne demandait aucune obligation de résultats, alors j’ai foncé.

Lors de l’oral j’ai surtout parlé des constats que j’avais pu tirer des conséquences de l’école à la maison en éducation et des solutions que je voulais apporter en cohérence avec mes compétences en communication et éducation. Le jury a été aussi réceptif que ma maitre de stage, Federica Minichiello, quelques semaines plus tôt. Les besoins étaient là, un statut pour m’accompagner aussi et même si tout rester à faire, je semblais sur le bonne voix.

Même pas un mois après être tombé sur le fameux post, me voilà donc étudiante-entrepreneuse, suivant ainsi le mot d’ordre de mon année 2020: IMPROVISATION.

Le fait de partir en Erasmus en parralèle aurait put être un frein, pourtant dès le début, Nicole Brzustowski, Responsable du pôle entrepreneuriat à la MIEE [Maison de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat Etudiant – UPEC] m’a soutenu, mettant en avant le maintien des évènements, à distance avec la crise. Effectivement, une fois de plus, la crise pourtant si négative, m’a apporté son lot de positif; la grande majorité des ateliers, conférences et rencontres se sont déroulées en ligne me permettant de les suivre au même titre que les autres porteur.se.s de projet, malgrès la crise et la distance.

Voilà donc ce que les Pépites [3EF et 94] m’ont apporté:

  • Des contacts : autant vers des porteur.se.s de projet que des professionnel.le.s passionants et passioné.e.s
  • Des outils et leurs notices pour rentrer dans l’entrepreunariat du bon pied : Business plan, Comptabilité, Numérique responsable …
  • Des conseils et retour d’expérience: partir de ce qui a été vécu c’est gagner du temps et des tips qui peuvent faire toute la difference
  • Des opportunités: en travailler comme intervenante communication pour le Pépite j’ai pu travailler ma posture de professionelle tout en mettant un peu d’argent de côté pour déveloper mon projet en toute sérénité
  • Un sécurité: en plus de nous permettre de travailler sur notre projet à la place de notre stage de fin d’étude, le statut peut être prolongé et ainsi nous permettre de conserver notre statut étudiant et tout ses avantages

Bref, pour moi, les Pépites sont une richesse incroyable de notre système français, pourtant peu reconnue et exploitée, alors partageons là pour qu’un maximum de personnes puissent en profiter et ainsi transformer leurs idées en projets !

Entrepreneur #LEADER, le programme qui fait la différence

Vous commencez à me connaitre et savez que saisir des opportunités est une de mes spécialités. Le programme Entrepreneur #LEADER est une preuve supplémentaire que la Veille et l’Improvisation sont des clés à la Réalisation.

Ainsi, j’ai découvert le programme grâce à une Newsletter du Pépite 3EF et sur le moment je n’y est pas vraiment cru … Un accompagnement d’une telle ampleur, complètement gratuit, il n’y avait que la Région Ile-de-France pour se le permettre … Quoi qu’il en soit, une fois de plus, je me suis retrouvée au bon endroit au bon moment et j’ai donc saisi cette opportunité.

Plusieurs mois plus tard je ne le regrette pas mon choix, bien au contraire. Grâce au programme je me suis vu attitrer un conseillé BGE ADIL qui me suit tout au long de mon projet, me donnant des objectifs et cochant avec moi les points essentiels de la création d’entreprise. Dès le début de mon accompagnement, il créé ainsi un dossier qu’il va compléter au fur et à mesure avec les documents que je vais créer ou que nous allons compléter ensemble pendant le suivi. De la Fiche projet initiale jusqu’au Plan Financier en passant par le Business plan et l’Analyse de la Concurrence tout est ainsi archivé, classé et mis à jour. Chaque entretien permet également de compléter un tableau de suivi avec les sujets abordés, les documents complétés et ce qui est à faire et à compléter pour la session prochaine.

Ces points réguliers me permettent 5 avantages non négligeables dans la mise en place de mon projet:

  • Me donner des objectifs, des STEPS réguliers à atteindre pour avancer
  • M’aider à prioriser mes actions tout en organisant mon emploi du temps global
  • M’offrir un référent professionnel pour répondre à mes questions liées à la création d’entreprise
  • M’accompagner spécifiquement dans la création de mon Plan Financier et dans ma recherche de fonds
  • Me guider dans mes démarches administratives notamment dans la création du Statut de l’entreprise

Créer une entreprise est un challenge, d’autant plus en étant en parallèle étudiant.e, c’est pourquoi ce programme est aussi formidable. En nous offrant un accompagnement PERSONNALISE et REGULIER, à travers des sessions d’1h en moyenne tous les 15 jours, la Région Ile-de-France et BGE ADIL nous donnent les premières clés pour créer notre entreprise et rentrer dans le grand bain, sans pressions ni obligations.

Une fois de plus, il s’agit là de la preuve que des aides et soutiens existent gratuitement, il suffit de Veiller, au bon endroit …

Leçons d’une expérience et règle de trois

L’art de l’anticipation face à l’incertitude

S’il y a bien un mot qui représente cette année 2020 c’est ce mot: INCERTITUDE.

Les mois passent et pourtant nous n’avons toujours pas l’impression de voire le bout du tunnel. Les vaccins donnent de l’espoir, mais nous savons d’or et déjà que la crise économique va remplacer la crise sanitaire, continuant à obscursir l’avenir des entreprises et des entrepreneur.neuse.s. Pourtant, il faut bien continuer à avancer … En tout cas, aujourd’hui, au milieu de mon année entant qu’étudiante entrepreneuse je tente, comme tous.tes de continuer à avancer, sur ce qu’il est possible de réaliser à distance, pour rester dynamique et éviter à tout prix de mettre mon projet en StandBy.

L’avantage du Statut Etudiant Entrepreneur des Pépites nous offre justement une anticipation; en débutant notre projet entrepreunarial dès nos études ou directement à la fin de ceux-ci, tout en étant protégé.e par le statut étudiant. Cette marge de manoeuvre nous permet de réaliser les démarches administratives, en amont du dépôt de Statut de notre entreprise (nombreuses en France), sans être dans l’Urgence; Urgence financière (nous continuons à toucher nos bourses), Urgence sociale (nous continuer à toucher les APL), mais également Urgence universitaire (en nous permettant de remplacer notre stage par notre projet entrepreneurial).

Ainsi, en anticipant, il est plus facile de réagir dans l’urgence et d’être prêt.e à tout changement de plans. Par exemple, en réalisant dès le début de votre projet un dossier global de celui-ci(présentation, objectifs, public, concurrence, budget…), vous êtes prêt.e.s à tout moment à envoyer votre projet à de potentiels financeurs. De la même façon, en ayant un barême de tarifs (en cohérence avec vos charges et autres frais) et des fiches produits et/ou procédures par services, vous êtes déjà opérationnel.le.s pour présenter votre projet, vos objectifs et organisations à de potentiel.le.s collaborateur.trice.s.

