Black Panther
Je vous reviens aujourd’hui avec un petit article découverte, toujours en direct du Chili mais avec un coup de cœur bien américain. Les marvels honnêtement, d’habitude ce n’est trop mon truc, tu es méchant, je suis gentil et vive les clichés machistes ! Et pourtant …
Tout d’abord, il faut avouer que l’apparition du premier super héros noir sur grand écran cela se fête. De plus je suis partie sur un raisonnement simple: peut-être es le début du changement? Après une de leur sortie précédente, Wonder Woman, marvel avait déjà jouer un grand coup mais qui s’était vite transformé en désillusion. Peu de temps de paroles féminines, masculinisation des personnage, bref un C+ grand maximum.
Dans Black Panther pourtant il semble s’être passé quelque chose. Dès la première scène, nous ne sommes ni à New-York ni à LA mais bien dans une banlieue noir d‘une Amérique en perte de vitesse. Fini les paillettes et le fantastique qui plombe une réalité calcinée, les héros se battent ici aussi pour vivre et exister dans une réalité loin d’être rose.
Même au delà de cette partie sociétale très intéressante, la part belle aux traditions font de ce long métrage un condensé de couleurs et de motifs qui réchauffent les cœurs et animent les âmes. Ainsi, Marvel à su saisir ces perles qui font des sociétés africaines un si beau collier et lui redonner toute sa grandeur en la présentant, non plus comme un continent qui rame mais comme un continent qui avance. La technologie fonde ainsi ces terres fantastiques au cœur de l’Afrique noire.
La musique, à faire danser une statue, qui donne le rythme aux panthères noires (parce qu’il est loin d’y en avoir qu’une), finit de nous convaincre totalement. Ainsi les fans de combats brutaux seront surement déçus, il en sera de même pour les spectateurs de femmes soumises car ici chaque femme à sa place, son rang et sa force mais croyez moi c’est bien loin de me déplaire.
Sur ce je vous dis à vendredi pour un nouveau voyage au cœur du Chili, prenez soin de vous !
Ella