Art/ Musique

Une semaine, il nous reste une semaine avant les vacances de noël et pour vous faire patienter quoi de mieux qu’une petite playlist?

Je vous emmène donc il y à 50ans aux US, à Détroit plus précisément, à la redécouverte de la première industrie du disque: Motown !

Motown, ou Motown Records, est une compagnie de disques américaine qui fait partie de Universal Music Group. La Motown a été créée le 12 janvier 1959 par Berry Gordy à Détroit dans le Michigan. Le nom Motown est la contraction de Motor Town, « la ville du moteur », le surnom de Détroit qui était alors la capitale de la production automobile.

 

Diana Rose, The Jackson Fives des noms qui ne vous sont pas inconnus. Ils ont bercé des générations et des générations. Ils sont la représentation même de la musique marchande, productive, mondialisée.

Berry Gordy a créé le label Motown Recors sur le model des usines automobiles, richesse de Détroit. L’idée était simple, produire le plus de musique possible en un temps très court: Comme le faisaient les usines de voitures Ford. C’est ainsi que les musiques qui sortaient de Motown faisaient exactement le temps qu’il fallait à Ford pour créer une voiture. L’entreprise Motown a marqué le début de l’industrie musical de masse.

  • Diana Rose 

Diana Ross, née le 26 mars 1944 à Détroit, Michigan, États-Unis, est une chanteuse de soul, de pop et blues américaine. Plusieurs disques auxquels elle a participé sont devenus des disques d’or ou des disques de platine. En tant que chanteuse des Supremes, de la maison de disques Motown, elle a participé à la création de plusieurs chansons qui ont eu un grand succès, dont You Can’t Hurry Love, Love Child, Someday, We’ll be Together et Stop! in the Name of Love. Comme artiste solo, elle a aussi obtenu maints succès, dont Ain’t no Mountain High Enough, Do You Know Where You’re G..

-Upside Down > https://www.youtube.com/watch?v=4GtyMeEcPPE
-I love you baby > https://www.youtube.com/watch?v=Da-97Bcbrro
-Missing you > https://www.youtube.com/watch?v=TRjNrsUl_6s

  • The Jackson Five

The Jackson Five (J5 ou Jackson 5ive) est un groupe de soul américain originaire de Gary dans l’Indiana près de Chicago, et composé de cinq membres d’une même fratrie : Jackie, Toriano dit Tito, Jermaine, Marlon, et Michael. En 1976, la fratrie quitte la Motown pour CBS et le plus jeune, Randy, entre dans le groupe au départ de son frère Jermaine, qui préfère rester au sein de la Motown. Le groupe devient alors The Jacksons.
Le groupe a vendu des millions de disques et a reçu une grande attention de la part de beaucoup de médias et du public à leur époque. Les Jackson five sont entrés dans l’histoire de la musique populaire grâce à des tubes à succès comme I Want You Back, I’ll Be There ou encore ABC.

-I want you back > https://www.youtube.com/watch?v=a0l112Qy4yA
-Blame it on the boogie > https://www.youtube.com/watch?v=mkBS4zUjJZo
-Shake your body to the ground > https://www.youtube.com/watch?v=ZH3Y9rWmTRI
-Enjoy yourself > https://www.youtube.com/watch?v=4WILbxhnlSQ
-ABC > https://www.youtube.com/watch?v=ho7796-au8U

  • The Supreme

The Supremes est un groupe vocal formé en 1959 à Détroit, US.
En 1958, Florence Ballard, étudiante, rencontre Paul Williams et Eddie Kendricks, deux des membres du groupe masculin local The Primes. Le manager du groupe décide alors de former un groupe ‘petites sœurs’ de The Primes, The Primettes. Florence recrute alors sa meilleure amie Mary Wilson, qui à son tour recrute Diana Ross. Elles ne seront signées toutefois qu’après la fin de leurs études en 1961. Le producteur leur demande alors de changer de nom, elles deviennent the Supremes.
Leur premier album ‘Meet The Supremes’ est sorti en 1962.

-Where did your love go > https://www.youtube.com/watch?v=izzKUoxL11E
-Baby love > https://www.youtube.com/watch?v=ZAWSiWtUK2s
-You keep me hanging’on > https://www.youtube.com/watch?v=lxny2KMd0TI

  • Marvin Gaye

Marvin Pentz Gay Jr, naît le 2 avril 1939 à Washington.
Fils d’un pasteur qui le bat régulièrement, Marvin Gaye trouve une échappatoire dans l’étude du piano et de la batterie. Il débute son expérience musicale dans la chorale d’une église très puritaine, où son père est prédicateur. Pendant son adolescence, il intègre plusieurs groupes comme The Rainbows, The Moonglows ou encore The Marquees. Mais il obtient sa notoriété seulement après avoir signé avec le label Motown. La maison de disques est dirigée par Berry Gordon, son beau-frère.

Après les singles, « Can I get a witness », « Hitch hike » et « Pride and Joy » c’est en 1964 qu’il lance « That stubborn kinda fellow ». Ce sera son premier album à succès. Son style: une soul-musique d’une grande puissance émotionnelle qui se veut un hymne à la beauté et à la sensualité.

-Sexual healing > https://www.youtube.com/watch?v=rjlSiASsUIs
-Let get it on > https://www.youtube.com/watch?v=x6QZn9xiuOE
-What’s going on > https://www.youtube.com/watch?v=H-kA3UtBj4M

Le temps de la gloire et de la grandeur a cessé à Détroit depuis la délocalisations des usines automobiles Ford. Pourtant des artistes aussi incroyables les uns que les autres continuent de faire vibrer la ville au son de notes électro, jazz et même rap. Ils valent le détour !

Underground Resistance (https://www.youtube.com/watch?v=xQv3dCkY2Tk2)
Sacramento Knoxx (https://www.youtube.com/watch?v=sg90-n0KP74)
Andrew Diamond (https://www.youtube.com/watch?v=fzr82HQ9iME)

La ville de Détroit regorge de secrets et mystères liés à son histoire particulière, entre les voitures et la musique. Si vous est intéressé.e.s pour en apprendre un peu plus sur cette ville incroyable et en pleine résurrection, je vous conseil le documentaire « The city of Dreams, Détroit une histoire Américaine » de Steve Faigenbaum. Un véritable coup de cœur!

« Au travers d’images d’archives et de témoignages passionnants, Steve Faigenbaum nous plonge dans la réalité d’une époque où croissance économique, discrimination raciale et exclusion sont étroitement liées. Détroit se dresse alors comme un personnage à part entière, évoluant au gré des transformations sociales, d’abord locomotive puis victime du modèle capitaliste américain. Une véritable leçon d’histoire.
« Les images d’archives, magnifiques, s’accolent à celles du Detroit ruiné d’aujourd’hui » Télérama
« Une balade, mélancolique et terriblement factuelle, dans l’inconscient collectif américain » Première »

En espérant que vous avez aimé ce voyage dans le temps. N’hésitez pas à réagir en commentaire ou sur Facebook !

A très vite,

Ella.

 

 

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