Tout ces documents, dossiers, vous seront utiles quoi qu’il arrive; même dans l’urgence, dans la crise, face à des changements de contextes, de plans. Ils sont au coeur de la démarche entrepreneurial et lorsque dans quelques mois vous serez dans le rush entre réponses à vos premiers clients et communication de votre projet, vous serez très heureux.seuses de les avoir anticipé …

Faire au mieux puis lâcher prise

« Advienne que pourra« 

Une fois que vous avez coché la plupart des cases, que vous avez réalisé les différentes documents essentiels, mis en place votre communication, défini votre public cible et les contacts prioritaires, que votre Plan Financier est bouclé, il est temps de faire confiance. Faire confiance à sa bonne étoile, à l’élignement des planètes, mais surtout à son projet et à soi-même.

Le mieux est l’ennemi du bien. Après promis j’arrête avec mes citations bateaux, mais tout ça pour vous dire que pour réussir il faut se lancer. C’est aussi simple que ça. Se lancer. Ce n’est certainement en perfectionnant votre projet indéfiniment que vous allez arriver à vos fins. De même, l’échec n’est pas un drame, bien au contraire c’est une opportunité, une opportunité de sortir de votre zone de confort, de vous remettre en question et de vous relever plus fort.e et motivé.e que jamais.

Ainsi, s’il y a bien une chose à retenir c’est que votre première version de produit ne sera jamais la meilleure. votre premier client ne sera jamais pleinement satisfait et vous devrez travailler dure avant d’être vous-même pleinement épanoui.e avec votre produit/service.

Ceraines vont même jusqu’à dire que si une application est parfaite dès le début c’est qu’elle arrive trop tard … Parce que répondre à un besoin c’est travailler dans l’urgence pour satisfaire au plus vite, plus que travailler dans le temps, car alors, le besoin aura disparu. Ainsi, de la même même manière qu’une pièce de théâtre existe pleinement que face à un public, votre produit/service doit être confronté à ses client.e.s/ utilisateur.trice.s pour exister et s’épanouir pleinement.

Tout ne repose donc pas sur vous. Au contraire, vous faites de votre mieux, puis le projet s’épanoui et commence alors à dépendre d’autres. C’est un conseil souvent difficile à entendre car entant qu’entrepreneur.neuse.s nous avons tendance à vouloir être toujours dans l’action, quitte à braser du vent. Mais c’est ici une perfectionniste et une stressée de la vie qui vous parle aujourd’hui, croyez moi d’expérience;

Lâcher prise permet de laisser venir les opportunités et surtout d’apprendre à écouter ses intuitions !

Ma règle de trois – C.O.N

Honnêtement je n’ai pas fait exprés, pour le sigle, mais au moins cela va vous permettre de le retenir !

[Ah, l’art de la communication]

Je crois profondément que ce donner des lignes à suivre, tout comme la projection, cela permet de maintenir le cap et de revenir à l’essentiel quand on a tendance à se laisser emporter par les évènemenst. Voici donc mes trois mots d’ordre pour ne pas me perdre dans la tempête de l’entrepreneuriat:

Cohérence

Je le répète et le re-répète pour la communication et cela fonctionne avec tout votre projet dans son ensemble, être cohérent, en terme de ton, d’objectifs, de valeurs, de public cible, de services, de couleurs, c’est vous forger une Image de Marque professionnelle, qui va perdurer dans le temps !

Organisation

Les listes, emplois du temps, Post Its et classeurs sont vos meilleurs amis. Qu’ils soient papiers, numériques, mentaux ou physiques, ils vont vous permettrent de poser vos idées et de vous retrouver entre les multiples tâches que vous avez à réaliser. Parce que entrepreneuriat demande pleins de casquettes différentes, vous devez vous organiser pour ne pas vous perdre entre tous vos rôles et garder le cap, coûte que coûte.

Nuance

En général dans la vie, les choses sont plus grises que blanc ou noir, dans l’entrepreneuriat d’autant plus… Il va falloir passer du baume sur vos objectifs, prendre de la distance face à des refus et surtout apprendre à relativiser. Rien n’est définitif et certaines fois il faut juste passer à autre chose. De la nuance aussi parce que la fatigue, la pression et l’excitation ont tendance à brouiller notre vision [Vous avez remarqué ?], alors il faut savoir prendre de la distance et nuancer !


Voilà. Nous y sommes. La première partie de cette série Serial entrepreneuse arrive à sa fin. Je suis fière de mon bilan, fière de cette course de fond, loin d’être terminée, fière de cette folie douce qui devient doucement un grand et beau projet.

Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année et un magnifique passage vers une nouvelle ère. Il faut de nouveaux départs comme celui-ci pour faire la différence et comme toujours je suis des enthousiastes, des optimistes, cette nouvelle année sera belle. Alors, à l’année prochaine …

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 13 « Ressources de démarrage »

Ou trouver les ressources financières pour démarrer sereinement un projet entrepreneurial ?

Entant qu’étudiant.e entrepreneur.se nous nous trouvons souvent démuni.e.s lorsqu’il s’agit de remplir la partie « Apports » de nos plans financiers. N’ayant même pas commencé notre vie professionnelle, seulements riches de nos (faibles) salaires de stages et jobs étudiants, il est difficile de détacher des fonds pour le lancement de notre projet. Je vous propose aujourd’hui un point sur ces ressources possibles comme premiers apports pour votre projets, entre concours, aides d’état, européennes et petits « à côté »; Trouver des fonds pour notre course de fond ….

Pour commencer à, vulgairement, renflouer les caisses, au début de votre projet entrepreneurial vous avez plusieurs possibilités, d’autant plus importantes dans un système encourageant l’entreprenariat comme le notre. Parce que quoi que l’on en dise, la France se positionne bien, d’années en années, comme nouvelle eldorado pour les jeunes souhaitant monter leur.s projet.s ou se lancer en intépendant. Entre concours plus ou moins spécifiques, aides – européennes, de l’Etat, des régions – et prêts garanties, tout en fait pour nous apporter un coup de pouce bien placé pour se lancer.

Concours spécialisés

Commençons d’abords par les concours. Basé sur le mérite, la teneur du projet ou sa dimension engagé, catégorisés par ages, genres ou secteurs d’activités, ceux-ci vous permettent non seulement de gagner une (petite) somme de départ, mais également de faire connaitre votre projet et de développer votre réseaux. Attention, à part pour certains premiers prix, difficiles à obtenir, les concours ne vont pas vous permettre de dégager des marges suffisantes pour compléter tous vos frais de lancement et de développement, néanmoins pour l’achat de premiers matériaux (ordinateur, véhicule…), ceux-ci peuvent être intéréssant.

Des concours pour les jeunes entrepreneur.se.s il en existe des dizaine, je vous présente ici les trois que je connais personnellement et qui vous donne une bonne idée des fonctionnents globaux de ce type de démarche; une fois de plus, faire des candidatures prend du temps, donc pensez qualité plutôt que quantité !

Prix « PEPITE – Tremplin pour l’Entrepreneuriat Etudiant »

www.pepite-france.fr

Créé en 2014, le Prix PEPITE est né de la volonté du Ministère l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation d’encourager l’esprit d’entreprendre auprès des jeunes de l’enseignement supérieur, de renforcer le soutien à la création d’entreprises innovantes et de mieux accompagner le développement des projets qui émergent avec le soutien des PÉPITE. Depuis 2019Bpifrance est partenaire de cette initiative et co-organise le Prix.

Les lauréats régionaux du Prix PEPITE 2020, sélectionnés par leur PÉPITE, bénificient de visibilité et d’un accompagnement spécifique pour développer leurs projets.

Initialement ouvert à tous les étudiants porteurs de projets innovants, le Prix PEPITE est depuis 2018 réservé à ceux qui sont ou ont été bénéficiaires du Statut National d’Etudiant-Entrepreneur. Peut candidater à ce prix toute personne physique (« le porteur de projet »), quelle que soit sa nationalité, étudiante sur l’année universitaire 2019-2020 ou jeune diplômée de l’enseignement supérieur depuis moins de 3 ans, sous réserve qu’elle remplisse les conditions légales et réglementaires requises pour la création d’une entreprise.

Le prix PEPITE récompensera des projets de création d’entreprises innovantes, et pas seulement de technologies innovantes. Par innovation non-technologique, il est entendu toute innovation d’usage ou fonctionnelle. Elle repose sur la mise en œuvre d’un service qui vise à répondre à de nouveaux besoins ou à renouveler les conditions d’usage.

  • Points positifs: concour spécialement dédié aux étudiant.e-entrepreneur.se.s (dépositaire du statut) et offrant une visibilité autant dans le secteur public (Ministère) que dans le secteur privé [BPI France]
  • Points négatifs: concour en fin d’année universitaire et donc limité en terme de candidature (nécéssité du statut)

Concours Petit Poucet

http://www.petitpoucet.fr/

Créé en 2002, le Concours Petit Poucet est ouvert à tous les étudiants et jeunes diplômés, qu’ils soient issus d’écoles de commerce, d’ingénieurs, d’IUT, de BTS ou d’Universités, aux doctorants, aux étudiants designers, stylistes, architectes, infographistes, artistes et artisans ! Depuis 2014, le Concours est également ouvert à tous les détenteurs du statut étudiant entrepreneur. En savoir plus sur pepite-france.fr.

Chaque année à l’issu de l’appel à candidature, Petit Poucet sélectionne sur dossier 30 finalistes invités à soutenir leur projet à Paris, devant un jury exclusivement composé de chefs d’entreprise accomplis, anciens lauréats du Concours. A la fin de la soutenance, les membres du jury délivrent un diagnostic personnalisé à chaque porteur de projet. Ce diagnostic est gratuit, sans engagement commercial, et a lieu dans le respect de la confidentialité du projet.

Le jury décerne 10 prix :

  • Prix d’Excellence : 3 000 euros de dotation et 3 mois d’accompagnement.
  • Prix Innovation : 1 500 euros de dotation et 2 mois d’accompagnement.
  • Prix Jeune entrepreneur de l’année : 1 500 euros de dotation et 2 mois d’accompagnement.
  • Prix IT : 1 500 euros de dotation et 2 mois d’accompagnement.
  • Prix Tendances et Culture : 1 500 euros de dotation et 2 mois d’accompagnement.
  • Prix BtoB : 1500 euros de dotation et 2 mois d’accompagnement.
  • Prix Créateurs d’Avenir : 1 500 euros de dotation et 2 mois d’accompagnement.
  • Prix Bâtisseurs de demain : 1 500 euros de dotation et 2 mois d’accompagnement.
  • Prix Food Tech et Gastronomie : 1 500 euros de dotation et 2 mois d’accompagnement.
  • Prix Social et Solidaire : 1 500 euros de dotation et 2 mois d’accompagnement.

Les 10 lauréats sont éligibles au programme d’accompagnement :

  • Accompagnement gratuit : conseil et mises en relation par les anciens lauréats et les membres de l’écosystème
  • Hébergement gratuitaccès aux pépinières gratuites du dispositif Bureaux Solidaires qui permet de bénéficier d’espaces de travail au sein d’un écosystème d’entreprises partenaires
  • Visibilité accrue pour la levée de fonds : les start-up lauréates du Concours Petit Poucet bénéficient d’une visibilité accrue auprès d’investisseurs privés et de fonds en capital risque. Les levées de fonds réalisées par les lauréats du Concours s’élèvent à plus de 3 millions d’euros chaque année.
  • Points positifs: le nombre de prix et le programme d’accompagnement complet, concours en milieu d’année (oral en janvier)
  • Points négatifs: dossier de candidature important et prenant du temps

La Fabrique Aviva

La Fabrique Aviva – Donnez vie à vos Projets entrepreneuriaux

La Fabrique Aviva, est un concours national de l’entrepreneuriat social et solidaire. Créé en 2016 par l’assureur Aviva France, il s’inscrit au cœur de la démarche responsable du Groupe pour construire une société plus inclusive et respectueuse de l’environnement.

Doté d’1 million d’euros, il récompense les meilleures idées entrepreneuriales, utiles et innovantes à la fois. Son objectif : être un catalyseur de l’innovation citoyenne sur tout le territoire français.

Toute personne majeure peut soumettre un projet:

  • Entrepreneurial et innovant
  • Ayant un impact positif sur la société et/ou notre planète
  • Justifiant d’un modèle économique viable
  • Porté par une structure pouvant justifier de son existence en France (métropolitaine et DOM TOM).

La candidature s’effectue en quatre étape:

  • 1 > Déposer son dossier en ligne: Vous remplissez un formulaire sur la plateforme pour présenter votre projet. La Fabrique Aviva et ses partenaires Mazars et Ticket for Change sélectionneront les meilleurs projets dans chacune des 5 régions Aviva : Île-de-France & DOM TOM, Nord Est, Centre Ouest, Sud Centre Est et Sud Ouest (150 projets maximum par région).
  • 2 > Mobiliser sa communauté: Votre dossier a été accepté, félicitations ! Il est maintenant l’heure de faire connaître votre projet auprès du grand public et de récolter un maximum de votes. Ces votes compteront pour 40 % de la note globale d’évaluation de votre projet.
  • 3 > Défendre son projet devant un jury régional: Présentez votre projet devant le jury de votre région, composé d’agents d’Aviva France, d’experts et de partenaires ! L’avis du jury régional comptera pour 60 % de la note globale. Les 3 projets ayant obtenu la meilleure note globale – votes du grand public et avis du jury –seront récompensés lors de la soirée de remise des prix, et remporteront chacun 60 000 € !
  • 4 > Convaincre le jury final: Pour le meilleur projet de chaque région, direction Paris pour la grande finale ! Tentez de convaincre ce jury prestigieux, qui élira son projet coup de cœur parmi les 5 candidats : 100 000 € supplémentaires seront remis au grand gagnant.
  • Points positifs: sélection en plusieurs temps organisée autant à partir de l’avis de professionnel.le.s que du grand public (réseaux)
  • Points négatifs: démarche chronophage et concour organisé par un organisme privé

Bourses universitaires

Pour terminer avec cette première partie sur les concours, je voulez attirer votre attention sur les bourses intra-universitaires.

Pour prendre un exemple très concret, au sein de mon université UPEC, Paris 12, une bourse en partenariat entre la banque BNP Paribas et l’université est organisée chaque année. Ouverte aux étudiante en DUT, 3ème année de Licence, Licence pro et 2ème année de Master, celle-ci attribue13 bourses d’un montant de 1500 euros (une par UFR), pour aider à concrétiser un projet professionnelle.

La démarche pour candidater est simple [Dossier expliquant son projet en trois parties: parcours, description du projet, utilité de la bourse] et s’effectue via le bureau d’aide à l’insertion professionnelle de notre composante. Une autre possibilité intéressante donc pour obtenir un apport de départ supplémentaire tout en faisant connaitre votre projet.

Candidatez aux Bourses BNP Paribas - UPEC (u-pec.fr)

Aides financières Européennes

[FEDER/ FESI/ FEADER]

LES PRÉREQUIS POUR UNE DEMANDE DE FINANCEMENT FEDER/FSE/FEADER

Avant de déposer une demande de financement européen FEDER/FSE ou FEADER, il faut formaliser son idée de projet et ses objectifs, s’assurer à la fois de l’adéquation avec le cadre réglementaire européen et de la capacité d’implication financière (les fonds européens intervenant en dernière source de financement), comptable, juridique et RH de la structure. En effet, afin d’assurer le paiement à l’issue du projet et d’anticiper les audits et contrôles, il sera nécessaire de tracer et de justifier l’ensemble des dépenses et des réalisations du projet.

DES QUESTIONS SIMPLES A SE POSER EN AMONT

  • QUEL EST L’OBJECTIF DE MON PROJET ?
  • QUELLES SONT LES FINALITÉS DE MON PROJET ?
  • OÙ MON PROJET EST-IL MIS EN ŒUVRE ?
  • QUELLES SONT LES DATES DE MISE EN ŒUVRE DE MON PROJET ?
  • QUI SONT MES PARTENAIRES FINANCIERS ?

QUELLES PIÈCES FOURNIR LORS DE MA DEMANDE DE FINANCEMENT ?

Lors du dépôt de la demande de financement, il vous sera nécessaire de présenter tous les éléments relatifs au projet et aux moyens de mise en œuvre de celui-ci : dates de réalisation, localisation, description du projet, moyens de communication, ressources humaines et financières, objectifs et résultats escomptés…

Et n’oubliez pas, votre plan de financement doit faire apparaître les postes de dépenses et les ressources directement liés à votre opération. Les justificatifs de ces postes de dépenses et de ressources doivent être joints à la demande de subvention.

Outre ces éléments, vous devrez ajouter des pièces relatives à la structure : document attestant de la capacité du représentant légal, RIB/IBAN, attestation de non-récupération de la TVA le cas échéant, attestations de régularité fiscale et sociale, délégation éventuelle de signature, bilans comptables des trois dernières années, document attestant de l’engagement de chaque financeur…

OÙ DÉPOSER UNE DEMANDE DE FINANCEMENT ?

Pour effectuer une demande de financement FEDER ou FSE auprès de la Région Île-de-France, il suffit de se rendre sur la plateforme e-Synergie.

Pour déposer une demande de financement FSE auprès de la DIRECCTE Île-de-France au titre des programmes opérationnels nationaux (PON), il faut se rendre sur la plateforme Ma démarche FSE, et se référer précisément aux appels à projets et critères de sélection publiés qui définissent le cadre dans lequel les projets doivent s’inscrire ainsi que la date butoir de dépôt des demandes.

QUAND DÉPOSER MA DEMANDE ?

Il est conseillé de déposer une demande d’aide avant de démarrer son projet.

Toute demande doit être complétée avant la date de clôture de l’appel à projets concerné. Pour qu’une demande d’aide puisse être prise en compte, les dossiers doivent comporter au minimum des éléments concernant l’identification du porteur et du projet, et contenir les pièces spécifiées dans l’appel à projets correspondant. La demande doit être datée et signée par le porteur de projet. À défaut de ce formalisme minimal, l’autorité de gestion considère que le dossier de financement n’est pas recevable.

LE MONTANT DE LA SUBVENTION

Le montant de la subvention européenne fait l’objet d’un article de la convention. Celui-ci précise le coût total éligible du projet, le montant maximum prévisionnel de la subvention et le pourcentage de cette subvention de l’Union européenne au regard du coût total éligible. Si le plan de financement est modifié, il est nécessaire d’en informer le service instructeur avant la fin de la période de réalisation, afin que le dossier soit réexaminé. Certaines modifications donneront lieu à un avenant à la convention. Le montant de la subvention n’est pas définitif mais constitue un plafond. Il sera recalculé au moment du traitement de la demande de paiement en fonction du montant des dépenses qui auront été réalisées et justifiées et des cofinancements reçus. Ainsi, si le montant des dépenses est moins élevé que prévu ou si le projet a obtenu plus de cofinancements, le montant de la subvention FEDER/FSE/FEADER sera revu à la baisse.

Avant de déposer ma demande de financement européen | EuropeIDF
De l'instruction de ma demande de financement à sa validation | EuropeIDF

ATTENTION: s’il y a bien deux choses que j’ai retenu de ma propre expérience avec les Fonds de Financement Européens:

  1. Les programmations européennes sont sur des périodes de 7 ans à l’heure actuelle, les bureaux sont en attentes de la prochaine programmation 2021-2027, innutile donc de postuler entre deux programmations…
  2. Le FSE co-finance qu’à hauteur de 50% [Pour les 50% restant il faut trouver des co-financeurs ou de l’auto-financement – les gains de concours ou aides de l’Etat peuvent y contribuer -] et la part FSE est remboursée après la fin du projet, l’édition du bilan et le contrôle du bilan soit au mois 1 ans après la fin du projet (ou son début lorsque l’on parle d’une entreprise ou association)

Autrement dit, les Fonds Européens ne peuvent être votre base d’apport mais biens des compléments financiers sur le long terme, à méditer donc avec vos objectifs et besoins, sur le court et long terme.

Aides financières d’Etat pour les moins de 25 ans

LE REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE (RSA)

Quelles sont les conditions d’obtention ?

Depuis le 1er septembre 2010, les jeunes de moins de 25 ans (étudiant et chômeurs) peuvent être bénéficiaires du RSA

Être de nationalité française ou européenne ;

ou

Résider en France depuis au moins 5 ans.

Avoir au moins un enfant à charge ;

ou

Avoir travaillé pendant au moins 2 ans (en tant que salarié ou non), soit un total de 3 214 heures de travail précédant la demande de RSA.

Quelles sont les démarches à effectuer ?

Afin d’obtenir le RSA, vous devez fournir les pièces justificatives de vos activités professionnelles (sur les deux dernières années), précédant la demande de RSA :

  • Pour les activités salariées : fiches de paye, attestation employeur, contrats de travail, etc. ;
  • Pour les activités non salariées : immatriculation au registre du commerce, documents comptables, etc. ;

À noter que si vous bénéficier du RSA tout en habitant chez vos parents, leurs allocations logements ou familiales ne seront pas modifiées.

Quel est le montant du RSA ?

Si vous êtes une personne seule, le montant du RSA Jeune est de 564,78 € par mois, après la révision du 1er avril 2020.

LA PRIME D’ACTIVITE

En vigueur depuis le 1er janvier 2016, la prime d’activité est un complément de revenus. Elle est accordée, sous conditions de ressources, aux personnes majeures salariées et indépendantes. Mais aussi aux étudiants salariés et apprentis. Environ 5 millions de Français bénéficient de cette aide aujourd’hui.

Cette aide va-t-elle être majorée ?

Cette aide a été révisée en octobre 2018 et a vu son montant majoré de 20€ mensuels maximum. Elle sera sans doute majorée de plus belle en 2020 et 2021, de 20€ mensuels supplémentaires chaque année.

De plus, en décembre 2018, une majoration de 90€ avait déjà eu lieu afin d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés et des foyers modestes. Cette majoration s’inscrit dans le cadre des “mesures d’urgence économiques et sociale”, présentée le 10 décembre par Emmanuel Macron.

Quelles sont les démarches à effectuer ?

Vous devez faire la demande de prime d’activité auprès de la caisse d’allocations familiales (CAF) ou la mutualité sociale agricole (MSA), qui vous la verseront si votre dossier est accepté.

À noter que l’article 57 de la loi Rebsamen du 17 août 2015, stipule que les personnes suivantes ne peuvent pas prétendre à la prime d’activité :

  • Élève
  • Étudiant
  • Stagiaire
  • Apprenti

Néanmoins, cette condition ne s’applique pas à ceux qui touchaient au moins 932,29€ par mois en 2019. Un stagiaire ou un apprenti est ainsi tout à fait éligible si ses revenus excèdent cette limite.

Les aides financières pour les jeunes sans emploi | Mes-Allocs.fr (mes-allocs.fr)

Que ce soit pour une demande de RSA ou de Prime d’Activité, le mieux est encore de vous rapprocher de votre Pépite ou conseillé.ère (BGE ADIL, BPI FRANCE, Couveuses…), afin de jauger ce qui est le plus cohérent avec votre projet.

Ainsi, comme vous avez pu le vois, certaines aides, nécessite d’être inscrit.e au chômage [Statut pouvant s’accumuler avec le Diplôme d’Etudiant.e Entreprenneur.se !], d’autres de ne pas être étudiant.e [Donc ne s’accumulant pas avec le Diplôme qui vous permet de conserver votre statut d’étudiant.e!], les calcules donvent donc être faits avec une vue d’ensemble et un minimum de projection sur le long terme; ça prend du temps, mais ça vaut le coup !

Aides financières régionales

Comme bous les bourses intra-universitaires, il est toujours intéressant d’aller frapper à la porte des Régions lorsque l’on cherche des financements. L’entreprenariat étant en plein essort, celle-ci font souvent preuve d’imagination pour proposer des aides financières et accompagnements dédié.e.s, d’autant plus intéressant.e.s que ceux.elles. ci sont publiques et ouvert.e.s à tous.toutes en fonction des catégories.

Exemple: Parcours #EntrepreneurLEADER proposé par la Région Ile-de-France en partenat avec BGE ADIL; proposant un parcours d’accompagnement personnalisé GRATUIT pour les étudiant.e-entrepreneur.se.s, organisé en trois temps: Batir mon projet, Financer mon projet, Piloter mon entreprise.

Entrepreneur #LEADER : le parcours unique de la création d'entreprise en Île-de-France (bge-adil.eu)

Exemple: Appel à projet Nouvelle Aquitaine : « Expérimentation de solutions numériques innovantes pour la formation et l’éducation »; ouvert autant aux entreprises, qu’aux associations, startups et institutions publiques, celui-ci s’inscrit dans la dynamiques des investissements européens de la région. Le premier appel à projet est terminé pour l’année 2020, mais il va réouvrir pour l’année 2021 dès février-mars, une belle opportunité si votre projet est cohérent et s’inscrit dans un plan de développement sur le long terme !

Les Aides en Nouvelle-Aquitaine (nouvelle-aquitaine.fr)

Une fois de plus, il ne s’agit là que de deux exemples types à partir de Régions que je connais bien. Le mieux pour vous est de vous rapprocher des bureaux entreprises et entrepreneuriat de votre propre Région pour vous renseigner, une fois votre projet bien fisselé et cohérent (surtout au niveau de votre plan financier) bien entendu !

Prêts Garanties par l’Etat& Emprunts bancaires

Prêts Garanties par l’Etat

Pour faire face au choc économique lié à la crise du coronavirus, le Gouvernement a mis en oeuvre un dispositif exceptionnel de garanties permettant de soutenir le financement bancaire des entreprises, à hauteur de 300 milliards €.

Il est ouvert à toutes les entreprises jusqu’au 30 juin 2021 quelles que soient leur taille et leur forme juridique (par exemple les sociétés, commerçants, artisans, exploitants agricoles, professions libérales, micro-entrepreneurs, associations et fondations ayant une activité économique y compris certaines sociétés civiles immobilières, les entreprises en difficulté depuis le 1er janvier 2020, et les « jeunes entreprises innovantes »).

Les entreprises peuvent souscrire un prêt garanti par l’État auprès de leur établissement bancaire habituel ou depuis le 6 mai 2020 auprès de plateformes de prêt ayant le statut d’intermédiaire en financement participatif. Pour l’essentiel dans ce cas, le PGE est régi par les mêmes règles que lorsqu’il est souscrit auprès d’une banque.

Le montant du prêt peut atteindre jusqu’à 3 mois de chiffre d’affaires 2019 ou 2 années de masse salariale pour les entreprises innovantes ou créées depuis le 1er janvier 2019. Aucun remboursement n’est exigé la 1ère année. 2 à 4 mois avant la date anniversaire du PGE, le chef d’entreprise prendra la décision sur le remboursement : il pourra décider de rembourser immédiatement son prêt, de l’amortir sur 1 à 5 ans supplémentaires, ou de mixer les 2.

S’agissant des taux, les petites et moyennes entreprises qui souhaitent étaler le remboursement de leurs PGE pourront bénéficier de taux bancaires compris entre 1 % et 2,5 % en fonction du nombre d’années de remboursement. Dans les conditions actuelles de taux, les banques se sont engagées à proposer une tarification maximale de :

  • 1 à 1,5 % pour des prêts remboursés d’ici 2022 ou 2023,
  • 2 à 2,5 % pour des prêts remboursés d’ici 2024 à 2026, coût de la garantie de l’État compris.

La garantie de l’État couvre un pourcentage du montant du capital, intérêts et accessoires restant dus de la créance jusqu’à la d’échéance de son terme, sauf à ce qu’elle soit appelée avant lors d’un événement de crédit.Ce pourcentage est fixé à :

  • 90 % pour les entreprises qui, lors du dernier exercice clos, ou si elles n’ont jamais clôturé d’exercice, au 16 mars 2019, emploient en France moins de 5 000 salariés et réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 milliards €,
  • 80 % pour les autres entreprises qui, lors du dernier exercice clos, réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 1,5 milliards € et inférieur à 5 milliards €,
  • 70 % pour les autres entreprises.

Les banques se sont engagées à distribuer massivement, à prix coûtant, les prêts garantis par l’État pour soulager sans délai la trésorerie des entreprises et des professionnels. Elles examineront toutes les demandes qui leur seront adressées et leur apporteront une réponse rapide.

Comment bénéficier d’un prêt de trésorerie garanti par l’État ?

  • Pour les entreprises employant moins de 5000 salariés et réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 milliards € en France :
  1. L’entreprise se rapproche d’un partenaire bancaire pour faire une demande de prêt

Il est possible de faire une demande regroupant plusieurs prêts. Le montant cumulé de ces prêts ne doit pas dépasser 25 % du chiffre d’affaires ou 2 ans de masse salariale pour les entreprises en création ou innovantes.

  1. Après examen de la situation de l’entreprise (critères d’éligibilité notamment), la banque donne un pré-accord pour un prêt
  2. L’entreprise se connecte sur la plateforme attestation-pge.bpifrance.fr pour obtenir un identifiant unique qu’elle communique à sa banque.

L’entreprise fournit à cet effet son SIREN, le montant du prêt et le nom de l’agence bancaire. Pendant le premier mois du dispositif, l’entreprise ne pourra obtenir qu’un seul numéro unique, elle ne le demande donc qu’après avoir obtenu un pré-accord de la banque

  1. Sur confirmation du numéro unique par Bpifrance, la banque accorde le prêt

En cas de difficulté ou de refus, l’entreprise peut contacter Bpifrance à l’adresse suivante : supportentreprise-attestation-pge[@]bpifrance.fr

Je vous transmet ici seulement les informations essentielles, pouvant concerner les jeunes entrepreneur.neuse.s que nous sommes, toutes les informations sont à retrouver directement sur le page du gouvrenement, ci dessous.

Il faut toujours retirer le point positif de chaque crise, celui-ci en est un, alors pourquoi pas le saisir si besoin ?

Prêt garanti par l’État | economie.gouv.fr

Emprunts bancaires spécifiques

Le Prêt Bancaire aux Entreprises est exclusivement réservé aux commerçants, aux artisans, aux professions libérales et aux entreprises de moins de 80 millions d’euros de chiffre d’affaires.

L’emprunt consiste, pour une personne physique ou morale à solliciter auprès d’un établissement de crédit la mise à disposition d’une somme d’argent pour une durée et à un taux déterminés. Cette opération est matérialisée par un contrat conclu entre l’emprunteur et le prêteur.

Attribution du prêt bancaire aux entreprises

Ces prêts bancaires sont distribués par tous les établissements de crédit qui fixent librement les taux et le montant des frais.

Dans la plupart des cas, la banque prêteuse exigera que le créateur ait son compte courant (avec domiciliation des salaires) chez elle.

Apport personnel minimum

Bien que les banques affichent des différences sur le mode d’attribution des prêts, généralement elles imposent toutes au(x) créateur(s) de réunir au minimum 30 % des besoins durables de l’entreprise. Ce montant est variable en fonction du niveau de risque de l’activité.

Ces besoins durables comprennent :

  • les frais d’établissement : ce sont les frais engagés pour constituer l’entreprise (frais d’immatriculation, honoraires de conseil, etc.) ;
  • les frais liés aux immobilisations incorporelles : les dépenses juridiques et administratives (dépôt de brevets, annonces légales…), les dépenses liées au local (loyers d’avance, honoraires d’agence, droit au bail, etc.), les dépenses publicitaires (plaquette commerciale, etc.) ;
  • les frais liés aux immobilisations corporelles: correspondant aux investissements matériels, tels que les machines, le matériel informatique, le mobilier, les véhicules, les frais d’agencement etc. ;
  • le besoin en fonds de roulement (BFR) qui permet de financer les premiers mois d’activité.

Une absence de fonds propres sera jugée rédhibitoire par le banquier chargé d’étudier le plan d’affaires de l’entreprise. Dans un tel cas, il peut donc être très utile de solliciter un prêt d’honneur auprès d’organismes spécialisés.

Caratéristiques du prêt bancaire

Un prêt bancaire se compose de plusieurs données :

  • la somme empruntée, ou capital ;
  • le taux d’intérêt. Il est librement fixé par les banques et peut être fixe ou révisable. Il varie selon le « risque » présenté par un projet ;
  • la durée et le niveau des mensualités.

Durée du prêt bancaire

La durée du prêt varie de 5 à 12 ans, en fonction de la nature du bien, de sa durée d’amortissement et de la capacité de remboursement de l’entreprise. Le remboursement peut être mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel. Il y a la possibilité de différer les remboursements de 12 mois maximum.

Taux d’intérêt

Le taux d’intérêt est fonction de la durée du prêt et s’accorde généralement avec le taux d’intérêt applicable au Prêt à la Création d’Entreprise. Le taux est révisable en fonction de la rémunération servie au Livret de Développement Durable.

Mon objectif dans cet article est de vous exposer vos différentes possibilités dans leur globalité, je ne peux donc pas me permettre de rentrer plus dans les déteails, pour cela, je vous invote donc à vous rendre sur la page spécialement dédiée au prêts bancaires, de BGE ADIL, ci-dessous…

Recourir à un prêt bancaire pour financer son projet de création | Bpifrance Création (bpifrance-creation.fr)

La revue d’aujourd’hui était longue et complexe comme l’est la réalité du marché actuel. Si vous devez retenir une chose de cet article, retenez ceci; les possibilités pour avoir des apports au début de votre projet, même avec des fonds personnelles faibles, elles existent, le plus important est de vous renseigner au bons endroits et au bons moments. J’espère vous avoir éclairé au maximum dans votre quête, si vous avez des informations complémentaires, n’hésitez pas à nous les partager dans les commentaires ou sur la page Instagram de Regardsleblog !


Nous arrivons à la fin de ce STEP13 et doucement à la fin de cette série également, ou du moins de sa première partie. C’est difficile et chronophage de faire des recherches pour répondre à ces différentes problématiques pour ensuite vous restrancrire les éléments clairement, mais j’espère vous aider au maximum dans votre projet. La semaine prochaine, il sera justement pour moi l’heure de tirer un premier bilan de ces 6 premiers mois intenses entant qu’étudiante entrepreneuse , entre grosses galères et belles réussites …

En attendant prenez soin de vous et gardez le cap, les fêtes approchent et avec elles des temps de repos, bien mérités !

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 11 « ATTENTION: Numérique Polluant »

Une activité numérique est AUSSI une activité polluante

Je reviens aujourd’hui vers vous avec un STEP 11 un peu spécial et nécessaire. Alors que la crise sanitaire due à la COVID-19 pousse les entreprises à se digitaliser pour continuer à produire à la même échelle qu’avant , je me questionne entant que jeune entrepreneuse; Voulons nous vraiment du même modèle mais en digitale ? Quelles conséquences environnementales ? Comment s’inscrire dans un nouveau modèle aussi écologique que social ? Il est temps de faire un point.

Dans cet article un peu particulier, je vais d’abord poser différents constats que j’ai pu faire ces dernières semaines dans différents webinars, à travers différentes Newsletter ou encore sites officiels dédié à l’entreprenariat et aux entreprise en général.

Dans un second temps, il est temps d’analyser le réel impact des outils numériques sur l’environnement, parce qu’une fois au courant, nous ne pouvons ignorer ces conséquences.

Finalement, je veux partager avec vous différentes solutions et outils pour intégrer l’impact environnemental du numérique dans votre démarche entrepreneurial, à base de différents indicateurs d’éco conception qui peuvent faire la différence dans votre projet.

Parce que se positionner comme startup/ entreprise à impact c’est aussi calculer son propre impact sur la planète !

Pour vous partager avec le plus de transparence les sources de cet article, je vous complète chaque partie par des barres d'informations comme celle-ci avec les liens vers les articles, webinars et Newsletters en question, bonne prise de conscience !

Constat

Transformation numérique: à quel prix?

Des Webinar et Newsletters pour « Comment survire en temps de crise? », on en a vu des centaines ces dernières semaines, il faut dire que le constat est sans appel; pour les TPE et PME françaises la baisse de chiffre d’affaire est de 84% à cause du COVID-19 et ses conséquences économiques. Le numérique est alors apparu comme la meilleure solution, pérenne, peu chère et facile à mettre en place. 32% des TPE et PME ont ainsi eu recourt aux visiosconférences et 25% ont mis en place une page Facebook pendant la crise, des initiatives que ces mêmes entreprises pensent pérenniser; 80% des entreprises considèrent ainsi que la relance économique passera par une accélérations de leur digitalisation.

https://www.chefdentreprise.com/Thematique/actualites-1056/Infographies/transformation-numerique-face-crise-economique-353285.htm#

Du côté du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance à Bercy, même constat. La révolution numérique est en marche. Ainsi, selon Michael Aim, responsable de la transformation digitale des entreprises à CCI France, « la DATA [doit être considérée] comme la nouvelle richesse à exploiter, c’est le pétrole du XXI ème Siècle ». Les flux sont ainsi considérés comme des « leviers de croissance majeur de compétitivité », il faut que les entreprises s’équipent pour aborder ce nouvel air numérique et que les salariés soient formé.e.s pour être prêt à suivre la nouvelle vague.

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/transformation-numerique-TPE-PME

Bien sur, entant que jeune entrepreneuse je ne peux nier ce qui est: nous sommes au cœur d’une révolution numérique. La digitalisation de notre économie est en cours, certainement, maintenant, nous sommes en mesure de choisir de quelle manière nous voulons utiliser ces outils et ces nouvelle opportunités.

De la même manière que je ne peux m’insérer dans un secteur économique entant qu’entrepreneuse sans réfléchir à m’inscrire dans une dynamique engagée, inclusive et cohérente avec les réalités sociales de notre époque, je refuse de nier l’impact écologique de mon activité.

Avant toute chose, il est donc temps de regarder la vérité en face et de poser un certain nombre de faits.

Faits

DATA centers, réseaux et matériaux POLLUANTS

Commençons par une petite définition, dans un article du Huffington post datant du 12 novembre 2020, Julien Marcaut, VP Digital Communication chez ENGIE défini la pollution numérique numérique comme tel; « L’ensemble de l’impact numérique – en termes d’émissions de gaz à effet de serre notamment – généré par les activités du monde digital. Elle intègre les sujets d’infrastructure, autour des data centers ou des réseaux. Elle prend également en compte la fabrication d’un ordinateur ou d’un smartphone. Enfin, elle intègre une dimension usages: passer du temps sur internet, consomme des vidéos ou envoyer des emails consomme de l’énergie« .

https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-numerique-genere-autant-de-gaz-a-effet-de-serre-que-le-secteur-aerien_fr_5facfd2dc5b6ed84597e5945

Pour parler chiffres, ceux-ci sont parlants, très parlants, bien trop pour que nous puissions les nier; ainsi, en 2016, l’émission de gaz à effet de serre de notre activité numérique était aussi importante que celle de l’aviation civile ! Cela représente 2% des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, oui rien que ça …

Selon Greenpeace, le secteur informatique consomme ainsi 10% de la production électrique mondiale et une seule recherche Google équivaut à 7 grammes de CO2, soit l’équivalent de ce qu’un arbre peut absorber en une seule journée.

Concrètement entant qu’entreprise, trois sources de consommation d’énergie liées au numérique nous concernent principalement:

  • Les équipements [ordinateurs, tablettes, téléphones]: Leur fabrication nécessite l’extraction de ressources minérales très coûteuses en énergie, jetés en fin de vie … ou pas, ils continuent de polluer car très peu d’entre eux sont recyclés (30% seulement).
  • Les données: Le stockage dans les data centers et le traitement des données est également énergivore, c’est d’ailleurs l’alimentation et le refroidissement par climatisation en continu de ces mêmes serveurs qui nécessite une grande partie de l’énergie due au numérique.
  • Le stockage et l’envoi de mails spécifiquement: C’est le passage dans différents centres de données et le conservation de ces messages qui augmente l’utilisation des serveurs; Selon l’ADEME, l’envoi d’un e-mail de 1 Mo équivaut à l’utilisation d’une ampoule de 25 Wh pendant une heure
https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/

Maintenant que nous sommes tous et toutes au fait de la situation, il est temps de dresser la liste de ce que nous pouvons faire, à notre échelle, entant qu’acteur.trice de l’économie mondiale (en devenir) pour faire de la révolution numérique, une vague de développement, durable !

Solutions & outils

Electricité verte, hébergeurs adaptés, recyclage et prise de conscience

Pour que la révolution numérique ne soit pas aussi inégalitaire et polluante que celle qui l’a précédé, il est temps de s’inscrire dans des actions concrète, maintenant, à notre échelle, mais surtout dans une volonté d’avenir, vert.

Pour débuter, je vous propose ici 7 clés, 7 solutions et outils pour vous amener à revoir votre projet en fonction de ces nouvelle limites et opportunités [plus que jamais voyons le verre à moitié plein]. C’est une liste non exhaustive, bien sur, qui sera sans doute complétée par vos propositions en commentaire ou sur Instagram :

1- Outils numérique: voyons sur le long terme, voire dans le recyclage mais surtout brisons la chaine de l’obsolescence

  • L’association HOP [Halte Obsolescence Programmée]

2- Electricité verte: pour aller toujours plus loin dans votre démarche il faut remonter à la source, l’électricité verte existe en France mais pour garantir son approvisionnement auprès de petites installations hydrauliques française, il faut y mettre le prix …

  • L’ADEME (Agence De l’Environnement de la Maitrise de l’Energie) a ainsi identifié 4 fournisseurs d’énergie proposant des offres d’électricité cohérentes: Enercoop, ilek, Energie d’Ici et ekWateur.
  • En parallèle, Greenpeace établit chaque année un classement des fournisseurs les plus verts en tenant compte de différents critères. Un des critères retenu par Greenpeace est le fait que l’énergie renouvelable constitue 100% de l’approvisionnement du fournisseur, et donc qu’il n’ait recours à aucune énergie fossile ou nucléaire.

3- Hébergeurs: des solutions existent sans climatisation artificielle et à faible impact carbone, bonus; en compensant l’intégralité de ses émissions carbones !

  • L’entreprise DRI et son principal datacenter au Mans, en partenariat avec la startup Bretonne Ecotree !

4- Indicateurs d’éco-conception: comme la révolution numérique, la transformation écoresponsable se doit d’être globale, au sein de votre entreprise vos client.e.s ont donc leurs cartes à jouer; les indicateurs d’éco-conception leur permettent ainsi à leur tour de mieux gérer leurs émissions de CO2.

  • La « Green Zone », l’espace d’agrégation d’éco-indicateurs, leur offre la possibilité de moins consommer et mieux éco-concevoir les sites et applications.

5- La Carte Numérique Responsable: pour inscrire votre entreprise dans une démarche éco-responsable avec des objectifs spécifiques et un accompagnement globale adapté, le mieux est de se tourner vers l’Institut Numérique Responsable [et oui il existe déjà!]; vous pourrez ainsi vous inscrire dans une dynamique sur le long terme et communiquer sur votre démarche qualité.

6- Outils d’optimisation et d’analyses technique: c’est une fois de plus l’Institut Numérique Responsable qui nous propose ce formidable annuaire d’outils, super complet et d’démontrant que des solutions EXISTENT pour s’intégrer dans la vague verte !

7- Référentiel: enfin, je souhaite terminer avec un référentiel, celui de l’INR (que voulez vous), très bonne base pour analyser ce qui est fait ailleurs et ce qui pourrait être fait pour vous [Tous les URL sont dans les titres].

Voilà pour ces premières clés, qui je l’espère vont vous donner des idées, remettre en cause votre plan global d’organisation et surtout vous faire prendre conscience du rôle essentiel de notre impact, entant qu’entrepreneur.neuse. Le début d’un projet c’est le moment ou jamais pour installer ces habitudes de consommations qui peuvent faire la différence !


Je suis très fière de cet article, un article qui vient après une prise de conscience récente lors d’une journée Webinar sur la thématique « Entreprendre responsable », organisé par les Pépite 3EF. Cette journée à donné lieu par la suite à un échange fructueux avec Mina Bernard, étudiante en Management de la RSS à l’IEA Gustave Effel, que je me devais de vous partager, c’est fait. Je compte maintenant sur vous pour passer le mot, aux étudiant.e.s entrepreneur.neuse.s de votre entourage, aux chef.e.s d’entreprise; le numérique pollue et on doit le savoir !

En attendant, je vous dis à la semaine prochaine, prenez soin de vous et de notre planète !

Ella

SERIAL ENTREPRENEUSE – STEP 7 « Design thinking »

Partir de l’émotion des utilisateur.trice.s

Lorsque l’on imagine un produit et/ou un service c’est pour répondre à un ou plusieurs besoins. Ces besoins eux-mêmes viennent d’utilisateur.trices. C’est en poursuivant cette démarche, que le Design Thinking nous propose de placer l’utilisateur, ses émotions et ses pratiques, au cœur de votre démarche de création. Pour un cohérence totale de votre projet, entre les besoins, les envies et les rêves de vos client.e.s potentiel.le.s.

Le concept

Dans votre démarche de Design thinking, l’objectif est de vous placer au niveau de l’Idéal de vos client.e.s. L’objectif central est de les amener à se projeter, entre leurs besoins, leurs envies et leurs rêves.

Pour arriver à cet Idéal, entre ce qu’iels veulent (désirabilité), ce qui existe (visibilité) et ce qu’il est possible de réaliser (faisabilité), le Design thinking vous propose une démarche en trois étapes essentielles. Attention, ce processus n’est pas linéaire, à vous de suivre l’ordre de réalisation des taches qui vous semble le plus logique…

Empathie

Avec cette étape, vous devez vous mettre à la place de vos client.e.s.

Le but ? Identifier les opportunités pour partir des besoins avant tout.

Brainstorming

Cette fois, il s’agit de se réunir en équipe, ou avec des personnes de confiance, si comme moi vous débuter seul.e, pour mettre en perspective les informations récoltées.

Le but ? Avoir une idée claire des problématiques auxquelles vous voulez répondre.

Prototype

Finalement, le Design thinking, c’est tester pour améliorer.

Le but ? Anticiper des potentiels changements à effectuer et optimiser votre mise en route définitive sur le marché.

L’objectif global de cette démarche en trois temps est de créer une solution viable, cohérente.

La mise en pratique

En allant sur le terrain, votre objectif est d’intéoger vos potentiels utilisateur.trice.s sur:

  • Leur expérience / Motivation / Valeurs
  • Leurs contraintes [Horaires, budgets…]
  • Problématiques spécifiques [Partir de faits CONCRETS]
  • Attentes (Pratiques)
  • Rêves (Idéal)

Choisir ses cibles

Il s’agit là de trouver l’interlocuteur.trice cohérent au sein de votre marché, cela peut tout aussi bien être quelqu’un qui est en attente d’une solutions pour répondre à une problématique spécifique, ou au contraire, quelqu’un qu’il va falloir convaincre, car ne reconnaissant pas encore ce besoin.

Pour cela, le mieux est, au préalable, de définir vos différentes cibles en ces cinq groupes spécifiques:

  • Les parties prenantes [Administrations, associations, syndicats – concernés sans être impliqués]
  • Les utilisateur.trice.s [Client.e.s potentiels directs]
  • Les utilisateur.trice.s extrêmes [Avec un intérêt assidu pour une solution spécifique, pour l’innovation]
  • Les experts [Testeurs, scientifiques, spécialistes – peuvent être également utilisateur.trice.s.

Vous ne pourrez ainsi réaliser une enquête auprès de toutes les cibles en même temps, néanmoins étant toutes intrinsèquement reliées, vous vous donner d’avoir conscience de chacune d’entre elles et de leurs rôles dans le processus d’utilisation/ de consommation.

Préparer le terrain

Au préalable, vous devez vous poser les bonnes questions pour être le plus efficace possible sur le terrain:

Qui ? Quel.le.s utilisateur.trice.s allez vous favoriser ?

Pourquoi ? Que-ce-qui explique ce choix ?

Ou ? A partir de quel milieu d’étude, de quel secteur allez vous effectuer cette enquête ?

Quand ? Sur quelle durée allez-vous effectuer un entretien ? Allez-vous enchainer plusieurs entretiens, si oui sur combien de temps ?

ATTENTION : vous vous positionner tout au long de cette démarche comme personne NEUTRE, tel un.e chercheur.se vous récolter des informations (problèmes) sans pour autant VENDRE votre projet (solutions).

Réaliser l’enquête qualitative

Concrètement, une enquête qualitative – conseillée dans le modèle du Design thinking – se déroule à partir d’un panel de 5 à 10 personnes.

L’objectif est de privilégier l’ouverture et la curiosité, pour emmener la personne à se dévoiler. Pour cela, on propose un déroulé en sept étapes:

  1. Se présenter (Etudiant.e, chercheur.se…)
  2. Présenter la démarche (Sans parler du projet de solutions !)
  3. Créer du lien (Mettre en confiance)
  4. Se faire raconter (Récolter des éléments concrets)
  5. Explorer les émotions (Au cœur de la démarche*)
  6. Ouvrir au niveau du profil (Pour réaliser une fiche concrète des publics rencontrés)
  7. Remerciements

En suivant ce fil rouge, vous allez pouvoir réaliser une enquête qualitative basée sur des entretiens individuels intimes et ainsi baser votre projet sur une réelle réponse à un.des besoin.s.

Partir des expériences des utilisateur.trice.s c’est donner un sens profond à son projet…


Nous arrivons à la fin de ce STEP7, court mais 100% pratique, qui vous partage une nouvelle clé magique dans la réussite de votre projet: Le Design thinking.

Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouveau STEP à franchir, en attendant, travaillez bien et prenez soin de vous !

Ella